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    Copie antique, un travail de romain.

    Le Doryphore, copie romaine de l’original de Polyclète

    (Musée Archéologique de Naples)

     

    Les romains ont nourris une grande passion pour les sculptures grecques, qu’ils ramenaient de Grèce pour les installer dans leurs villas et leurs jardins. Or, cet intérêt grandissant plus vite que le nombre d’œuvres disponibles, les artistes romains ont du copier les originaux pour satisfaire leur clientèle.

    Il ne faut pas déprécier ces sculptures ou les considérer comme de vulgaires contrefaçons car elles étaient de grande qualité.

     

     

    Copie antique, un travail de romain.

    Le Discobole, copie romaine de l’original de Myron

    (Musée National Romain)

     

     

     

    Copie antique, un travail de romain.

    Hercule Farnèse, copie romaine de l’original de Lysippe, provenant des thermes de Caracalla à Rome.

    (Musée Archéologique de Naples)

     

    La copie stricte est réalisée en atelier à partir de la technique de reproduction dite de mise au point. A l’aide d’un fil à plomb fixé sur les points les plus saillants, on prenait la mesure de plusieurs points que l’on reportait sur le bloc de marbre. Ensuite on perçait des trous à l’aide du trépan jusqu’à la valeur mesurée, repaire pour l’achèvement de l’œuvre. Ce procédé a été mis en œuvre de façon industrielle par les romains. Certains éléments ont été rajoutés, les positions des membres ont parfois été adaptées pour facilité le transfert de technique.

     

     

    Il est de bon ton de cracher  sur lesdites copies romaines.

    Les « sculpteurs » d’aujourd’hui nous offrent : des lapins en ferraille, des bonshommes en plastiques colorés, des poubelles renversées… et toutes ces horreurs figurent en bonne place dans les musées internationaux.

    Ce sont des « originaux » !

    Liviaaugustae

     

     


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    « Et pourtant, nous avons laissé des monuments impérissables… »

    Anonyme grec

    La sculpture était l’art favori des grecs. Ils élevaient des monuments en l’honneur des dieux, pour commémorer une victoire (la célèbre Victoire de Samothrace), pour commémorer des rites sacrés (frises du Parthénon) : mais c’est toujours l’homme qu’ils représentaient. De la combinaison de certains traits naissait l’homme idéal façonné par les sculpteurs. Ces œuvres témoignent encore de la foi des grecs dans les donc miraculeux de l’homme.

    Les romains admirateurs des grecs, qu’ils avaient pourtant vaincus et conquis, copièrent avec bonheur l’art statuaire grec. C’est grâce à eux que les œuvres des grands sculpteurs grecs sont arrivées jusqu’à nous.

    C’est le cas de Praxitèle que nous connaissons seulement par des copies romaines.

    Chez Praxitèle, la vision du réel se projette sur la forme idéale.

    L’athénien Céphisodote, père de Praxitèle, compose sont groupe d’Eiréné et Ploutos (La Paix portant la Richesse), la marque personnel du sculpteur est ici dans l’interprétation humanisée d’une allégorie politique.

     

     

    Praxitèle sculpteur de dieux...

    Eiréné et Ploutos

    (Antikensammlungen Munich)

     

    Praxitèle a certainement profité de cette ouverture vers le nouvel atticisme classique dont il va être le chantre. Il ne s’éloigne pas de sa ville natale Athènes, à laquelle il était très attaché.

    Il préférait le marbre et plusieurs de ses statues furent rehaussées de couleurs par un peintre illustre : Nicias. Indication précieuse car elle nous introduit dans la sensibilité de Praxitèle. Nous comprenons sa préférence pour l’adolescence et l’épanouissement féminin. Ainsi met-il au monde une génération de dieux jeunes et beaux.

     

     

     

    Praxitèle sculpteur de dieux...

    Satyre Verseur

    (Ludovisi Palais Altemps)

     

     

    Citons sa première œuvre : le Satyre verseur dont le succès nous est révélé par le nombre impressionnant de copies, grecques et romaines. Puis vient l’Apollon Sauroctone, qui va porter quelques années plus tard à l’extrême de la flexibilité.

     

     

     

    Praxitèle sculpteur de dieux...

    Apollon Sauroctone

    (Musée du louvre)

     

    Le sommet de sa carrière avant 350 : l’Aphrodite de Cnide.

     

     

     

    Praxitèle sculpteur de dieux...

    Réplique de l’Aphrodite de Cnide dite : Vénus du Belvédère

    (Musée du Vatican)

     

    Selon Pline l’ancien, Praxitèle avait réalisé deux versions de son Aphrodite et les habitants de Cnide n’ont pas hésité à installer la version déshabillée dans un temple qui lui était dédié.

    Toujours selon Pline, il aurait pris pour modèle la célèbre Phryné, faisant ainsi de sa maîtresse, le premier modèle connut de l’histoire de l’art. Autre œuvre maîtresse et tardive du maître : la statue d’Hermès portant l’enfant Dionysos, que Pline l’ancien a pu admirer à l’époque romaine.

     

     

     

    Praxitèle sculpteur de dieux...

    Hermès portant Dionysos enfant.

    (Musée archéologique d’Olympie)

     

     

     

     


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    Et si nous relisions Victor Hugo ?

    Victor Hugo vers 1875.

