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    On se pose souvent la question de savoir ce que devient l'âme une fois que nous sommes partis manger les pissenlits par la racine ?

     

    Je vous offre un Paradis beaucoup plus réel et sérieux que mon petit paradis/purgatoire publié hier !

     

    J'aime bien l'explication du père Jean-Robert Amorgathe, ci-dessous :

     

    Livia

     

     

    Ce Paradis dont rêve tout le monde...

     

    Le Paradis...

    Le Paradis tel que notre imagination humaine le conçoit...

     

    Cependant sur le plan artistique, je le trouve très beau et m'y verrai bien !

     

    (image internet)

     

     

     

    Le christianisme n’est pas simpliste – et la rigueur de nos textes et des enseignements qui en ont été tirés contraste avec la foisonnante imagination de nombreuses sectes, juives et chrétiennes, des premiers siècles ! Nous savons bien que le corps biologique se décompose – et nous croyons que quelque chose, que nous appelons l’âme – faute de mieux ! – demeure, une âme individuelle, singulière, celle de Jean, de Paul ou de Martine. A partir de là, tout discours, tout raisonnement ne peut guère être descriptif, car nous parlons de choses, de réalités, qui échappent aux sens et défient donc la description. J’ai souvent dit que « la vie éternelle est comme celle-ci, en infiniment mieux ! ». On ne peut gère en dire davantage.

     

    Les théologiens ont été plus bavards – c’est leur métier d’essayer d’expliquer l’inexplicable et de faire comprendre l’incompréhensible. Que se passe-t-il à la mort? La réflexion a longtemps été bloquée par deux verrous: une conception philosophique de l’âme et du corps, héritée des philosophes grecs (Platon) – et une conception du temps venant de la physique. C’est Joseph Ratzinger, comme théologien et comme préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, puis comme pape qui a le mieux balisé cette question débattue – un beau livre, traduit en français en 1979, et souvent réédité La mort et l’au-delà. (Ce livre est écrit avec maestria par Benoît XVI dont l'écriture est fluide et compréhensible par le commun des mortels - Livia)
    « Dans la mort, séparation de l’âme et du corps, le corps de l’homme tombe dans la corruption, alors que son âme va à la rencontre de Dieu, tout en demeurant en attente d’être réunie à son corps glorifié. Dieu dans sa Toute-Puissance rendra définitivement la vie incorruptible à nos corps en les unissant à nos âmes, par la vertu de la Résurrection de Jésus » (CEC 997).

     

    Il est difficile d’imaginer la vie éternelle ou d’en parler sur le mode descriptif. Le platonisme et son dualisme âme/corps et la conception du temps venant de la physique perturbent notre manière de comprendre l’au-delà de la mort et bloquent nos représentations. Si la description matérielle du Paradis est impossible, les analogies fonctionnent évidemment mieux : la plus classique est celle qui compare la mort à la naissance, avec le passage à une autre vie, plus forte, différente, pour laquelle on est fait. Une petite parabole mettant en scène des jumeaux qui discutent dans le ventre de leur mère est suggestive à ce sujet.

     

    Par analogie, imaginons des jumeaux qui discutent dans le ventre de leur mère :

     

