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    « Ô, liberté, que de crimes commet-on en ton nom ! »

    Célèbre phrase de Mme Roland, montant sur l’échafaud, en 1793.

     

     

     

    Le petit prince martyr...

    Louis-Charles de France (Louis XVII)

    Un enfant heureux, à Versailles.

     

    Louis-Charles de France est le second fils de Louis XVI, ce n’était qu’un enfant comme tous les enfants, mais avec une charge énorme sur ses frêles épaules, la charge du Royaume de France, car après la mort de son frère aîné, - Dauphin de France -, il devient - Prince royal -. Et lorsque le roi est exécuté en janvier 1793, il est reconnu comme titulaire de la couronne  de France sous le titre de Louis XVII par les puissances coalisées et par son oncle le futur Louis XVIII.

     

     

     

    Le petit prince martyr...

    Louis XVIII au Temple

    (par Joseph-Marie Vien le jeune)

     

    Alors pour les révolutionnaires, il devient un danger.

    Il est destitué de son titre, enlevé à sa mère, et  mis sous la garde du cordonnier Antoine Simon et de sa femme, ces derniers sont chargés de lui faire oublier sa condition royal,  afin d’en faire un citoyen ordinaire.

    (Pas très difficile, avec un enfant de 7 ans apeuré de surcroît)

     

     

    Le petit prince martyr...

    Le petit prince et son geôlier

     

    La femme du cordonnier, (sans doute mère elle aussi), prend soin de l’enfant et veille à ce qu’il soit bien nourri. Mais Simon est appelé à d’autres fonctions.

     

     

    Le petit prince martyr...

    Louis XVII dans sa cellule.

     L’enfant est alors enfermé dans une cellule sans jour, il vit accroupi, il est dévoré par la gale et surtout par la tuberculose. Personne ne lui parle, ni ne lui rend visite, sa nourriture lui est servie au travers  d’un guichet.

    Son état de santé se dégrade très vite,  à l’âge de 10 ans, après trois longues années de captivité, il meurt  d’une péritonite tuberculeuse.

    Il est enterré dans une fosse commune, son oncle devenu Louis XVIII, fait rechercher la sépulture de son neveu, mais on ne put le trouver…

    Les révolutionnaires, au nom de la « liberté », ont condamné à mort cet enfant, et n’ont pas lésiné sur les horreurs qui lui ont été infligés.

    Il eut une mort lente,  avilissante au fond d’une prison.

    Son crime ? Il est né à Versailles et il était le fils du roi !

    Le grand-père maternel, voulut racheter ses deux petits-enfants, on ne lui vendit que la petite fille, Louis (appelé le jeune louveteau par les révolutionnaires), quand à lui étant considéré comme un danger pour la France, ils le gardèrent en prison jusqu’à ce que mort s’ensuive.

    Toutes ces horreurs furent commises au nom de la liberté !

     

    Louis XVIII, fait rechercher la tombe de son neveu, afin de l’enterrer religieusement, avec ses parents, mais le corps du petit garçon avait été jeté dans la fosse commune du cimetière de Sainte Marguerite, et recouvert de chaux…

    Cependant, son cœur fut prélevé, comme on le faisait jadis pour tous les rois, par le Dr  Pelletan ayant des sympathies royalistes, qui le remit à Monseigneur de Quélen archevêque de Paris. Mais durant les Trois Glorieuses, l’archevêché est pillé et le cœur dit de « Pelletan » passe de mains en mains.

    En 1895, Edouard Dumont, petits-fils du Dr Pelletan remet le cœur au duc de Madrid, Charles de Bourbon, prétendant légitimiste au trône de France, par l’entremise de Me Pascal et du comte de Maillé.

    Et ce n’est qu’en 1975 que l’urne contenant le cœur de Louis XVII rejoint le Mémorial de France, dans la chapelle des Bourbons, en la Basilique Saint-Denis.

    En 1999-2000, l’analyse de l’ADN, établit un lien formel de parenté entre le cœur  de France et l’urne des Habsbourg.

     

     

     

    Le petit prince martyr...

    L’urne contenant le cœur de Louis XVII, exposé dans une stèle, dans la chapelle des Bourbons en la Basilique de  Saint-Denis.

     

    (Images wikipédia)

     

     

     

     


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    Aujourd’hui, 29 novembre, 1er dimanche de l’Avent, sur le chemin de Noël, avec la chorale des anges de Santa Maria delle Grazie.

     

    Pour écouter, en accompagnement,  l’inoubliable  « Et incarnatus est »  de Mozart, chanté par Barbara Hendricks, clic sur le lien ci-dessous :

    https://www.youtube.com/watch?v=ULjb9UfXNGE 

     

     

     

    La chorale des anges...

    Le concert des Anges (détail d’une fresque datant de 1534 à 1536)

    Sanctuaire de Santa Maria delle Grazie à Saronno (Italie)

     

     

    Adventus, en latin, signifie « avènement ». Le temps liturgique de l’Avent est consacré à une ardente préparation de la venue du Seigneur.

    Il commence le quatrième dimanche avant Noël. Marqué par une absence de tonalité joyeuse, il utilise les ornements violets ; on se passe habituellement d’accompagnement musical pour les chants liturgiques, et d’ornementation florale.

    L’Avent célèbre le triple avènement du Seigneur : sa naissance à Bethléem dans le passé, sa venue dans les cœurs par la grâce, et son retour glorieux à la fin des temps. Dès le début de l’année liturgique, la triple référence au passé, au présent et à l’avenir, qui appartient à la structure de la liturgie ici-bas, est rendue manifeste.

