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    Art

    A girl in white…

     

     

    Art

    The Spring…

     

    JARDIN D’ALAN BANKS

    Je ne sais rien de ce peintre, sinon qu’il est américain…

    Mais ses jardins sont un enchantement !

    Liviaaugustae

    Pour la communauté de Melly

     

     

     

     

     

     


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    Des Saisons et des Jours

    Les jonquilles…

    (image Wikipédia)

     

    PRINTEMPS

     

    On appelle arbitrairement « printemps » et « beaux jours » l’état d’atmosphère qui fait sortir des fenêtres la literie, et des loges les concierges ; qui farde les gens qui passent d’un air de béatitude qui ne correspond ni à leurs vêtements ni à la position de leurs traits ; qui leur donne en un mot l’expression que l’on prend quand le photographe presse sur une poire, et qui par ce déclic vous envoie vers la postérité avec des chances d’agrandissement.

    Par un prodige particulier à cette époque, la jonquille qui, à son état naturel, ressemble à une clochette tombée de haut dans un œuf, devient, agglomérée, un ananas, afin sans doute de doubler le plaisir visuel d’un plaisir culinaire et de permettre aux gens qui ont appris la poésie dans Brillat-Savarin de s’écrier : « ah ! que ces fleurs sont belles, on en mangerait !»

    Inexplicablement allégée de ses peines, le martyr de la IIIe République qu’on nomme le piéton et qui ne circule qu’entre les instruments de sa passion, le bâton de l’agent et les clous du sol parisien, le piéton, cet ilote sans ivresse, s’évade enfin du sens unique, lève la tête au mépris du danger, et perçoit soudain, entre le nuage rond et le premier thyrse des marronniers, le sens éternel des chemins qu’il ne suivra jamais.

    Combien plus triste est le poète qui, ne faisant un tri judicieux parmi les accessoires  printaniers jadis offerts à son délire métrique, constate la carence de la bergère, de l’agneau et des fleurettes émaillant l’herbette.

     […] Le printemps n’est ni de ce mois, ni de ce jour, ni de cette heure, ni de cette sison. Il n’appartient ni aux catalogues, ni aux calendriers. Il naît chaque fois que rit une jeune fille, et meurt chaque fois que pleure un enfant.

    Germaine BEAUMONT

    Extrait de : Si je devais…

     

    C’est vrai que le calendrier ne peut changer le temps !

    Le printemps, on l’a dans le cœur, quand une jeune fille,  un enfant, ou n’importe quel être humain rit …même s’il fait gris, froid et qu’il pleut !

    Liviaaugustae

     

     

     


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    Poème

    EXTASE

     

    J'étais seul près des flots, par une nuit d'étoiles.
    Pas un nuage aux cieux, sur les mers pas de voiles.
    Mes yeux plongeaient plus loin que le monde réel.
    Et les bois, et les monts, et toute la nature,
    Semblaient interroger dans un confus murmure
    Les flots des mers, les feux du ciel.

    Et les étoiles d'or, légions infinies,
    A voix haute, à voix basse, avec mille harmonies,
    Disaient, en inclinant leurs couronnes de feu ;
    Et les flots bleus, que rien ne gouverne et n'arrête,
    Disaient, en recourbant l'écume de leur crête :
    - C'est le Seigneur, le Seigneur Dieu.

    Victor HUGO

     

     


    Mettre la musique …

     

     

     

     

     


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    Le Golf du Morbihan…

     

    PRINTEMPS

     

    Le 20 mars c’est le printemps !

     

    Cette année, le printemps pleure et frissonne, les oiseaux se taisent, il n’y a encore que de tous petits bourgeons, timides, un ciel gris, où traîne, entre deux nuages, des lambeaux de bleu, qui pèse sur l’Ame…

    L’hiver s’attarde, avec sa barbe de vieillard, emmitouflé, ensommeillé, il nous étreint en brume et en journées  glacées…

     

    Mars le tempétueux est enfin arrivé

    Vent, nuages et ciel changeant ;

    J’entends s’engouffrer les rafales

    Qui s’élancent dans la vallée couverte de neige.

     

    Ah ! peu nombreux sont ceux qui de toi

    Parlent en bien, mois sauvage et tempétueux ;

    Mais malgré tes vents hurleurs et désolés,

    Tu es le bienvenu pour moi… […]

    BRYANT


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    Billet

    Solitude sur la lande Irlandaise…

     

    DISCOURS REPUBLICAIN

     

    « L’Eglise est éternelle et la France ne mourra pas. L’essentiel pour elle, est de rester fidèle à ce qu’elle est et, par conséquent, fidèle à tous les liens qui l’attachent à notre église. C’est le cas et c’est pourquoi, quoiqu’il arrive, et quels que soit les dangers des évènements, quels que soit les crises, quels que soient les drames que nous allons traverser, par-dessus tout et toujours, nous savons où nous allons : nous allons, même quand nous mourrons, vers la vie. »

    Discours prononcé le 31 mai 1967, à la villa Bonaparte, devant la communauté française de Rome, par le général de Gaulle.

    Ce texte tombe à pic. Il semble écrit pour aujourd’hui, au moment où le pape renonce et où la France se sent d’humeur moribonde. Mais vous ne risquez pas de l’entendre.

    (Mais nous avons un nouveau pape !)

    De nos jours, aucun président, aucun homme politique, aucun député, ni même aucun journaliste, ne se sentirai assez libre pour exprimer des vérités de cette sorte. Celui qui l’oserait susciterait de hauts cris. Aussi personne ne le fera.

    Il n’empêche, nous avons appris que les forces de la mort ne l’emporteront sur l’Eglise (c’est une vérité d’évangile) et que, pour la France, l’essentiel est de rester fidèle à cette vocation particulière qui l’a fait ce qu’elle est (c’est donnée d’Histoire). Et quoiqu’on essaie de nous faire croire, c’est bien le cas : la France est fidèle à ce qu’elle est…

    Elle est capable de descendre dans la rue en plein hiver, en masse et paisiblement, pour défendre des choses importantes, des choses qui ne sont pas des revendications catégorielles, mais qui sont des questions de civilisation. Elle fidèle à ce qu’elle est puisqu’elle reste capable de défendre au-delà de ses frontières des intérêts qui ne sont pas égoïstes. On ne voit pas cela ailleurs…

    Il y a quelque chose d’indestructible dans ce pays. Il y reste encore des personnes qui pensent par elles-mêmes.

    Xavier PATIER  (écrivain)

     


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