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    J'ai trouvé au fil des pages d'une de mes revues, la recette de l'incontournable « Christmas pudding » que les anglais réalisent pour la fête de Noël.

     

    On prépare ce pudding le dimanche précédent l'Avent, ce jour est appelé : "stir-up Sunday" : le dimanche du mélange.

     

    Alors, si vous souhaitez le confectionner, c'est le moment de vous y mettre, car l'Avent commence le dimanche 29 novembre...

     

    Ils mettent du « suif » (graisse de rognon de bœuf ) dans ce gâteau. Beurk ! De toutes façons, on ne trouve pas ce « suif » chez nous, alors on conseille d'y mettre du beurre à la place, ce beurre fait grimacer les anglais qui trouvent « que çà gâche leur pudding » !

     

    Je vous souhaite bonne dégustation, si vous décidez de le réaliser, d'après la recette donnée ci-dessous.

     

    Je vais m'en abstenir et garder pour le dessert de Noël la bûche bien de chez nous et au chocolat tant que faire se peut.

     

    Livia

     

     

    Le christmas pudding...

    Le pudding anglais.

    C'est vrai qu'il a l'air appétissant en photo... quand on ne sait pas ce qu'il contient !

     

     

    Si l'aspect de cette spécialité anglo-saxonne n'est pas du meilleur goût pour nous Français, ce dessert traditionnel de Noël est pourtant ultra savoureux et réconfortant. On craque pour la saveur épicée, la texture humide et fondante du Christmas pudding !

    Qu'est-ce que le Christmas pudding ?

    En Angleterre et en Irlande, le Christmas pudding est le dessert traditionnel de Noël. Préparé à base de pain rassis, ce gâteau réconfortant en forme de dôme, est très économique.

    Il doit être réalisé plusieurs jours, voir plusieurs semaines à l'avance puis conservé au frais pour que ses saveurs se développent au mieux. Les anglais ont pour coutume de s'y mettre le dimanche précédant l'Avent. Soit plus de 5 semaines avant le réveillon ! Ce jour sacré est appelé "stir-up Sunday" : le dimanche du mélange. Chaque membre de la famille est en effet invité à malaxer la pâte et à faire un vœu.

    Certains foyers glissent également dans la préparation une bague ou une pièce de monnaie qui apportera la prospérité ou un mariage à celui ou celle qui la trouvera.

    Christmas pudding : les ingrédients nécessaires pour réaliser la véritable recette

    La recette traditionnelle du Christmas pudding est composée de 13 ingrédients censés évoquer le Christ et ses douze apôtres.

    Parmi eux, le pain rassis réduit en chapelure bien sûr, mais aussi de nombreux fruits séchées, majoritairement des raisins secs blonds et bruns, appelés plums en anglais, ce qui lui vaut son autre nom, le Plum pudding. Il contient aussi des épices (de la cannelle, des clous de girofle, de la cardamome, du gingembre), des pommes râpées pour apporter du moelleux, des zestes d’agrumes (citrons et oranges) pour l'acidité, de la farine, de la cassonade, de l'alcool qui permet notamment de conserver les ingrédients (whisky ou cognac et bière) et des œufs.

    Sans oublier l' indispensable "suif" : la graisse de rognons de bœuf. Ce produit, très difficile à trouver en France pourra être remplacé par du beurre. Mais le résultat final sera moins savoureux d'après les anglais !

    Nos conseils pour préparer le Christmas pudding

    Si vous n'avez pas de pain dur, achetez-en au minimum deux jours en avance pour qu'il ait la bonne texture le jour de la préparation.

    Pour éviter que le clou de girofle ne soit trop présent et anesthésie le palais, de nombreux chefs conseillent d'utiliser les mélanges de 4 épices que l'on trouve tout prêts dans le commerce.

    Vous pouvez remplacer la cassonade par de la vergeoise ou du sucre muscovado.

    Pour ce qui est de l'alcool, choisissez de la bière brune comme par exemple la Guinness, du brandy (cognac) ou du whisky. Si vous n'en buvez pas, ou s'il y a des enfants à table, il est possible de remplacer les alcools par du jus de pomme.

    Comment réussir la cuisson du Christmas pudding ?

    Après avoir fait gonfler toute une nuit les raisins secs dans la bière et le brandy et avoir mélangé tous les ingrédients dans une jatte jusqu’à obtenir une pâte homogène, vient l'étape fastidieuse de la cuisson.

