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    Il était environ 21h hier soir, nous dînions en écoutant un concert d'été, il faisait bon, le soleil s'attardait dans un grand ciel pâle, une petite brise agitait les feuilles des arbres et nous rafraîchissait en passant – elle m'a rappelé la douceur de l'alizé chez moi – il y avait beaucoup d'animations dans le marronnier, nous avons pu profiter d'un magnifique concert d'emplumés... ramages, trilles et roucoulements de tourterelles... les instruments étaient très au point, les chants délicieux, coupés de temps à autres par les graves jasements de la pie faisant office de batterie...

     

     

    Concert d'été...

    Le marronnier du jardin hier soir, la cime dorée par le soleil, à l'heure du concert...

     

     

     

    Les concertistes...

     

     

    Concert d'été...

    Le merle siffleur...

     

    (image pixabay)

     

     

    Concert d'été...

    La tourterelle...

     

    (image pixabay)

     

     

    Concert d'été...

    Le petit rouge gorge...
    (image pixabay)

     

     

     

    Beaucoup de monde loge dans ce marronnier, merles, tourterelles, pies, moineaux, mais aussi des petits rouges gorges, tout ce petit monde y cohabite – en bonne entente ? Je ne sais, car parfois il y a dans l'arbre beaucoup de mouvements, froissements de plumes et cris – au mois de mai, j'en ai vu qui ramassaient des brindilles, des feuilles et plein d'autres choses encor pour y bâtir leurs nids, ce marronnier centenaire est une véritable arche de Noé.

     

    Ma fille et moi dégustions sur la terrasse, un bon petit dîner :

     

    Concert d'été...

     

    Des œufs farcis aux crevettes accompagnés d'une salade.

     

    Pour le dessert, un compotier de fraises.

     

    La soirée fut belle et délicieuse !

     

    Livia

     

     

     

     

     

     


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    Dans presque quasiment tous les châteaux, se trouve une galerie où les portrait des ancêtres sont accrochés, portraits auxquels les descendants sont très attachés, car sans les ancêtres accrochés aux murs, ils ne seraient pas sur terre aujourd'hui !

     

    Dans les bibliothèques de ces mêmes châteaux, s'entassent de vieux grimoires, manuscrits et livres, qui content tous les exploits des-dits ancêtres.

     

    Et les greniers immenses doivent contenir des merveilles aussi...

     

     

    Caverne d'Ali Baba...

     

    (image pixabay)

     

     

     

    Chez nous il n'y avait pas de galerie spécifique pour les portraits de famille, sur un guéridon dans le salon de mes grands-parents, il avait une photo de l'arrière grand père trônant dans un joli cadre, à côté de lui, il y avait son épouse dans un autre cadre, c'était une très belle femme, mais je crois qu'elle m'aurait intimidée, car elle avait grande allure, pas le genre de grand-mère dans les bras desquelles on a envie de se blottir.

     

    Mais nous avions des greniers – sûrement moins grands que ceux des châteaux – mais assez tout de même pour faire rêver des gamins en quête de curiosités et j'ai toujours eu une passion pour tout ce que contenaient ses greniers-là.

     

     

    Lettres, photos et vieux grimoires...

     

    (image pixabay)

     

     

     

    Les vieux livres, les vieux papiers, les lettres, toutes ces choses d'antan qui traînaient dans les tiroirs des vieux meubles des greniers chez mes grands parents, attisaient notre curiosité, certains de ces papiers jaunis et parfois tout gondolés par l'humidité et la chaleur, narraient la Saga de notre famille, il y avait aussi de vieilles photos – ces dernières nous amusaient beaucoup quand on voyait les grands parents, les oncles et les tantes, ainsi que papa, dans les toilettes et costumes d'autrefois, et les maillots de bain nous faisaient beaucoup rire.

     

    Mes ancêtres sont partit de Galway en Irlande, ont passé par la France, puis sont partit pour les Amériques, comme on disait alors, pour finalement atterrir aux Antilles, ces dernières faisant partie des dites Amériques, et s'y sont installés et jusqu'à aujourd'hui ma famille y est restée.

     

    Je passais des après midi entières avec l'un de mes frères dans le «galetas » (grenier en Guadeloupe) chez mes grands parents, on fouillait partout et a nous deux on essayait de déchiffrer ces vieux papiers-là, ce n'était guère facile, car il y en avait de vraiment très vieux qui étaient rédigés en gaélique et comme nous n'y comprenions rien, nous les remettions très vite là où nous les avions trouvés, d'autant qu'ils étaient un peu loqueteux et partaient en lambeaux, d'autres étaient en vieux françois , ils n'avaient pas plus d'allure, et nous ne pouvions pas les lire non plus.

