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    L'Air du Temps

    Jérôme BOSCH (détail du Jardin des délices 1500)

    (Madrid Musée du Prado)

     

    I HAD A DREAM

     

    Sur fond d’actualité fortuite du 50e salon de l’agriculture, la presse s’est fait largement l’écho de l’apparition d’un nouveau spécimen de cochon, le cochon charcutier, à tête d’homme, à tête à claques.

    Dans la Sarthe, pays de mon enfance, pays des rillettes pur porc, je jouais aux trois petits cochons avec mes frères et sœurs, et je pensais n’avoir que le grand méchant loup pour agresseur.

    Le temps a passé, les races ont du se croiser, et voilà le cochon grand méchant loup. Ainsi vêtu, le cochon trouve chaussure à son sabot, il s’accouple à la sainte, femme libre de nos contrées démocratiques et laïcs, qui se soumet au cochon de façon irrésistible, irrépressible, archaïque, comme la belle à la bête (nouvelle version), la vierge au Minotaure… Il n’y a plus d’homme, mais ils restent des cochons…

    Mais on va dire « elle est libre »… Libre de retourner de son plein gré dans la cage aux habitudes, aux contraintes, aux dégoûts, comme le déplorait déjà La Boétie âgé de 18 ans en 1549.

    On s’amuse bien à Paris en 2013, on flirte avec le cochon haï, méprisé, on reluque la grenouille qui est sûrement la meilleure part du prince charmant (ou de ce qu’il en reste), on se fait griller les cils en entrouvrant les portes de l’enfer, on reconstitue la porcherie dans le salon, on reconstitue le petit théâtre des sinistres guerres dominants-dominés, armés-désarmés, riches-pauvres, hommes-femmes, bien au chaud dans son appartement, loin des misères qui accablent le monde et, c’est notre propos, les femmes, qui ont bien besoin qu’on continue le combat, qu’on ne relâche pas nos efforts.

    Donc la femme du cochon n’est pas la cochonne mais la sainte.

    J’avais déjà remarqué que la femme de Barbe-Bleue n’avait pas 7 maris.

    J’avais déjà remarqué tous ces couples mal assortis :

    -      Le mari de la femme voilée n’est pas l’homme voilé.

    -      La femme promise au vieillard n’est pas une vieillarde mais une jeune vierge.

    -      La femme de l’alcoolique ne boit pas.

    -      Le mari de la femme battue n’est pas un homme battu.

    -      Le promis de la femme excisée n’a subit aucune mutilation.

    Les femmes sont soumises dans le monde à des violences criminelles qui se transmettent de génération en génération, impunies, protégées par la loi des traditions diverses et variées qui autorisent toujours les hommes à agresser des femmes, à se rendre maître de leur destin, et jamais le contraire. « A had a dream » avec d’autres femmes, avec d’autres hommes, ensemble, différents mais unis. Que cela cesse maintenant !

    Dominique ISSERMANN.

    Extrait de : Figaro Madame

     

    Il ne faut rien généraliser.

    Il y des hommes avec des torchons sur la tête… J’en vois tous les jours.

    On ne connaît pas il est vrai d’hommes excisés…

    Mais il y de jeunes hommes mariés avec de vieilles femmes, (il est vrai : qu’elles ont la peau tirée, le nez refait, les seins remontés, les fesses et le ventre rabotés), mais elles ont toutes du fric ! Le sésame de notre époque.

    Il y a des hommes qui ne boivent pas et qui ont une femme qui boit.

    Il y a aussi des hommes sous la coupe de femmes, (soit qu’ils restent pour le fric, soit qu’ils restent pour le sexe !), mais ils obéissent comme des toutous…

     

    Liviaaugustae 


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    Monuments Romains

     

    Amphithéâtre de Pula.

    (Istrie, Croatie)

     

     

    La partie centrale de l’amphithéâtre est occupée par une arène de 67,90 mètres sur 41,60 mètres utilisée pour les combats de gladiateurs et les venationes (chasses d’animaux sauvages).

    Une partie de tribune orientale creusée dans la falaise a été rénovée en 1933.

    Originellement, l’amphithéâtre comportait une vingtaine d’entrées pour les spectateurs et disposait d’une galerie de distribution périphérique au rez-de-chaussée.

    Au-dessous de l’arène se trouvaient des salles souterraines contenant les machineries permettant de faire monter les gladiateurs, les cages d’animaux sauvages et des décors utilisés pour les différents spectacles.

    Aujourd’hui, dans le monument protégé et partiellement rénové, sont organisées diverses manifestations culturelles. Les tribunes peuvent accueillir jusqu’à 5000 spectateurs. Dans les parties souterraines de l’édifice est présentée une exposition permanente consacrée à l’oléiculture (l’olive) et la viticulture.