    Ce dessert, unique en son genre, se cuit au bain-marie dans un saladier en verre ou en terre cuite. Ce qui lui donne cette forme de demi-sphère. Choisissez un récipient d'une contenance d'1,5L et possédant un rebord. Versez la préparation à l'intérieur et tassez bien. Avant de placer le pudding dans votre cocotte, couvrez-le avec deux feuilles de papier d’aluminium puis ficelez le tout afin que le dispositif soit étanche. Créez une anse avec la ficelle qui vous permettra de sortir votre pudding de la casserole.

    Pas moins de 8 heures de cuisson dans de l'eau frémissante sont ensuite nécessaires ! N'oubliez pas d'ajouter de l'eau régulièrement. Son niveau doit-être maintenu à mi-hauteur.

    À la fin de la cuisson, laissez refroidir votre pudding puis placez-le au frais, sans le démouler, jusqu’au jour J.

    Comment réchauffer un christmas pudding ?

    Le Christmas pudding se sert tiède. Vous devrez donc le réchauffer le jour de Noël en le plaçant à nouveau au bain-marie durant 2 heures. La méthode est la même que pour le cuire.

    Comment bien flamber son Christmas pudding ?

    Démoulez votre pudding dans le plat qui servira pour le service. Faites chauffer dans une casserole le brandy ou le whisky. Faites flamber l'alcool en craquant une allumette et versez-le immédiatement sur le pudding. Apportez votre dessert de Noël à table et attendez que les flammes s'éteignent avant de servir. Cette étape symbolise la passion du Christ.

    La recette du brandy butter pour agrémenter le Christmas pudding

    Le brandy butter est une préparation anglo-saxonne, sucrée et crémeuse, réalisée avec du cognac (brandy en anglais), du beurre doux et du sucre. Elle est traditionnellement proposée pour napper le Christmas pudding.

    Pour la préparer, vous devrez battre le beurre et le sucre glace puis ajouter le cognac. Laissez reposer au frais.

    Si vous trouvez que le brandy butter est trop écœurant, accompagnez votre pudding d'une glace à la vanille ou d'une crème anglaise parfumée au brandy.

    Je vous souhaite bonne dégustation si vous décidez de le confectionner !

     


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    Saint Roch et Covid...

     

    Statue de saint Roch en l'église Saint-Germain-et-Saint-Louis

     

     

    Saint Roch est en principe fêté 16 août, mais peut-être qu'avec une petite prière il pourrait nous délivrer du Covid-19 ? Allez savoir ! Puisque rien n'est impossible à Dieu ! Cependant, pourquoi Dieu nous ferait-il une fleur ? A nous qui le crucifions sans arrêt et qu'on essaye de l'éradiquer dans le monde entier !

     

    Cela devrait être dans les cordes de saint Roch, puisqu'il était médecin, qu'il a soigné et guérit beaucoup de malades de la peste, cela ne coûte rien, pas besoin d'ordonnance, de pharmacie, ni de carte vitale, et...même pas de règlement en espèces sonnantes et trébuchantes !

     

    L'histoire de ce saint est absolument bouleversante et merveilleuse.

     

    C'est de lui que nous vient l'expression : « Saint Roch et son chien » quand on parle de deux personnes inséparables.

     

    Livia

     

     

    Saint Roch et Covid...

    Saint Roch intercédant pour les pestiférés auprès de la Vierge.

     

    Jacques-Louis David

     

    Saint Roch naquit à Montpellier, entre 1348 et 1350, en pleine guerre de Cent Ans, pendant la grande peste noire (qui dura deux ans et décima un tiers de la population occidentale). C’est l’époque des grandes famines et des massacres perpétrés par les grandes compagnies (troupes de mercenaires).

     

    Bien que Roch fût un prénom très courant en France et en Italie, il semble plutôt que ce saint était de la famille des Roch de La Croix, lignée devenue importante au XVIe siècle, sous le nom de Castries. Son père, Jean Roch de La Croix, dignitaire de la ville, en fut le premier consul, en 1363. Sa mère, Dame Libéria, était originaire de Lombardie. Fils désiré, et longtemps attendu, il passa une enfance dans un milieu profondément chrétien. Il fut baptisé au sanctuaire Notre Dame des Tables, qui était aussi le centre de la vie spirituelle, intellectuelle, administrative et sociale de Montpellier

     

    Il fit probablement ses études chez les pères dominicains, avant d’étudier la médecine. Il connut les terribles épidémies de peste de 1358 et 1361. A Montpellier, cette dernière fit jusqu’à 500 morts par jour, pendant trois mois.