     

    Hugo dans un discours de 1855 avait rêvé de l’Euro :

     « Une monnaie continentale ayant pour point d’appui le capital Europe tout entier et pour moteur l’activité libre de 200 millions d’hommes, cette monnaie une, remplacerait et résorberait toutes les absurdes variétés monétaires d’aujourd’hui, effigies de princes, figures des misères ; variétés qui sont autant de causes d’appauvrissement ; car, dans le va-et-vient monétaire, multiplier la variété, c’est multiplier le frottement ; multiplier le frottement ; c’est diminuer la circulation. En monnaie comme en toute chose, circulation, c’est l’unité »

     

    Dans un article, paru chez : http://obraska.over-blog.fr

     

    C’était donc déjà le rêve de Victor Hugo ! 

    Il nous faut voter dimanche, 25 mai, pour élire des français dans les instances européennes…

    Nous aimerions avoir des hommes et des femmes, qui travaillent à l’avenir de cette Europe, et ne se contentent pas comme beaucoup aujourd’hui, (toutes nationalités confondus) de « pointer » dix minutes avant 18h30, pour avoir droit aux prestations énormes, que leur confère leur titre de « député européen » !

    Et comment croire à la bonne foi, de ceux qui nous disent qu’il faut « sortir de l’Europe, de l’euro », mais osent quand même se présenter à la députation européenne… où donc est la logique ? Sinon : le fric facilement gagné ? le titre ?

     

     

     

    Et si nous relisions Victor Hugo ?

    Sir Winston Churchill

     

    Il faut construire l’Europe, mais avec conviction.

    Winston Churchill disait :

     « Construire peut être le fruit d’un travail long et acharné.  Détruire peut-être l’œuvre d’une seule journée ». 

    C’est beaucoup plus difficile de bâtir que de détruire, alors arrêtons les démolisseurs !

    Bâtissons l’Europe que nous voulons!

    Liviaaugustae

     


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    L'arbre à pain

    Feuilles et fruits.

     

    L’arbre à pain (artocarpus alilis)  est un arbre de la famille des Moracées, originaire d’Océanie, domestiqué dans cette région pour son fruit comestible et aujourd’hui largement répandu sous les tropiques. C’est une espèce proche du jacquier (Artocarpus heterophyllus).

    Son fruit est : le fruit à pain.

    Ce fruit est appelé uru dans la majorité des langues polynésiennes, en créole martiniquais et guadeloupéen : fouyapen ou fwiyapin.

     

     

     

    L'arbre à pain

    Fruits à maturité, prêts à être mangés.

     

    La fleur mâle est appelée « tôtôt » en Martinique et « popote » en Guadeloupe. Ces fleurs sont consommées confites.

     

     

     

    L'arbre à pain

    Feuille, fruit et inflorescence mâle.

     

    Les graines du châtaignier-pays, se consomment cuites à l’eau bouillante salée, elles sont consommées telles quelles, après les avoir pelées pour ôter la gaine brune qui les enserre.

    Différentes parties de la plante sont utilisées en remèdes créoles, aux Antilles françaises :

    -         Il est utilisé contre les brûlures de la peau sous forme d’emplâtre constitué par le fruit mûr et cuit.

    -         Contre l’hypertension sous forme de décoction d’une popote bouillie, dans 1 litre d’eau sucrée.

    -         La décoction des racines est utilisé comme un antiasthmatique, et contre certains troubles gastro-intestinaux de la grossesse, certaines douleurs buccales et dentaires, et également contre certaines maladies de la peau.

    -         En Polynésie, le latex du uru, était utilisé comme colle pour assurer l’étanchéité des embarcations, le tronc servant à confectionner des pirogues, et l’écorce servait à fabriquer le tapa.

    Texte et images de Wikipédia.

     

    Cet article de wiki sur lequel je suis tombée par hasard, m’a fait remonter le temps, le temps de mon enfance, nous allions, (les enfants) ramasser les popotes, dont nous étions friands avec parfois notre grand-mère,  parfois notre nounou, les deux savaient si bien les préparer !

    Les fruits de l’arbre à pain ne sont mûrs que durant les mois d’été. Il faut les cueillir à maturité, les éplucher, les couper en 4 morceaux, en prenant le soin d’enlever le cœur, qui est dur et non comestible, on les fait cuire dans de l’eau salée, recouvert de leur peaux.

    Si vous voulez en manger toute l’année, il suffit de faire juste blanchir, les tranches de ‘fouyapen » et de les congeler aussitôt refroidis. Quand vous voulez les déguster, il faut les faire carrément cuire. C’est garanti !

    Quand aux popotes, (fleurs mâles) on les ramasse aux pieds des arbres, elles sont toutes brunes, il faut les laver, les essuyer et les faire bouillir dans un sirop, puis ensuite, les  rouler dans du sucre de canne, et les faire sécher au soleil. Il n’y a plus qu’à déguster, un vrai délice !

    Si je connais bien le « fouyapen » pour en avoir si souvent mangé, les remèdes créoles, jusqu’à ce jour m’étaient complètement inconnus. Et je n’ai jamais différencié les arbres à pain des châtaigniers.

     

    Liviaaugustae

     

     


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    Orage au-dessus de la ville

     

    Ce soir, l’orage gronde au-dessus de la ville, comme un gros chat en colère, on a l’impression qu’il appuie sur le ciel noir ses pattes aux griffes en zig zag  pleine de feu.

     

    Mais le soleil tient bon et se refuse à céder la place, c’est un soir un peu flou, un arc-en-ciel se profile au nord, à l’ouest, la pluie tombe rageusement entre deux rais de soleil.

     

     

     

    C’est un peu l’histoire du monde qu’écrivent pour nous les éléments,  ce soir : larmes, colère et puis l’arc-en-ciel qui tend la main pour faire la paix, sourires !

     

    Liviaaugustae

     


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