    On passe sans heurt d’une année liturgique à une autre. Les derniers dimanches du temps ordinaire préparent à la Parousie du Seigneur et au jugement dernier ; la fête du Christ-Roi en est l’aboutissement. Le début de l’Avent considère surtout le dernier avènement du Christ (avenir).

    (Portail de l’église catholique)

     


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    « Par l’art seulement nous pouvons sortir de nous-mêmes »

    Marcel Proust

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Fantin Latour, autoportrait (1859)

     

     

    Ignace Henri Jean Théodore Fantin-Latour, connu comme Henri Fantin-Latour, né à Grenoble le 14 janvier 1836 et mort à Buré le 25 août 1904, est un peintre réaliste et intimiste, et lithographe français.

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Verre, gobelet et coupe de champagne (1860)

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Nature morte (1866)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Roses blanches, chrysanthèmes, pêches et raisins, sur nappe blanche (1867)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Coin de table (1873)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Nature morte aux pêches (1880)

     

     

     

    Mes tableaux du samedi...

    Vase de pivoines (1881)

     

    Texte et images wikipédia

     

     

    Je vous offre aujourd’hui, les natures mortes et tablées de Monsieur Fantin Latour, j’ai remarqué qu’il ne peint aucune bête dans ses plats et sur ses tables, tout est net !

    Il m’avait été dit, que les mouches, les papillons et autres insectes, étaient là pour donner de la vie aux natures  « dites mortes ».

    Je trouve que sans tous insectes, rampants et volants, ses tableaux sont  très vivants,  et peuvent se déguster avec les  yeux…

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     


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    Hier, je vous ai proposé la musique de Monsieur Samuel Barber, aujourd’hui pour sourire, dans un tout autre genre, je vous propose la  « musique carnavalesque   de Mr Bigot »

     

     

    Pour l’écouter clic sur le lien ci-dessous :

    https://www.youtube.com/watch?v=ccOR5Dk_7B8

     

     

     

    Le bigophone...

    Mr Bigot inventeur du bigophone.

    Avec sa bille marante il a bien l’air d’un inventeur de bigophone !

     

    Instrument populaire dérivé du Mirliton, qui ne produit aucun son par lui-même. C’est un instrument de « musique carnavalesque ».

     

     

     

    Le bigophone...

    Le Mirliton, ancêtre du bigophone…

     

    C’est la voix de l’exécutant qui fait vibrer une membrane solidaire du corps de l’instrument, lequel existe dans tous les formats et sous les formes les plus fantaisistes, imitant parfois celles des instruments classiques. L’effet amplificateur s’accompagne d’un nasillement caractéristique dont Offenbach entre autre, a exploité les ressources comiques. Les bigophonistes restent nombreux dans certains pays, tel l’Espagne, où ils forment de véritables orchestres symphoniques.

    (Dictionnaire Larousse de la musique)

     

     

    Il n’y a pas qu’en Espagne que le bigophone reste en nombre, car chez nous, il y a des formations de bigophonistes, (pour le carnaval, et fêtes locales) ainsi que des fabricants de bigophones, quelques modèles ci-dessous :

     

     

     

    Le bigophone...

    Un embout appelé « Kazoo » est ajusté ici à un cornet en papier

     

     

     

    Le bigophone...

    Toujours avec un « kazoo », on peut préférer le bigophone en forme de crocodile, fabriqué à partir  d’une  bouteille, n’est-ce pas plus ludique ?

     

     

     

    Le bigophone...

    Le bigophone...

    Au choix : Bigophones divers et variés…

     

    (Images wikipédia)

     

     

     

     

     

     


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    « La musique creuse le ciel. »

    Charles Baudelaire

     

     

     

    Adagio...

    Samuel Barber, photo de Carl Van Vechten (1944)

     

     

    Samuel Osborne Barber, né le 9 mars 1910 à West Chester en Pennsylvanie et mort le 23 janvier 1981 à New York, est un compositeur américain.

     

     

     

    Adagio...

    Sa maison d’enfance à West Chester en Pennsyvalnie

     

    Il commence à composer dès l'âge de sept ans. Il étudie à l'Institut Curtis à Philadelphie avant de devenir élève de l'Académie américaine de Rome en 1935. L'année suivante, il écrit son quatuor à cordes en si mineur, dont il arrangera plus tard le second mouvement — à la suggestion d'Arturo Toscanini — pour orchestre à cordes sous le nom Adagio for Strings, puis pour chœur sous le nom d'Agnus Dei ; ce mouvement deviendra très populaire.

    La popularité de l'Adagio a quelque peu occulté le reste de son œuvre. Aucune de ses autres pièces n'a connu le même succès, mais certaines sont régulièrement jouées et enregistrées. Toutefois, Barber est considéré comme l'un des plus talentueux compositeurs américains du XXe siècle.

    Il a évité les expérimentations de ses contemporains, préférant des harmonies et des formes plus traditionnelles. Son œuvre est mélodique et souvent décrite comme néo-romantique, bien que certaines de ses œuvres ultérieures fassent montre d'une utilisation magistrale d'effets percussifs, de modernisme et d'effets néo-stravinskiens.

    Il meurt à New York à l’âge de 70 ans.

     

    (Image et texte wikipédia)

     

     

    J’ai écouté cet Adagio cette semaine, sur Radio Classique, j’ai beaucoup aimé, ce morceau pour cordes. J’ai donc été en quête de la biographie de Mr Barber, ce musicien du XXe siècle, qui n’a pas suivi la mode, (c’est-à-dire casser la mélodie) il nous a laissé de merveilleux morceaux qui enchantent l’oreille…

    Pour écouter cet Adagio, clic sur le lien ci-dessous :

    https://www.youtube.com/watch?v=BGMwNe9WWmE

     

    Liviaaugustae

     

     


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