     

    Orphelin à 17 ans, riche et instruit, il décida de partir pour Rome. Il distribua sa fortune aux pauvres, rejoignit le troisième ordre franciscain, revêtit l’habit de pèlerin, reçut la bénédiction de l’évêque de Maguelone et prit la route.

     

    Il emprunta probablement la voie francigène en direction de Rome. Il arriva à Acquapendente, à quelques jours de marche de la ville éternelle, en juillet 1367. Il y resta trois mois, car la peste y sévissait. Il mit en pratique l’enseignement médical qu’il avait reçu, en l’associant à des signes de croix et une invocation sur les souffrants, et obtint de nombreuses guérisons.

     

    Son charisme auprès des malades se révéla sans doute à ce moment-là. Etymologiquement, le charisme est un don fait par Dieu à un homme pour qu’il manifeste l’amour divin parmi les hommes. Il reprit son chemin pour Rome, lorsqu’il apprit qu’à Cesena, à l’opposé de sa direction, l’épidémie faisait rage. Il s’y rendit, faisant ce que Dieu attendait de lui au fur et à mesure de son pèlerinage, et obtint là encore des guérisons miraculeuses. Il arriva enfin à Rome, au début de l’année 1368, et s’occupa sans doute des malades à l’hôpital du Saint Esprit, ordre fondé par son compatriote, Gui de Montpellier. Un prélat, peut-être un cardinal, guéri par ses soins, ou témoin de guérisons miraculeuses (il pourrait s’agir de Gaillard de Boisvert, régent Pro Tempore de la Sacra Penitenzieria, à cette période) lui fit rencontrer le pape Urbain V, qui s’écria, en le voyant : «Il me semble que tu viens du Paradis !».

     

    Roch avait sans doute vu à Montpellier ce pape d’Avignon, qui tenta de réinstaller la papauté à Rome de 1367 à 1370, lorsqu’il était venu consacrer l’autel majeur de l’église du monastère Saint Benoît, future cathédrale Saint-Pierre.

     

    Roch quitta Rome en 1370 pour s’en retourner vers sa patrie. Au mois de juillet 1371, Il était à Plaisance, à l’hôpital Notre Dame de Bethléem, près de l’église Sainte Anne, où il assista, guérit et réconforta les malades.

     

    Atteint par la peste, Roch se rendit péniblement jusqu’à un bois, à l’orée du bourg fortifié de Sarmato, pour y mourir. À cet endroit, une source jaillit et un chien lui apporta chaque jour un pain. Le maître du chien pourrait être le noble Gothard Pallastrelli qui allait devenir son disciple. Il aurait été, également, le premier biographe du saint, et l’auteur de son unique et vrai portrait conservé à Plaisance, en l’église Sainte-Anne. On rapporte également qu’un ange secourut Roch. Il recouvra la santé et retourna à Plaisance, auprès des pestiférés, faisant preuve d’un courage et d’une humanité remarquable.

     

    Il reprit sa route, mais les terres milanaises étaient le théâtre d’une guerre entre le Duc de Milan, Bernardo Visconti, son frère Galeazzo II, et la ligue constituée par le pape Urbain V, conduite par Amedeo VI de Savoie. Ce conflit dura de 1371 à 1375. Pris pour un espion, Roch fut arrêté à Broni, et transféré à Voghera par Beccaria, intendant militaire des Visconti.

     

    Sa renommée était déjà grande. De surcroît, il pouvait être identifié, grâce à sa marque de naissance en forme de croix sur la poitrine, par son oncle, gouverneur de la ville, ou l’un des plus proches collaborateurs de ce dernier. Mais, fidèle au vœu d’anonymat de tout pèlerin, Roch ne révéla pas son identité, et demanda à pouvoir reprendre son chemin, en tant "qu’humble serviteur de Dieu». Sa requête fut rejetée, et il fut mis au cachot.

     

    Son emprisonnement dura cinq ans. Selon la tradition, il ne dévoila son identité qu’à un prêtre, la veille de sa mort, survenue le mardi 16 août 1379.