     

    Ce que je préférai par dessus tout, c'était les lettres des aïeules, et un jour, nous avons trouvé un trésor, le journal tenu par une de nos aïeule, écrit d'une belle écriture comme on savait le faire autrefois, à l'encre violette et à la plume, avec beaucoup de talent, elle décrivait la vie d'avant ; le cyclone de 1870, la famille isolée à la Prise-d'Eau, les routes étant coupées par des arbres déracinés, de l'eau dans la maison qui avait imbibé les matelas qu'il étaient impossible de faire sécher car la pluie continuait à tomber d'un ciel noir, inlassablement, durant des jours et des jours...

     

    J'ai connu ce genre de situations des siècles plus tard et bien que nous avions un peu plus de confort qu'à l'époque de cette aïeule, je peux vous assurer que ces cyclones donnaient – donnent toujours d'ailleurs – un coup d'arrêt à la vie de tous les jours, il y a presque aux premiers coups de vent la rupture du courant, lampes de camping, lampes à pétrole, ainsi que les bougies ressurgissent des placards. Pas d'électricité, pas de frigo, il faut se dépêcher de manger tout ce que les congélateurs contiennent – après le cyclone Hugo dans les années 90, nous avions fait cuire toutes les provisions que contenaient nos congélateurs, nous nous sommes réunis chez mes parents et avons festoyé durant plusieurs jours à midi et le soir venu à la bougie – en y repensant aujourd'hui, cela me fait sourire et fait remonter de bons souvenirs – cependant, pour rien au monde je n'aimerai revivre un cyclone !

     

    Mon aïeule décrivait aussi un séjour en France, après un voyage en bateau à voiles entre la Guadeloupe et la France – ce dernier durait presque un mois, voir plus si les vents étaient contraires – j'admire mes ancêtres d'avoir oser entreprendre dans ces bateaux-là, ce grand voyage depuis l'Irlande pour arriver jusqu'en Guadeloupe – ce journal m'a passionné, je l'ai gardé et relis parfois des passages...

     

    Et dans l'un de ces greniers, (ils étaient au nombre de trois), il y avait deux énormes armoires, l'une était toute pleine de bibelots – petites porcelaines, représentant des princesses, des bergères, parfois des fleurs et des fruits, des coffrets à bijoux en acajou incrusté d'ivoire (j'ai réussie a en obtenir un) contenant des tonnes de monocles, de lorgnons, de montres de gousset et quelques bijoux de pacotille que je m'amusais à essayer, de vieux encriers avec leur plumes d'oie complètement hérissées par le temps, des éventails en soie peinte dont la soie malheureusement partait en lambeaux, deux couronnes de mariées jaunies sous leurs globes de verre, des carnets de bal avec quelques noms à demi effacés, des flacons de parfums – il y en avait un en forme de cygne que j'aimais beaucoup, ma grand-mère m'a permis de le prendre – et bien sûre moult albums de photos ainsi que des cadres contenant des photos.

     

    L'autre armoire était une sorte de « dressing », elle contenait des robes – il y avait même une robe de mariée, que j'ai essayé, mais lorsque, ravie de ma trouvaille, j'ai été me montrer habillée en mariée, ma nounou poussa des cris d'orfraies disant «que cela portait malheur » et me l'a fait enlever très vite – sur l'étagère du haut s'empilaient ; des chapeaux en feutre, de jolies capelines en paille blanche garnies de fleurs et de fruits défraîchis par les ans, il y avait aussi un chapeau noir avec un long voile de deuil, de longs gants en satin jauni et tout en bas de l'armoire il y avait plusieurs paires de chaussures...

     

    Mode du temps jadis qui nous amusait – mais rien ne se démode autant que la mode, qui est un perpétuellement recommencement – (je pourrai porter certaines robes qui se trouvaient dans cette armoire, dont impressions et modèles reviennent à la mode aujourd'hui).

     

    J'avais une grande attirance pour ces objets qui avaient cessé de plaire, délaissés, confits dans la naphtaline et abîmés par le passage du temps, ils racontaient des histoires, gaies et légères d'amour et de bal, ou des histoires tristes de deuils dans la famille...

     

    J'ai passé de merveilleux moments dans ce galetas, qui était pour moi une véritable caverne d'Ali Baba.

     

    Livia

     

     

     


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    On se pose souvent la question de savoir ce que devient l'âme une fois que nous sommes partis manger les pissenlits par la racine ?

     

    Je vous offre un Paradis beaucoup plus réel et sérieux que mon petit paradis/purgatoire publié hier !

     

    J'aime bien l'explication du père Jean-Robert Amorgathe, ci-dessous :

     

    Livia

     

     

    Ce Paradis dont rêve tout le monde...

     

    Le Paradis...

    Le Paradis tel que notre imagination humaine le conçoit...

     

    Cependant sur le plan artistique, je le trouve très beau et m'y verrai bien !