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    Histoire

    Statue d’Henri IV sur le Pont Neuf à Paris,

    Erigée à la Restauration, elle témoigne du rôle unificateur que Louis XVIII a voulu donner à Henri IV, le seul Roi qui pouvait fédérer Royalistes et républicains.

    Un bizet royaliste, s’est installé sur sa tête…

     

     

    ROI DE GLOIRE.

     

    « Eh quoi ! sont-ils donc loin, ces jours de notre Histoire

    Où Paris sur son prince osa lever son bras ?

    Ou l’aspect de Henri, ses vertus, sa mémoire,

    N’ont pu désarmer des ingrats ?

    Que dis-je ? Ils ont détruits sa statue adorée

    Hélas ! cette horde égarée […]

    N’en doutez pas, l’aspect de cette image auguste

    Rendra nos maux moins grands, notre bonheur plus doux ;

    Ô français ! Louez Dieu, vous voyez un Roi juste,

    Un français de plus parmi vous.

    Désormais, dans ses yeux, en volant à la gloire,

    Nous viendrons puiser la Victoire ;

    Et quand on parlera de ses vertus si chères,

    Nos enfants n’iront demander à nos pères

    Comment souriait le bon Roi ?

    V. HUGO

    (Ode 6, Le rétablissement de la statue d’Henri IV)


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    FAIRE-PART

     

    Je vous fais part de la  naissance de mon nouveau  blog sur Eklablog :

    Ce n’est encore qu’un bébé, pas très  élaboré, mais j’y travaille…

     


    (http://liviaaugustae.eklablog.fr)

     

    Un petit coucou de votre part serait le bienvenu.

    A bientôt donc sur eklablog, cependant  je garde encore sur over-blog :

    http://Liviaaugustae.fr


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    Philosophie du Viagra…

     

    Parmi toutes les gloses qu’on a faites à propos du Viagra, personne n’a souligné que les messieurs qui utilisent cette pilule le font principalement par altruisme. En effet ce n’est pas pour leur propre agrément qu’ils se surmènent de la sorte, mais pour celui de leur épouse ou de leur maîtresse. Quand à eux, ils sont faits comme tous les hommes : leurs besoins n’excèdent pas les limites de leur vigueur. Le malheureux stakhanoviste songera bientôt avec nostalgie qu’il serait plus heureux dans son fauteuil en lisant son journal et en fumant un bon cigare.

    Dès qu’on tâche de se rajeunir d’une façon ou d’une autre, on est en représentation. Ce n’est pas pour s’épater soi-même qu’on porte une perruque ou qu’on se fait greffer des cheveux sur le crâne, mais pour montrer glorieusement à autrui que le temps n’a pas de prise sur nous. De même est-ce pour leur plaisir que les adeptes de la musculation cultivent leurs biceps et leurs pectoraux, leurs dorsaux, leurs abdominaux jusqu’à avoir l’air de planches anatomiques ? C’est plutôt pour se faire admirer sur les plages et dans les piscines, pour écraser de leur impeccable plastique les bedonnants et les malingres.

    Même chose avec le Viagra. Nous qui aimons tant les statistiques et les sondages, nous devrions demander (sous le sceau du secret) aux messieurs qui s’en empiffrent s’ils éprouvent réellement le besoin de se dépenser plus que la nature ne leur permet. Je suppose que la plupart diraient non. A la vérité la fornication a finit partie des obligations sociales et du « standing ». Il ne s’agit pas d’éprouver de l’amour mais de le « faire », tout comme on « faisait » naguère l’Espagne, l’Italie, les îles grecques et les châteaux de la Loire. Après quoi on rapporte des diapositives que l’on montre aux amis que cela fait bâiller car rien n’est ennuyeux comme les polissonneries et les voyages.

    J’entends bien qu’il y a dans les  aphrodisiaques quelque chose qui ressemble de loin à l’élixir d’immortalité. D’où leur fascination sur les gens dont les forces déclinent ? Mais l’immortalité n’existe pas pour les hommes sauf, évidemment pour les académiciens, que cela n’empêche pas d’avoir des cheveux blancs (quand il leur en reste), de clopiner et de porter des lunettes.

    Jean DUTOUR

    Extrait de : Le siècle des lumières éteintes.

    Les photos et les récits de voyages des autres m’ont toujours ennuyé à mourir… Il fallait faire semblant de s’extasier sur tel ou tel chose… J’attendais avec impatience, le moment où l’on rallumerait les lumières et où l’on nous servirait les canapés, les petits fours, souvent accompagné de champagne !

    Rien que pour la deuxième partie, de ces mortelles soirées, je me suis obligée à   visionner, (en cachant mes bâillements) des châteaux, des plages lointaines, les îles machins etc…

    Quand aux polissonneries, parfois je n’y comprenais rien, il fallait que mon époux me les explique…

    Liviaaugustae


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