     

    Saint Roch fut enterré avec dévotion à Voghera qui, immédiatement après sa mort aux alentours de 1382 lui consacra une fête. Sa dépouille, gardée dans l’église qui lui est toujours dédiée, fut volée, ou fit l’objet d’une transaction, en février 1485 (à l’exclusion de deux petits os du bras), et transportée à Venise

     

     


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    J'ai voulu dans cette petite historiette, intégrer les expressions avec les animaux, on se demande parfois, pourquoi ces derniers ont été mis à contribution ?

     

     

    La nuit tout les chats sont gris...

    La nuit, tout les chats sont gris !

     

    (image pixabay)

     

     

     

    Je l'ai rencontré un soir d'hiver, ce soir-là il faisait un temps de chien et un froid de canard, et bien que je sois à cheval sur les principes, je lui rendis le sourire qu'elle m'adressa, bien mal m'en a prit car elle en profita pour engager la conversation. Elle me raconta donc qu'elle attendait quelqu'un et que ce quelqu'un lui avait posé un lapin, elle attendait depuis bientôt deux heures et avait des fourmis dans les jambes ainsi que la chair de poule, en plus elle avait le bourdon de s'être fait larguée de la sorte, et rien ne lui avait mis la puce à l'oreille, elle pensait qu'il était arrivé quelque chose à celui qu'elle attendait, car c'était un homme aimable et doux comme un agneau, il n'avait donc pu la laisser faire le pied de grue dans la rue un soir d'hiver.

     

    Bien qu'elle me fit pitié, je regrettais déjà de lui avoir souri et de m'être arrêté, car elle avait l'air d'être bavarde comme une pie, elle ne semblait pas pourtant avoir une cervelle d'oiseau, je la croyais plutôt maligne comme un singe et rusée comme un renard, et bien qu'elle essayait de montrer patte blanche, je m'en méfiais, et je craignais, si je m'attardais, d'être fait comme un rat en tombant dans son guêpier...

     

    Mais quand je voulus m'éloigner, elle me fit des yeux de merlan frit ou brillaient quelques larmes crocodile et là j'eus l'impression qu'elle se comportait plutôt comme un requin qui voulait avaler une proie. Il fallait que je prenne le taureau par les cornes, il fallait absolument que je m'escapade et me débarrasse de cette inconnue collante, !

     

    Je lui souhaitais donc le bonsoir avec un sourire mi-figue mi-raisin, la laissant plantée là comme deux ronds de flan je m'éloignais rapidement.

     

    Livia

     


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     C'est durant l'été dernier, pour le jeu de Gigi http://gigoulette69.eklablog.com que j'ai écrit ce petit texte.

     

    Je vous propose cette escapade au soleil du Midi sur cette jolie place ombragée...

     

    Livia

     

     « Le déjeuner de famille est un plaisir pour moi ; il y a de la vie, de la chaleur, et tout cela sur le fond solide et touchant de l'affection vraie […] ».

     

    Sully Prudhomme

     

    Le repas sous les platanes...

     

    Repas sous les platanes

     

    Image pixabay

     

     

     

    Il fallait y insérer les mots ci-dessous :

     

    Grande – platane – terrasse – savoure – yeux – passe – miettes – sacré - pigeon. 

     

     

     

    Le repas sous les platanes.

     

    Une année lors de vacances, nous sommes descendus dans le Midi et nous nous sommes arrêté sur la Grande place d'Aix en Provence pour déjeuner, c'était l'heure sacrée du repas de midi. Nous avons choisi une table sous les platanes à la terrasse d'un petit restaurant pour goûter aux délices proposés sur le menu, les plats, présentés avec art étaient aussi un régal pour les yeux,

     

    Les pigeons se baladaient sans peur en trottinant autour des tables, pour picorer les miettes qui étaient tombées.

     

    Les heures passaient doucement dans la touffeur de midi, tandis qu'une fontaine murmurait tout à côté, nous avons savourer pleinement ces petites miettes de bonheur réunis en famille autour de cette table, un jour d'été.

     

     


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    Aujourd'hui c'est la fête de Halloween, cette fête mortifère nous revient tous les ans des Amériques pour une raison commerciale et donc de gros sous, mais cette année le confinement – un point positif – lui coupe l'herbe sous les pieds.

     

    Mais oublions cette horrible fête, ses citrouilles et ses sorcières...

