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    La Pentecôte c'était le 4 juin, mais je n'ai pu éditer ce joli tableau dimanche dernier pour cause de panne d'internet.

     

     

     

     

     

    « Ô Lumière bienheureuse, viens remplir jusqu'à l'intime le cœur de tous tes fidèles. »

     

    Hymne Veni Sancte Spiritus

     

     

    REgard sur l'art chrétien...

    La Pentecôte

     

     

     

    Marie, les Douze et quelques saintes femmes sont ici réunis au Cénacle et reçoivent le Saint-Esprit comme des langues de feu. Les visages, bien que graves, reflètent une joie profonde initiée par Marie. Ils lèvent lles mains pour prier et recevoir l'Esprit, mais visuellement, Marie semble les entraîner dans une farandole joyeuse.

     

    La présence ou l'absence de Marie à la Pentecôte n'est pas mentionnée dans les actes des Apôtres. Dans l'art catholique, elle est figurée environ une fois sur deux à la Pentecôte. Jamais dans l'art orthodoxe. Au contraire, les chrétiens d'Egypte, (icônes coptes), la mettent au centre de la Pentecôte.

     

     

     

    Engagé dans le Renouveau charismatique, François de Boissoudy renouvelle d'une manière convaincante l'iconographie chrétienne. Il innove avec liberté tout en restant entièrement fidèle à l'Evangile.

     

    Après avoir peint en couleurs, il a inauguré depuis quatre ans un style très spécial, le lavis d'encre sur papier, qui renonce à la couleur pour ne travailler qu'avec la lumière, symbole du Christ venu dans notre monde. En noir et blanc, avec des tons sépia et de légers éclats de rose, pourpre, bleu ou vert, à peine perceptibles mais qui font pétiller les œuvres. « La lumière est le signe de la présence divine. Je l'utilise pour exprimer l'effusion de l'Esprit , cette vie nouvelle que Jésus transmet à ses disciples. » dit-il.

     

     

    REgard sur l'art chrétien...

    Marie est toujours extrêmement juvénile chez Boissoudy, même trente trois ans après la naissance de Jésus. C'est elle ici qui semble entraîner tous les autres.

     

     

    REgard sur l'art chrétien...

    La gravité des visages après la disparition à leurs yeux de Jésus lors de l'Ascension, laisse peu de place à la joie procurée par l'Esprit-Saint.

     

     

    REgard sur l'art chrétien...

    Les langues de feu sont le signe dans l'iconographie chrétienne de la descente du Saint-Esprit sur les Apôtres, et de la présence depuis la Pentecôte dans le monde.

     

     

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

     

     


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    Regard sur l'art...

     

    Jean-François Millet

     

     

     

     

     

    Jean-François Millet né le 4 octobre 1814 et mort le 20 janvier 1875 est un artiste peintre, pastelliste, graveur et dessinateur français du XIXe siècle, l'un des fondateurs de l'école de Barbizon. Il est célèbre notamment pour ses scènes champêtres et paysannes.

     

     

    Regard sur l'art...

    L'Angélus

     

     

    Regard sur l'art...

    Les glaneuses

     

     

    Regard sur l'art...

    Bergère avec son troupeau

     

     

    Regard sur l'art...

    La fournée

     

     

    Regard sur l'art...

    Les planteurs de pomme de terre

     

     

    (Texte et images wikipédia)

     

     

     

    Il paraît que les tableaux de Millet sont tristes et sévères, moi j'aime beaucoup. Se sont de belles images de chez nous, images de la France éternelle, une sorte de paix se dégage des ses tableaux, lorsque l'on regarde l'angélus, on croit l'entendre sonner !

     

    C'est cette France qui se dilue aujourd'hui dans le mondialisme assisté !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     


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    Je vous offre ce texte d'une journaliste que j'apprécie beaucoup, un texte plein de bonne philosophie qui peut nous aider à prendre le temps de réfléchir au fond de notre caverne, pour essayer d'en sortir... pour replonger dans la réalité, afin d'être prêts à faire face aux mensonges que l'on nous distille en boucle !

     

    Il ne faut plus que nous donnions dans le panneau des fausses vérités ! 

     

    « Les mensonges les plus courts sont les meilleurs ! »

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

    Et comme nous le conseille Bossuet :

     

    « Il faut voir le monde tel qu'il est, et non tel que l'on voudrait qu'il soit ».