    • Oh... comme c'est étroit ici ! Je n'arrive plus à bouger... Tu es devenu trop grand
      - Mais non, c'est toi qui as trop grandi ! Moi je suis plutôt mince !
      - Arrête de te moquer de moi ! Cela ne mène à rien ! Tout de même, tu as bien une idée de ce à quoi ça va aboutir ?
      - Je n'en sais rien moi !
      - Tu ne crois donc pas qu'il y a une vie après la naissance ?
      - Une vie après la naissance ? Tu y crois ?
      - Mais bien sûr que oui ! C'est bien le but de notre vie ici. Il faut grandir et se préparer pour qu'on devienne assez fort pour l'accouchement et pour la vie après la naissance.
      - Tu es fou ? C'est complètement absurde ça, une vie après la naissance. Et ça se passerait comment là-bas ?
      - Je ne sais pas trop moi. Mais de toute façon plus lumineux qu'ici. Et peut-être que nous allons être capable de marcher et de manger par la bouche, et tout le reste.
      - Ouah... quelle bêtise ! Marcher, ça ne marche pas du tout ! Et manger avec la bouche, bizarre, comme idée ! Nous avons le cordon ombilical qui nous nourrit. Déjà ce cordon est trop court pour se promener avec !
      - Mais si ! Bien sûr que si c'est possible ! Évidemment il y a aura des différences.
      - Mais personne n'est revenu de là-bas ! Personne ! Tu as bien compris ça ? Donc avec la naissance la vie se termine. D'ailleurs je trouve cette vie assez douloureuse et assez sombre.
      - Même si je ne sais pas trop comment cela se passera après la naissance, de toute manière on va finalement voir notre mère !
      - Notre mère ? Tu y crois toi ? Elle où notre mère ?
      - Ben ici. Partout, autour de nous ! Sans elle on ne pourrait même pas vivre!
      - Bah ! Je n'ai jamais rien remarqué d'une mère, donc elle n'existe pas non plus !
      - Mais si. De temps en temps quand nous sommes bien tranquilles j’entendais comme une voix qui était inaccessible, mais en même temps très proche de nous. Je pense qu’on la verra un jour. Comme il me tarde de la voir et de la connaître !
      Nous sommes certainement faits pour cette vraie vie en Dieu au Paradis même si nous ne sommes naturellement pas capables de l’imaginer à partir des réalités de ce monde […]

     

     

     


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    C'est en feuilletant mon album de photos et en constatant le nombre de personnes de mon entourage qui s'en sont allées, que j'ai eu l'idée – d'essayer – de voyager dans l'au-delà...

     

    Si l'Enfer est déjà discernable sur la Terre – on en a une idée – pendant les guerres, les maladies, les deuils et aussi dans les assassinats qui jalonnent notre vie depuis quelques années...

     

    Mais ce n'est qu'une vue humaine décrite avec de pauvres mots !

     

     

     

     

     

     

     

    L’adieu
    J’ai cueilli ce brin de bruyère
    L’automne est morte souviens-t-en
    Nous ne nous verrons plus sur terre
    Odeur du temps brin de bruyère
    Et souviens-toi que je t’attends
     

     

    Guillaume Apollinaire

     

     

    En bas... la terre !

     

    (Image internet)

     

    Cela fait longtemps que je flotte entre deux mondes, autour de moi c'est un azur profond avec un matelas de nuages qui masquent parfois la vue, mais quand ce matelas, sous l'effet des vents se déchire c'est magnifique, je peux contempler alors cette belle terre toute ronde et toute bleue. Tout scintille en bas et c'est si beau que j'ai le cœur serré de l'avoir quittée !

     

    Le soir, tandis que le ciel au-dessus de moi se pique d'une myriade d'étoiles, le soleil, en bas se couche en teintant les nuages de rouge, il résiste longtemps à la nuit qui descend, puis d'un seul coup, ramasse ses rayons et s'enfonce dans la mer... Séléné alors emplit le ciel, ronde, belle et lumineuse, elle est si proche que j'ai l'impression que je pourrais la toucher.

     

    J'ai vu passer des ouragans qui détruisaient ce que les humains avaient construit avec tant de peine, mais qu'ils rebâtissaient aussitôt, comme les fourmis quand on donne un coup de pied dans leur fourmilière, j'ai aussi vu tomber des tonnes de neige et je me demandais si elle n'allait pas ensevelir la terre et puis un jour, des oiseaux sont arrivés du fond de l'horizon bleu, les arbres se sont couverts de feuilles, de fleurs et puis de fruits, c'était le printemps, puis l'été en bas.

     

    Ici, pas de changement, la vie est monotone.