     

    Comme les repas de famille nous sont interdits à cause du foutu virus chinois, il nous est proposé d'inviter les saints à notre table, avec un menu très sympa !

     

     

     

    Menu de la Toussaint en compagnie des saints !

     

     

    Menu pour la Toussaint...

    Saint Jacques et ses coquilles, font leur entrée ouvrant le menu, avec des « saint Jacques aux clémentines ».

     

    Saint Jacques est le frère de saint Jean l'évangéliste. Il fut le premier apôtre martyrisé. Au Moyen Âge, les prêtres demandaient aux fidèles de se rendre en pèlerinage auprès de son tombeau, à Compostelle. Les pèlerins ont pris alors coutume de rapporter une coquille Saint-Jacques trouvée sur place, et la présenter comme preuve de l’accomplissement de leur pèlerinage.

     

    Menu pour la Toussaint...

     

    Puis saint Pierre va suivre avec un « saint pierre en papillote » accompagné de carottes, de raisins et d'épices.

     

    On ne présente plus saint Pierre porteur des clés du Paradis. Jésus lui a dit : «« Tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église » (Mt 16,18-19)

     

     

     

     

     

    Et sur le plateau de fromages nous découvrirons, trois délicieux fromages de nos régions:

     

    Et c'est sainte Maure qui arrive en compagnie de deux autres saints très gouteux.

     

     

    Menu pour la Toussaint...

    Le saint Maure

     

    Le Sainte−Maure de Touraine est un fromage de chèvre à croûte naturelle, à pâte molle, sur lequel vous pouvez apercevoir  une légère moisissure. Présenté sous la forme d’une bûche, il est fabriqué à partir de lait cru de chèvre. Le Sainte-Maure de Touraine a la particularité d’être traversée d’une paille de seigle gravée au nom de l’appellation et attestant l’origine de la fabrication.

     

    Sainte Maure (✝ 850) était une jeune chrétienne de 23 ans qui consacra sa jeunesse à secourir toutes les misères. Les pauvres de la région et les fidèles témoignèrent de leur admiration en venant en pèlerinage pour demander son intercession auprès de Dieu.

     

     

     

     Saint Félicien

     

     

    Menu pour la Toussaint...

    A la croûte naturelle à base de lait de vache, le Saint-Félicien est un fromage à pâte molle. Il est produit en Isère. C’est un proche cousin d’un autre fromage dauphinois… le Saint-Marcellin !

     

    Après de brillantes études à Rome, saint Félicien († 251) est retourné évangéliser avec succès son propre pays, l’Ombrie en Italie. À Foligno, il est tenu pour le premier évêque de cette région. Et c’est là qu’il sera martyrisé.

     

     

    Menu pour la Toussaint...

    Et enfin le saint Marcellin

     

    Le Saint-Marcellin est une tomme, un petit fromage crémeux au lait de vache originaire du village d’Isère, proche du Vercors du même nom. Ce fromage fabriqué déjà sous Louis XI n’a cessé de croître en réputation. On le déguste nature en fin de repas, en mâchon lyonnais, en tourtes feuilletées ou même chaud glissé sur des toasts avec une belle salade verte…

     

    Saint Marcellin fut le 29e pape et évêque de Rome du 30 juin 296 à sa mort en martyr le 25 octobre 304. C’est au cours du pontificat de Marcellin, en 301, que l’Arménie devint la première nation officiellement.

     

     

     

    Et nous arroserons le tout en compagnie de saint Véran

    (pas Olivier qui n'est pas un saint)

     

     

    Menu pour la Toussaint...

    Saint-Véran fait partie des grands vins bourguignons. C’est un vin blanc du vignoble de 665 hectares, qui se situe au nord, à l’ouest et au sud de celui de Pouilly-Fuissé. Ce terroir est très favorable à la production de grands vins de garde provenant du cépage chardonnay. D’une robe jaune très claire et brillante, le Saint-Véran exhale des arômes de fruits, de fleurs blanches, voire d’amande, de noisette et de cannelle. Il est en parfait accord avec le menu de la Toussaint !

     

    Saint Véran fut évêque de Cavaillon vers la fin du VIe siècle et son souvenir comme pasteur fidèle à tous les devoirs de sa charge, gardien de la doctrine et ministre de la charité, ne s’est jamais effacé.

     

     

     

    Bon appétit pour la Toussaint !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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