     

     

    La caverne de Platon...

    Buste de Platon, copie romaine d'un original grec du dernier quart du Ive siècle av. J. C.

     

    Il est généralement considéré comme l'un des premiers philosophes occidentaux.

     

     

     

     

     

    Avec sa caverne, Platon a fait le buzz. Depuis les calendes grecques, on étudie cette belle allégorie dont les enseignements sont toujours d'actualité. Il n'a pas prit une ride le vieux Platon !

     

    Pour ceux d'entre vous qui n'auraient pas révisé le bac de philo récemment, je me permets un petit résumé à la hache : « des hommes sont enchaînés dans une caverne souterraine, dos à la lumière. Il vivent dans un monde d'ombres ; de l'extérieur, il ne perçoivent qu'une faible lueur et des sons feutrés ? Telle est la condition de l'homme qui, enfermé dans les limites étroites du monde matériel, loin de celui des idées, vit dans un univers d'illusions et n'a pas une juste appréhension du monde réel.

     

    Imaginons qu'un de ces prisonniers soit libéré et accompagné vers la sortis. La confrontation avec l'extérieur sera difficile. Il souffrira mais, peu à peu, parviendra à percevoir le réel avec une acuité nouvelle. Telle est la condition de l'homme qui, s'extrayant du monde des illusions, parvient à celui de la connaissance, de la vérité, de la justice et du bien.

     

    Imaginons maintenant que cet homme redescende dans la caverne. Les autres prisonniers, incapables d'assimiler son expérience et d'en supporter les répercussions, le recevront fort mal : « ne le tueront-ils pas ? », se demande Platon.

     

    « Ces étranges prisonniers sont semblables à nous », nous dit Platon. Tiens donc ! Seraient-ils comme nous, enfermés dans un monde où les apparences comptent plus que la vérité ?

     

    Seraient-ils, comme beaucoup d'entre nous, enchaînés par l'opinion dominante, fascinés par le théâtre d'ombres chinoises que projettent les journaux, la télévision ou internet ? Seraient-ils prêt à croire, par exemple , que la télé-réalité reflète fidèlement la réalité ? Ou que l'identité sexuelle est un choix et non une donnée naturelle ?

     

    Ce qu'il y a de bien, dans la caverne, c'est qu'on y est au chaud et qu'on ne s'y sent pas seul : il y a foule, dans le monde des illusions... On est un peu à l'étroit, il y a une petite odeur de moisi, mais on s'y sent en sécurité. C'est très douillet les préjugés ! Et les apparences, quel confort ! Tant pis si l'on est confond opinion et vérité (ce que font tous les sondages avec l'approbation unanime des médias), si l'on se laisse manipuler par des idées trop simples pour être honnêtes, et si l'on s'habille en « prêt-à-penser », c'est moins cher et à la mode.

     

    Mais il ne faut pas prendre des vessies pour des lanternes. Il est temps de sortir de la caverne, de retrouver une liberté de pensée, de parole, d'action et d'omission (on appelle cela l'objection de conscience). Cela fait un peu mal au début, mais on s'habitue peu à peu. Il est vrai, comme le fait remarquer Platon, que l'on se trouve alors en décalage vis-à-vis des hommes des cavernes qui, affolés, ne songent qu'à nous faire la peau !

     

    N'ayons pas peur de nous confronter à la réalité. Le monde est bien plus beau que les hommes des cavernes ne le pensent ! Bien sûr, il y a du bon grain et de l'ivraie, mais la vérité est toujours préférable à l'illusion car elle est porteuse de vie.

     

    On ne se dirige pas correctement si l'on n'est pas de plein pied dans le réel. Comment être juste si l'on base ses jugements sur les préjugés ? Comment connaître les autres si l'on ne va au-delà des apparences, si l'on ne cherche pas à connaître la valeur de chaque personne, si l'on s'en tient à son statuts social, à sa réussite professionnelle ou à ses résultats sportifs ?

     

    La réalité, on ne la choisit pas, mais on peut choisir de vivre avec. L'homme n'évolue que lorsqu'il prend le risque de sortir de la caverne, lorsqu'il accueille la réalité comme elle est : aveuglante mais salutaire !

