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    TOUSSAINT 2010.

     

     

      

    Nous ne sommes pas tristes aujourd’hui,

    C’est presque le printemps,

    Un printemps aux arbres dorés.

    Le ciel est bleu avec de petits nuages mousseux.

    Les tombes sont  pimpantes,

    Et croulent sous les bouquets.

    Les défunts, pour un jour, vont revivre,

    Avec les vivants, venus les visiter.

    L’air est frais, cristallin.

    Il y a même quelques oiseaux qui chantent…

    Sur une tombe rêve un petit ange, une rose à la main !

    

    

    Petit ange sur une tombe au Père Lachaise (un visiteur lui

    PETIT ANGE SUR UNE TOMBE DU CIMETIERE DU PERE LACHAISE, un visiteur lui a mis une rose dans la main…

     

     

    « La Toussaint n’est pas la fête des morts, mais des vivants.

    L’opinion courante la revêt d’une parure funèbre, alors que c’est un temps de louange et d’allégresse ! La journée dite « des défunts » n’est que le lendemain, 2 novembre.

    Pourquoi aller au cimetière ?

    La tombe apparaît en quelque sorte comme le dernier lien charnel qui nous  rattache à ceux qui sont morts… Et parce que nous gardons en nous  des regrets de ce que nous aurions voulu faire encore avec eux, nous leur apportons des fleurs signe de cet amour au goût inachevé…

    (Extrait de l’article que Christine Ponsard a écrit dans la revue « Famille Chrétienne » du 1er novembre 2002).

     

     

     


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    Titus Flavius Vespasianus naît en 9 après J.C. Près de Reate. Il est le fils d’un publicain et n’a aucun ancêtre célèbre, ce qui le fera moquer par l’aristocratie romaine.

    Il mène une brillante carrière militaire et reçoit les honneurs du triomphe en 43 après J.C.

    Il réprime la révolte en Judée et l’armée d’Orient le désigne comme Empereur en 69 après J.C. Il laisse à son fils Titus la poursuite du siège de Jérusalem.

    Il se fait accorder la même Titulature qu’Auguste. Il représente la bourgeoisie Italienne et favorise les chevaliers et les provinciaux, leur distribuant largement le droit de citer. Il leur ouvre aussi le Sénat.

    En Gaule il réprime en 70 une révolte. En Bretagne, il continue la conquête.

    Il restaure les finances (dilapidées par Néron) et améliore l’exploitation du domaine impérial.

    Il entreprend la construction de l’amphithéâtre Flavien (Colisée) et édifie le temple de la paix.

     

     

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    Le Colisée aujourd’hui. (L’amphithéâtre Flavien, doit son nom de Coliseum, au colosse en or de Néron, représentant le Dieu Soleil.)

     

     

    Vespasien se heurte à une forte opposition de la part des milieux sénatoriaux, des Rhéteurs et des philosophes.

    Il meurt à Aquae Cutiliae en 79, il laisse l’Empire à son fils Titus, qu’il avait déjà nommé co-Empereur en 71.

    Titus s’est emparé de Jérusalem en 70.

     

     

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    Bas-relief interne de l’arc de Titus, représentant le Triomphe de ce dernier sur le peuple Juif.

     

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    Bas-relief interne de l’arc de Titus, représentant les serviteurs, exhibant les trophées enlevés aux Juifs.

     

    Titus pourchasse les délateurs et continue à élargir le Sénat. Il poursuit également les travaux du Colisée et fait construire des thermes.

    Après deux années seulement de règne, il meurt en 81 à Aquae Cutiliae (maison de famille des Flaviens). IL laisse son trône à son frère Domitien, âgé de trente ans

    Domitien finit l’amphithéâtre Flavien et construit à la mémoire de son frère Titus, un arc funéraire, contenant les cendres du frère défunt.

     

     

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    L’arc funéraire de Titus. Aujourd’hui encore, les Juifs orthodoxes refusent de passer sous cet arc, Titus ayant détruit le temple de Jérusalem.


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    « Vespasien avait une stature carrée, des membres solidement charpentés, un visage qui semblait contracté par l’effort ; c’est pourquoi un plaisant, auquel il demandait de faire un mot sur son compte, lui répliqua très spirituellement : « je le ferai quand vous aurez fini de soulager votre ventre. » Il jouit d’une santé parfaite, quoiqu’il se contenta pour la maintenir de se frictionner en cadence la gorge et les autres parties du corps dans un jeu de paume et de se mettre à la diète un jour par mois. »

     

    Suétone a un humour très particulier : pour trouver spirituelle la réplique du plaisant, c’est ras les pâquerettes !

