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    L’ECLAIRAGE ROMAIN

     

     

     

     

    Antiquité

     

    Lampe en bronze, avec réflecteur en palmette, milieu du 1er siècle après J.C.

    (Naples, Museo Archeologico Nazionale)

     

    Pour s’éclairer la nuit venue, on utilise le plus souvent de petites lampes à huile circulaires dans lesquelles trempe une mèche d’étoupe.

    Selon le niveau de vie de la famille, c’est luminaire sont en terre cuite, en bronze ou en métal précieux, et sont ornées de motifs géométriques ou de scènes figurées inspirées par la mythologie, les spectacles, la faune et la flore. Les représentations de combats de gladiateurs et les scènes érotiques sont parmi les plus prisées. Certaines lampes prennent aussi la forme d’une tête animale ou d’une figure grotesque.

    L’huile est versée dans la coupelle de la lampe avec un entonnoir, puis, à l’aide de petites pincettes la mèche usagée est coupée.

    Afin de pouvoir les porter de pièce en pièce, ces lampes sont souvent munies d’une anse et d’un couvercle.

    Les romains connaissent aussi les chandelles de cire ou de suif qu’ils placent dans des candélabres à pied posés par terre. Ces derniers peuvent porter plusieurs branches, et les plus imposants atteignent jusqu’à un mètre cinquante de haut. Il existe aussi des candélabres portant plusieurs lampes.

     

     

     

    Antiquité

     

    Support en bronze de lampes en forme d’arbre, époque augustéenne.

    (Naples, Museo Archeologico Nazionale)

     

    Pour éclairer les cours et les jardins, on fixe des torches en bois résineux à des statues ou à des arbres.

    L’éclairage est coûteux à Rome, car il nécessite d’utiliser beaucoup d’huile d’olive pour alimenter les lampes. Aussi les plus modestes s’arrangent pour ne pas s’éclairer en se couchant à la tombée de la nuit.

     

    C’est une très jolie idée, cela crée une certaine atmosphère, douceur et mystère… Il paraît que les femmes sont plus belles à la lumière des chandelles !

    Liviaaugustae

     

     


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    POUR LE TABLEAU DU SAMEDI

     

     

    Ciels tourmentés, ciels sereins, ciels d’été ou ciels de neige,

    En bleus, en ors, en rouges, ils ont tous levé les yeux vers les cieux…

    J’ai choisi de vous offrir les ciels de quelques peintres que j’aime !

     

    Liviaaugustae

     

     

    Art

     

     

    Le dénicheur de moineau (Watteau)

    (Edimbourg National Gallery of Scotland)

    « Un beau ciel bleu et or, où traînent des écharpes de nuages blancs… donnant de la profondeur au tableau »

     

     

     

     

    Art

     

    Coup de vent, devant Frascati (le Havre) Eugène Boudin (1896)

    (Petit Palais Paris)

    « Le vent de mer,  ébouriffe les nuages, et bouscule la mer… »

     

     

     

    Art

     

     

    Crépuscule sur le bassin du commerce au Havre vers (1892-1894)

    Eugène Boudin

    (Le Havre, Musée d’Art Moderne André Malraux)

    « Tout est calme ! Le crépuscule s’enveloppe de nuages roses crémeux, au-dessus du port… »

     

     

     

    Art

     

     

    Bordighera, Claude Monet (1884)

    (The Art Institute of Chicago)

    « C’est l’été, le ciel bleu se contemple dans la méditerranée… »

     

     

     

    Art

     

     

    Meule, effet de neige le matin, (1890) Monet

    (Boston Museum of fine Arts)

    « Ciel blanc de neige, soleil pâle, ombre qui se traîne… »

     

     

     

    Art

     

     

    Yacht, s’approchant des côtes, vers 1838-1840, de William Turner.

    (Londres, The Tate Gallery)

    (Dans un grand embrasement,

    « Le soleil se noie dans son sang qui se fige » : Baudelaire)

     

     

     

     

     

     


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    Des Saisons et des Jours

     

     

    Les mirabelles en août…

    (image wikipédia)

     

    Pour tout dire, depuis un certain temps on perd la boule. La terre n’a ni queue  ni tête.

    On peut acheter des confitures de Christine Ferber à Kyoto, les crèmes de la farmacia santa novella de Florence à Paris, les citrons Yuzu sur le marché Raspail… Non pas qu’il faille aller cueillir les bananes sous le bananier et le blues à Chicago, mais à force de mélanger les pistes, les fuseaux et les méridiens, les poulies de notre géographie intime ne savent pas où donner de la roue.

    Le monde se « benettonise ». Il bégaie en écho, s’endort sur la touche « reapet » de la photocopieuse. Bientôt tomberont des baobabs des serviettes Hermès et des Esquimau glacé ; surgiront de sous l’Antartique des congolais au chocolat ; du RER Les Halles, des pygmées en Tod’s.

    De temps en temps, il est bon de régresser poliment, de ressortir le moulin à café, et larguer les capsules, dresser les chandelles. De remettre chaque chose à sa place. Les cuisiniers derrières leurs fourneaux (et non devant les caméras), les trains sur les rails et l’œuf à la coque. Le made in France participe à ce rafraîchissement général, une jouvence raisonnable et un brin sensée.  Acheter proche de chez soi, dire bonjour aux gens que l’on croise ; cesser de consommer de l’eau minéral française à Sydney. Etre un brin rétrograde et retomber sur ses papattes.

    Le Made in France est une remise des pendules à l’heure, retrouver les bons chemins, les bons réflexes.

    Attendre la saison. Désirer les cerises de mai, les melons de juin, les mirabelles d’août.