     

    La vie ? Quelle vie ? Peut-on parler de vie ici ?

     

    Ce que je regrette le plus, c'est d'avoir dû abandonner les miens, mais je peux les voir parfois, il y a des pans de ma vie antérieure qui m'apparaissent, alors j'ai mal quand ils sont malades et souffre quand ils souffrent.

     

    Depuis combien de temps suis-je ici et combien de temps y resterais-je ?

     

    Mais le temps existe-t-il encore ? On ne parle plus d'années ni d'heures, ni de minutes et... même pas de siècle !

     

    Je suis entré dans – l'Eternité !

     

     

    Le Paradis (détail)

    Fra Angelico

    Quand j'étais en bas, javais espéré entrer au Paradis, mais saint Pierre tenant la clé, était devant la porte dorée, et ne m'y a pas admis, il fallait m'a-t-il dit : faire mes preuves...

    Le Paradis sera pour plus tard, du moins je l'espère!

    Cet entre-deux, je suppose que c'est ce que l'on appelle en bas – le Purgatoire – c'est sans doute ici que l'on purge une peine afin de régler toutes les fautes, commises durant notre vie terrestre.

    Livia

     


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    Dans le jardin chez mes enfants, il y a un beau cerisier qui offre tous les ans de goûteuses cerises, la cueillette cette année a été très animée, et le panier bien garni.

     

    Ma belle fille m'a envoyé les photos de la cueillette.

     

    Je n'ai qu'un regret c'est de pas être là-bas pour déguster les cerises en leur compagnie !

     

     

    Le temps des cerises...

    Grimpée sur l'échelle, une cueilleuse en pleine action...

     

     

    Le temps des cerises...

    Une branche généreuse...

     

     

    Le temps des cerises...

    Le panier de cerises joliment fleuri avec les roses du jardin...

     

     

    Le temps des cerises...

    La récolte...

     

     

     

     

     


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    C'est pour le 133ème Café Thé, De Brigitte allias écureuilbleu que j'ai écrit ce

    texte.

     

    Elle nous proposait de "broder" autour de la phrase de Pierre de Coubertin :

     

     

    "Chaque difficulté rencontrée doit être l'occasion d'un nouveau progrès."

     

     

    Avez vous déjà eu l'occasion de rebondir suite à un incident, un obstacle ou un

     

     

    problème ?

     

     

    Si oui, racontez le nous ; si non, vous pouvez imaginer une telle situation.

     

     

    J'ai donc imaginé cette situation...

     

     

    Rebondir !

    Une ruelle la nuit...

     

    (image pixabay)

     

     

     

    Les difficultés sont monnaie courante, tout le monde connaît.

     

     

    Mais rebondir et en faire un nouveau progrès, c'est une autre histoire !

     

     

    Et pourtant, tout un chacun peut le faire.

     

     

    C'était un soir de ce joli mai – comme on se plaît à le nommer – un soir gris, pluvieux

     

    et presque froid, j'avais pris une ruelle un peu sombre mais qui était un raccourci pour

     

    rentrer chez moi, courbée contre le vent qui voulait me l'arracher, je m'accrochais à mon

     

    parapluie, quand soudain me parvinrent des hurlements, des cris, des coups de

     

    sifflets... d'instinct, je m'arrêtais.

     

    Une galopade se fit entendre et la ruelle dans laquelle je me trouvais fut envahie par

     

    une horde de racaille fuyant la police, j'essayais de me faufiler sous un porche.

     

    J'étais tétanisée, qu'allait-il m'arriver ?

     

    J'espérais que les policiers arriveraient vite, afin que je puisse rentrer chez moi sans

     

    encombres et surtout sans bobos !

