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    BELLONE.

     

    Déesse romaine de la guerre, passant pour être l’épouse de Mars.

     

     

     

    Mars Ludovisi (Musée du Louvre)

    Le Dieu Mars Ludovisi, époux de Bellone, statue romaine.

    (Musée du Louvre)

     

     

    Elle est pauvre en mythologie mais son culte était très célèbre à Rome, et c’était une des divinités les plus importantes de la Cité.

    Elle est généralement représentée sous les traits d’une femme menaçante, s’avançant à grands pas une lance à la main.

    Même après l’antiquité elle resta célèbre, pour preuve ce tableau de Rubens…

     

     

     

     

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    Marie de Médicis en costume de Bellone, 1622-1625.

    (Musée du Louvre)

     

     


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    L’origine du « baba » remonte au XVIIIe siècle.

    La légende raconte que le Roi de Pologne, Stanislas LESZYNSKI, eut, un jour l’idée d’arroser son Kouglof de rhum, puis de le garnir de chantilly.

    Passionné par les contes des mille et une nuits, il baptisa son gâteau « Ali Baba ».

     Plus connu aujourd’hui sous le nom de « baba au rhum ».

     

     

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    Tous les ingrédients pour confectionner un gâteau…

     

     


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    Clochettes du bonheur !

     

    Il est là, devant moi, posant sa tache blanche

    Sur la table en désordre où mon rêve s'épanche...

    Dans l'air flotte, légère, une subtile odeur

    Qui pénètre mon être et me va jusqu'au coeur.

     

    C'est qu'avec son parfum un chant d'amour s'exhale,

    Chaque clochette sonne un joyeux carillon

    Comme si de métal était chaque pétale

    Et mon âme ravie écoute sa chanson.

     

    Muguet porte-bonheur, fleurette du printemps,

    Je te retrouve encore avec la même ivresse

    Qu'au temps où fleurissait mon ardente jeunesse,

    Où je rêvais d'amour... Comme on rêve à vingt ans !

     

    ANONYME

     

     

     

     


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    LES RENCONTRES A ROME.

     

     

     

     

    Lorsqu’il rencontre un étranger, un romain s’intéresse de près à ses origines et à ses activités. En fonction de cette première conversation, il jugera bon ou non d’établir une « amicitia ». Le philosophe Sénèque parle de ce terme comme un échange de bons procédés.

    En fait, il s’agit de se rendre mutuellement des services avec un « amicus ». « L’amicus » est à mi-chemin entre l’ami et le contact utile.

    La société romaine est constituée de réseaux d’amitiés entrecroisées et les faveurs que les romains se concèdent « beneficia » représentent la monnaie sociale de la ville.

    Quand un « amicus » demande à quelqu’un de rendre service à l’un de ses propres « amici », s’ensuivent de délicates négociations pour déterminer ce qu’il en a coûté à chacun des intéressés.

    Une personne qui profite de trop nombreuses «beneficiae » sans jamais rien offrir en retour peut progressivement glisser dans le statut plus modeste de client.

    Les clients ne sont pas sensés rendre la pareille à leur patron, mais ils ont diverses obligations comme celle de lui allouer des prêts si besoin est et de l’accompagner en public, manière de montrer comme il est entouré. Un bon client passera au domicile de son patron le matin pour lui présenter ses hommages, c’est la « salutatio ». Pour plus de clarté, ajoutons que « patronus » signifie  littéralement « père conseiller ». Un romain de statut supérieur traite avec tellement d’amis, qu’il a toujours à ses côtés un esclave doté d’une bonne mémoire pour lui rappeler le nom de chaque personne qu’il abordera, ainsi que certains détails pertinents la concernant.

    En règle générale les romains se saluent par un « ave », à mi-chemin entre mes respects et bonjour. Au revoir se dit «vale ». Et un romain pressé pourra lancer un rapide « ave at que vale ».

     

     

     

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    Reconstitution du Forum d’Auguste, lieu de rencontre des romains.

     

     


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    La Grande Odalisque, (détail)

     Huile sur toile de Jean Auguste Dominique Ingres (1814)

    (Musée du Louvre)

     

     

     

    LE POEME DE LA FEMME MARBRE DE PAROS.

     

    Un jour, au doux rêveur qui l’aime,

    En train de montrer ses trésors,

    Elle voulut lire un poème,

    Le poème de son beau corps.

     

    D’abord, superbe et triomphante

    Elle vint en grand apparat,

    Traînant avec des airs d’Infante

    Un flot de velours nacarat :

     

    Tel qu’au rebord de sa loge

    Elle brille aux italiens,

    Ecoutant passer son éloge

    Dans les chants des musiciens.

     

    Ensuite, en sa verve d’artiste,

    Laissant tomber l’épais velours,

    Dans un nuage de batiste

    Elle ébaucha ses fiers contours.

     

    Glissant de l’épaule à la hanche,

    La chemise aux plis nonchalants,

    Comme une tourterelle blanche

    Vint s’abattre sur ses pieds blancs.

     

    Pour Apelle ou pour Cléomene,

    Elle semblait, marbre de chair,

    En Vénus Anadyomene

    Poser nue au bord de la mer.

     

    De grosses perles de Venise

    Roulait au lieu de gouttes d’eau,

    Grain laiteux qu’un rayon irise,

    Sur le frais satin de sa peau.

     

    Oh ! Quelles ravissantes choses,

    Dans sa divine nudité,

    Avec les strophes de ses poses,

    Chantait cet hymne de beauté !

     

    Comme les flots baisant le sable

    Sous la lune aux tremblants rayons,

    Sa grâce était intarissable

    En molles ondulations.

     

    Mais bientôt, lasse d’art antique,

    De Phidias et de Vénus,

    Dans une autre stance plastique

    Elle groupe ses charmes nus.

     

    Sur un tapis de cachemire,

    C’est la sultane du sérail,

    Riant au miroir qui l’admire

    Avec un rire de corail ;

     

    La Géorgienne indolente,

    Avec son souple narguilhé,

    Etalant sa hanche opulente,

    Un pied sous l’autre replié.

     

    Et comme l’odalisque d’Ingres,

    De ses reins cambrant les rondeurs

    En dépit des vertus malingres,

    En dépit des maigres pudeurs !

     

    Paresseuse odalisque, arrière !

    Voici le tableau dans son jour,

    Le diamant dans sa lumière ;

    Voici la beauté dans l’amour !

     

    Sa tête penche et se renverse

    Haletante, dressant les seins,

    Au bras du rêve qui la berce,

    Elle tombe sur ses coussins.

     

    Ses paupières battent des ailes

    Sur leurs globes d’argent bruni,

    Et l’on voit monter ses prunelles

    Dans la nacre de l’infini.

     

    D’un linceul de point d’Angleterre

    Que l’on recouvre sa beauté :

    L’extase l’a prise à la terre ;

    Elle est morte de volupté !

     

    Que les violettes de Parme,

    Au lieu des tristes fleurs des morts

    Où chaque perle est une larme,

    Pleure en bouquet sur son corps !

     

    Et que mollement on la pose

    Sur son lit, tombeau blanc et doux,

    Où le poète, à la nuit close,

    Ira prier à deux genoux.

     

    THEOPHILE GAUTIER (extrait de Emaux et Camée 1852)

     

     

     

     

     


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