    Prendre les autocars, les petites routes. Rejoindre l’Alsace, y goûter les confitures locales. Prendre le train de nuit pour Florence, et attendre près de la gare, l’ouverture de la farmacia novella ; les shetlands à Edimbourg, les bêtises à Cambrai. Le monde aura alors un sens nouveau, une belle dimension. On saura mieux accueillir, mieux désirer et donner. On redécouvrira les distances, les différences […]

    François Simon

    Extrait de : Madame Figaro

     

     

    Ce Mr Simon, à raison. Essayons d’écouter ses conseils !

    Retrouvons le goût des choses, rétrogradons la vitesse pour admirer le paysage, redécouvrons que la vie, finalement, vaut bien qu’on lui donne un petit coup de pouce…

    Liviaaugustae


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    Patrimoine

     

    Mercure enlevant sa sandale. (dit Cincinnatus Savelli)

    (Aujourd’hui au Musée du Louvre)

     

    D’un geste souple, il se penche et, de sa main ajuste sa sandale. Il est nu et son corps idéal traduit toute la puissance de l’athlète. Connu depuis le XVIe siècle, ce marbre somptueux est l’une des œuvres acquises, après bien des difficultés, par le Roi soleil auprès du prince Savelli, digne rejeton d’une famille romaine ruinée.

    Cincinnatus Savelli, ou Hermès rattachant sa sandale, c’est le nom de l’œuvre de 1m61 de haut, s’inspire d’une œuvre du sculpteur hellène Lysippe, créée vers 320 avant J.C.

    Le pendant du Cincinnatus, le Germanicus, aura les honneurs de la galerie des Glaces, tandis que le Cincinnatus sera placé au centre du salon de Vénus. Ils proviennent tous deux de la même collection Savelli.

     

     

     

     

    Patrimoine

     

    Germanicus vers 20 avant J.C. Achat par Louis XIV au prince Savelli en 1685.

    (Aujourd’hui au Musée du Louvre)

    Les deux Statues emprunteront la mer, contourneront l’Espagne, remonteront en longeant les côtes Atlantique de la France, jusqu’à l’embouchure de la Seine. Ensuite arriverons par voies de terre jusqu’à Versailles.

     

     


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    Billet

     

     

    Ces petits bras en collier autour du cou…

    C’est divin !

     

     

    Parents, quel métier !

     

    Parents, un métier ? Vous plaisantez ?

     Primo, si c’était un métier, il nous permettrait de gagner notre vie. Or jusqu’à preuve du contraire, nos petits chéris nous coûtent plus qu’ils nous rapportent. Les heures de nuit sont au même tarif que celles de jour (zéro euro). Quand aux 35 heures, aux vacances et aux RTT, « même pas en rêve », diraient nos ados préférés, qui sont des gouffres financiers, mais aussi ‘d’excellents investisseurs affectifs, il faut l’avouer. Etre parents, c’est faire l’expérience de la gratuité du don et de la richesse… de l’amour.

    Secundo, si être parent était un métier, on pourrait se reconvertir.

    Or quand on est parents, c’est pour la vie éternelle (« ça fait long, surtout vers la fin », dirait Woody Allen). L’avantage, c’est qu’on ne risue ni l’ennui, ni le chômage.

    Tertio, si c’était un métier, on pourrait apprendre. Il y aurait des « écoles de parents », des cours sans fin, des classes éclairées au néon , des récrés, des profs, des examens, des bulletin trimestriels, des tricheurs, des pitres et des fayots. Plutôt mourir. J’admets cependant que ce serait pratique, par exemple lorsque les parents vont récupérer leur rejeton à la gendarmerie, d’avoir suivi des cours sur « la parentalité, apprentissage de la joie parfaite ».

    Pas d’école, donc on apprend sur le tas. Au départ, à défaut d’expérience, on a des principes et des théories. Au fil du temps, si certains demeurent intangibles, la plupart font preuve de relativité : ce qui vaut pour l »aîné ne vaut pas pour le cadet, on fait du sur mesure. Avec un peu de bon sens et d’expérience, on s’en sort finalement mieux qu’avec des théories scolaires. […]

    Un métier est une œuvre économique, être parents est une œuvre d’amour qui requiert, comme le disait si bien le doux Saint François de Sales, « une once de sagesse, un tonneau d’intelligence et un océan de patience ». Et qui permet de grandir en humilité.

    On reste humble devant l’importance de la tâche et la hauteur de l’enjeu, humble devant la souffrance, l’échec, la maladie comme devant la réussite et le bonheur.

    Rares sont les métiers qui font grandir en humanité autant que cette œuvre-là !

    Un métier est une activité purement humaine. Etre parents est une œuvre à la fois naturelle (l’enfant est le fruit de l’amour de ses parents) et surnaturelle (l’enfant est aussi une collaboration entre l’homme et Dieu). Le Seigneur nous en confie la procréation et l’éducation, ce qui prouve au passage qu’il a un certain goût du risque.

    S’il nous confie cette mission périlleuse autant qu’exaltante, ce n’est pas pour nous occuper après le travail mais pour que nous en fassions des saints. Non point par de sublimes et brillantes théories, mais en leur montrant l’exemple, l’enfant ayant hérité de son très lointain cousin le chimpanzé sa fabuleuse faculté d’imitation. […]

    Juliette LEVIVIER

    Extrait de : Famille Chrétienne

     

     

     

    Par expérience, je sais combien c’est difficile d’être parents !

    Mais combien aussi, c’est merveilleux !

    Je ne ferais pas un dessin, vous qui me lirez, vous savez aussi…

    Liviaaugustae


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