    Nous pouvons moquer Suétone qui fût un critique des plus acerbes, si bien que l’Empereur Hadrien lui interdit l’accès des archives Impériales…

     

     

    L'Empereur Vespasien (Musée National Naples)

     

    L’Empereur Vespasien (Musée National Naples)

     

     

     

     

    « Titus qui portait le même surnom que son père, et fût appelé l’amour et les délices du genre humain (tant il fût abondamment pourvu par son naturel, son savoir faire ou la fortune des moyens de conquérir toutes les sympathies…) Dès son enfance, brillèrent en lui les qualités du corps et de l’esprit, qui se développèrent de plus en plus avec le progrès de l’âge : une beauté incomparable faite de majesté nom moins que de grâce, une vigueur extrême, malgré sa petite taille et son ventre un peu trop proéminent, une mémoire extraordinaire, les dispositions presque pour tous les arts militaires et civils. » 

     

     

    L'Empereur Titus (Musée du Capitole)

    L’Empereur Titus (Musée du Capitole)

     

     

     

     


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    « Un Australien aux dents étincelantes fait la une du magasine qui traîne dans la salle d’attente de l’orthodontiste. Comme je ne suis pas du genre à passer à côté d’une information décoiffante, je me jette sur la revue et apprends qu’il vient d’être élu « plus bel homme de l’année » (l’Australien, pas l’orthodontiste, hélas). Photographié sous toutes les coutures, le dieu aux biscottos sponsorisés par Michelin occupe sept pages. L’interview est affligeante, l’homme tenant visiblement plus d’Apollon que de Platon… 

    Continuant ma passionnante lecture, je tombe sur les articles « beautés nordiques, beautés glaciales » (je vous épargne le contenu), « Les recettes minceur de Machinchouette » (Le père Dodu n’est plus dans les canons, semble-t-il), puis sur des « trucs beauté ». Plus de la moitié des pages de la revue est consacrée à la beauté. A défaut d’être intellectuel, c’est instructif : l’obsédante recherche d’une esthétique parfaite serait-elle une forme moderne d’idolâtrie ? »

    Voilà ce que Juliette LEVIVIER écrit dans le n° 1710 d’octobre dans la revue Famille Chrétienne.

    Je me suis donc jetée sur une revue du même acabit…

    Jusqu’à la page 32, bla-bla-bla entrecoupé de pubs : et puis d’un seul coup nous tombons sur les pages « CULTURELLE » !!!

     

     

    Musique

    Musique ! Maestro…

     

     

    Ensuite, viennent quelques pages (2) où l’on parle des « livres qu’il faut avoir lu ». Le prêt-à-penser, le prêt-à-lire, (et puisque c’est un n° d’été, des livres à mettre dans son fourre-tout pour la plage).

     

    Suivent une dizaine de pages sur la nouvelle mode… Un délire !

    

    Mode nouvelle

    La nouvelle mode… et l’on vous averti : On en reste baba ! Et c’est vrai !!!

     

     

    Dans certains pays, les femmes sont : lapidées, excisées, traitées en esclave, si, si cela existe encore de nos jours…

    En Occident quand on ouvre un de ces magasines féminins !

    Que dire du traitement intellectuel des femmes ???

     

     


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    Main d'une statue monumentale de Constantin (Musée du Capi

    Main de la statue monumentale de Constantin (Musée du Capitole)

     

    Pied d'une statue monumentale de Constantin (Musée du Capi

    Pied de la même statue monumentale de Constantin (Musée du Capitole)

     

    Marcus Junius Brutus (Musée du Capitole)

    Marcus Junius Brutus (Musée du Capitole)

     

    Mars Ludovisi (Musée du Louvre)

    Mars Ludovisi (Musée du Louvre)

     

    Mercure (Les Offices)

    Mercure (Les Offices)

     

    Mercure (Les Offices) (2)

    Mercure (Les Offices)

     

    Mercure (Musée des Thermes)

    Mercure (Musée des Thermes)

     

    Mercure (Musée du Louvre)

    Mercure (Musée du Louvre)

     

    Mercure enlevant sa sandale (Musée du Louvre)

    Mercure enlevant sa sandale (Musée du Louvre)

     

    Mercure Orphée et Eurydice (Musée du Louvre)

    Mercure Orphée et Eurydice (Musée du Louvre)


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