     

    Mais deux types à la mine patibulaire me repérèrent et se dirigèrent vers la porte où je

     

    me blottissais, mon cœur battait à tout rompre, j'avais envie de courir, mais mes jambes

     

    ne me portaient plus, j'avais l'impression d'être enracinée au sol... ils s'approchèrent et

     

    me demandèrent sans rire de leur « filer mon sac », je ne pouvais toujours pas bouger et

     

    les regardais comme hébétée, une gifle monumentale me fit ribouldinguer la tête, alors

     

    là, prise d'une rage froide, je balançais mon sac à provision plein de boites de conserve

     

    dans la tronche du gifleur. Il ouvrit de grands yeux et tomba la tête la première, le

     

    second un peu interloqué fit quelques pas en arrière, devant la furie hurlante que j'étais

     

    devenue... cependant la surprise ne jouant plus, il ne se laisserait pas faire,

     

    heureusement, deux policiers attirés par mes hurlements se précipitèrent et

     

    empoignèrent celui qui était debout.

     

    L'autre quidam qui se réveillait doucement en essayant de se remettre sur pied, fut

    cueilli aussi.

     

    Cependant, je n'étais pas sorti de l'auberge, il fallut que je raconte aux policiers ce qui

     

     

    c'était passé, c'est alors que mes tremblements reprirent, je tournais de l'œil et tombais à

     

    mon tour la tête la première !

     

    Je me réveillais dans une ambulance qui m'amenait à l'hôpital, tandis qu'un infirmier

     

    prenait ma tension. Je m'avisais alors que j'étais couverte de sang et qu'une énorme

     

    migraine me serrait le crâne, l'infirmier m'expliqua que j'allais être gardé en observation

     

    pour la nuit, car je m'étais blessée dans ma chute et ma tête avait heurtée le trottoir, il

     

    fallait faire des radios pour être sûr que tout allait bien.

     

    Le lendemain, le médecin m'annonça que ce n'était pas trop grave, mais que j'avais le

     

    nez cassé, ce qui avait entraîné un œdème qui me défigurait, il me faudrait donc du

     

    repos me dit-il.

     

    Finalement je ne me sortais pas trop mal de cette nuit de cauchemar, j'avais pu rebondir

     

    pour me tirer de ce mauvais pas et la police grâce à ma présence d'esprit, avait arrêté

     

    deux dangereux individus qu'elle recherchait depuis longtemps déjà !

     

    Livia

     

     


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    La vie renaît...

     

    Balade sous la pluie dans la ville qui revit...

     

    (Image pixabay)

     

     

     

    Nous voilà à peu près dé-confinés, depuis le mercredi 19 mai.

     

    La vie reprend ses droits tout doucement.

     

    Quel plaisir de voir que les cafés et restaurants ont ressorti les tables en terrasse.

     

    Toutes les boutiques ont rouvert leurs portes et dans leurs vitrines, débarrassées de leurs masques, le printemps et l'été vestimentaire s'affichent pour attirer les chalands et bien qu'il avait été dit que c'était des commerces non essentiels, leur réouverture fait très plaisir !

     

    Les théâtres et cinémas, rouverts eux aussi, nous offrent les derniers films et pièces sortis exprès pour notre plaisir.

     

    La ville revit, on peut entendre et même voir battre son cœur, on peut donc reprendre les balades nez (masquées) au vent dans les rues et même parfois à cinq heure, s'attabler à la terrasse de la pâtisserie pour déguster un délicieux thé accompagné d'un petit gâteau, on en avait envie depuis deux ans déjà !

     

    Bien sûr pas question ni de bisous ni même de poignées de main, mais malgré le temps morose de mai, on sourit de tous nos yeux derrière nos masques... on trouve la vie plus gaie, en espérant que ce virus de malheur n'en profite pas pour refaire une incursion parmi nous.

     

    On a l'impression que les oiseaux chantent plus fort, que les arbres s'ébrouent avec volupté et scintillent sous les averses, mais on a surtout l'impression de revivre ! Et comme c'est une impression délicieuse, on se dit alors : pourvu que cela dure toujours. C'est si bon de vivre !

     

    Livia

     


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