     

    Si l'un de vos ados passe son bac cette année, « revisitez » avec lui le mythe de la caverne. Parlez ensemble de la liberté intérieure, du discernement, de la conscience, des apparences, des préjugés.

     

    Platon a des « trucs à leur dire » à nos ados (et à nous aussi) ! Ses idées lui ont survécu, ce qui prouve que l'on s'est extirpé de la caverne, la sagesse a une permanence que n'a pas la matière.

     

    Merci Platon !

     

    Juliette LEVIVIER

     

     


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    « J'ai fait une pause forcée, arrêtée par une panne d'internet.

     

    Ouf ! Tout est rentré dans l'ordre.

     

    Je suis ravie de vous retrouver ! »

     

     

    Proverbes créoles...

    Le singe, un imitateur ?

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

    « Imité ka détin »

     

    Imiter déteint

     

     

     

    Moralité : L'imitation n'a pas plus de valeur qu'une couleur délavée. Copier un autre sonne faux.

     

     

    Proverbes créoles...

    Bla-bla-bla...

     

    (image internet)

     

     

     

    « Lang cé bon baton »

     

    La langue c'est un bon bâton

     

     

     

    Moralité : Pas besoin de bâton, les paroles suffisent, pour corriger ou blesser quelqu'un, parfois même plus violemment que le bâton !

     

     

    Proverbes créoles...

    Côtes de porc

     

    (image internet)

     

     

     

    « Tout cochon ni samdi ay »

     

    Chaque cochon a son samedi

     

     

     

    Dans les campagnes autrefois on tuait le cochon les samedis, et tout les cochons y passaient tôt ou tard.

     

    Moralité : On ne peut échapper à son destin, tôt ou tard il faut rendre des comptes !

     

     

     

     

     

    Trois proverbes créoles que j'apprécie beaucoup, ils sont tous au goût du jour, combien de jeunes et moins jeunes, imitent les stars, les modes, etc...

     

    Que de paroles infamantes sont véhiculées par les médias, ou internet détruisant un homme ou une femme qui déplaît ?

     

    Mais patience ! Un jour le tour de chacun arrivera !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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    « Mais, quand d’un passé ancien rien ne subsiste, après la mort des êtres, après la destruction des choses, seules, plus frêles mais plus vivaces, plus immatérielles, plus persistantes, plus fidèles, l’odeur et la saveur restent encore longtemps, comme des âmes, à se rappeler, à attendre, à espérer, sur la ruine de tout le reste, à porter sans fléchir, sur leur gouttelette presque impalpable, l’édifice immense du souvenir. »

     

    Marcel Proust

     

     

     

     

     

     

    La prière de la fin.

     

     

     

    Seigneur, endormez-moi dans votre paix certaine
    Entre les bras de l’Espérance et de l’Amour.
    Ce vieux cœur de soldat n’a point connu la haine
    Et pour vos seuls vrais biens a battu sans retour.

     

    Le combat qu’il soutint fut pour une Patrie,
    Pour un Roi, les plus beaux qu’on ait vus sous le ciel,
    La France des Bourbons, de Mesdames Marie,
    Jeanne d’Arc et Thérèse et Monsieur Saint Michel.

     

    Notre Paris jamais ne rompit avec Rome.
    Rome d’Athènes en fleur a récolté le fruit,
    Beauté, raison, vertu, tous les honneurs de l’homme,
    Les visages divins qui sortent de ma nuit :

     

    Car, Seigneur, je ne sais qui vous êtes. J’ignore
    Quel est cet artisan du vivre et du mourir,
    Au cœur appelé mien quelles ondes sonores
    Ont dit ou contredit son éternel désir

     

    Et je ne comprends rien à l’être de mon être,
    Tant de Dieux ennemis se le sont disputé !
    Mes os vont soulever la dalle des ancêtres,
    Je cherche en y tombant la même vérité.

     

    Écoutez ce besoin de comprendre pour croire !
    Est-il un sens aux mots que je profère ? Est-il,
    Outre leur labyrinthe, une porte de gloire ?
    Ariane me manque et je n’ai pas son fil.

     

    Comment croire, Seigneur, pour une âme que traîne
    Son obscur appétit des lumières du jour ?
    Seigneur, endormez-la dans votre paix certaine
    Entre les bras de l’Espérance et de l’Amour.

     

     

     

    Charles MAURRAS

     

     


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