     

    (image internet)

     

     

     

    Le christianisme n’est pas simpliste – et la rigueur de nos textes et des enseignements qui en ont été tirés contraste avec la foisonnante imagination de nombreuses sectes, juives et chrétiennes, des premiers siècles ! Nous savons bien que le corps biologique se décompose – et nous croyons que quelque chose, que nous appelons l’âme – faute de mieux ! – demeure, une âme individuelle, singulière, celle de Jean, de Paul ou de Martine. A partir de là, tout discours, tout raisonnement ne peut guère être descriptif, car nous parlons de choses, de réalités, qui échappent aux sens et défient donc la description. J’ai souvent dit que « la vie éternelle est comme celle-ci, en infiniment mieux ! ». On ne peut gère en dire davantage.

     

    Les théologiens ont été plus bavards – c’est leur métier d’essayer d’expliquer l’inexplicable et de faire comprendre l’incompréhensible. Que se passe-t-il à la mort? La réflexion a longtemps été bloquée par deux verrous: une conception philosophique de l’âme et du corps, héritée des philosophes grecs (Platon) – et une conception du temps venant de la physique. C’est Joseph Ratzinger, comme théologien et comme préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi, puis comme pape qui a le mieux balisé cette question débattue – un beau livre, traduit en français en 1979, et souvent réédité La mort et l’au-delà. (Ce livre est écrit avec maestria par Benoît XVI dont l'écriture est fluide et compréhensible par le commun des mortels - Livia)
    « Dans la mort, séparation de l’âme et du corps, le corps de l’homme tombe dans la corruption, alors que son âme va à la rencontre de Dieu, tout en demeurant en attente d’être réunie à son corps glorifié. Dieu dans sa Toute-Puissance rendra définitivement la vie incorruptible à nos corps en les unissant à nos âmes, par la vertu de la Résurrection de Jésus » (CEC 997).

     

    Il est difficile d’imaginer la vie éternelle ou d’en parler sur le mode descriptif. Le platonisme et son dualisme âme/corps et la conception du temps venant de la physique perturbent notre manière de comprendre l’au-delà de la mort et bloquent nos représentations. Si la description matérielle du Paradis est impossible, les analogies fonctionnent évidemment mieux : la plus classique est celle qui compare la mort à la naissance, avec le passage à une autre vie, plus forte, différente, pour laquelle on est fait. Une petite parabole mettant en scène des jumeaux qui discutent dans le ventre de leur mère est suggestive à ce sujet.

     

    Par analogie, imaginons des jumeaux qui discutent dans le ventre de leur mère :

     

    • Oh... comme c'est étroit ici ! Je n'arrive plus à bouger... Tu es devenu trop grand
      - Mais non, c'est toi qui as trop grandi ! Moi je suis plutôt mince !
      - Arrête de te moquer de moi ! Cela ne mène à rien ! Tout de même, tu as bien une idée de ce à quoi ça va aboutir ?
      - Je n'en sais rien moi !
      - Tu ne crois donc pas qu'il y a une vie après la naissance ?
      - Une vie après la naissance ? Tu y crois ?
      - Mais bien sûr que oui ! C'est bien le but de notre vie ici. Il faut grandir et se préparer pour qu'on devienne assez fort pour l'accouchement et pour la vie après la naissance.
      - Tu es fou ? C'est complètement absurde ça, une vie après la naissance. Et ça se passerait comment là-bas ?
      - Je ne sais pas trop moi. Mais de toute façon plus lumineux qu'ici. Et peut-être que nous allons être capable de marcher et de manger par la bouche, et tout le reste.
      - Ouah... quelle bêtise ! Marcher, ça ne marche pas du tout ! Et manger avec la bouche, bizarre, comme idée ! Nous avons le cordon ombilical qui nous nourrit. Déjà ce cordon est trop court pour se promener avec !
      - Mais si ! Bien sûr que si c'est possible ! Évidemment il y a aura des différences.
      - Mais personne n'est revenu de là-bas ! Personne ! Tu as bien compris ça ? Donc avec la naissance la vie se termine. D'ailleurs je trouve cette vie assez douloureuse et assez sombre.
      - Même si je ne sais pas trop comment cela se passera après la naissance, de toute manière on va finalement voir notre mère !
      - Notre mère ? Tu y crois toi ? Elle où notre mère ?
      - Ben ici. Partout, autour de nous ! Sans elle on ne pourrait même pas vivre!
      - Bah ! Je n'ai jamais rien remarqué d'une mère, donc elle n'existe pas non plus !
      - Mais si. De temps en temps quand nous sommes bien tranquilles j’entendais comme une voix qui était inaccessible, mais en même temps très proche de nous. Je pense qu’on la verra un jour. Comme il me tarde de la voir et de la connaître !
      Nous sommes certainement faits pour cette vraie vie en Dieu au Paradis même si nous ne sommes naturellement pas capables de l’imaginer à partir des réalités de ce monde […]

     

     

     


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    C'est en feuilletant mon album de photos et en constatant le nombre de personnes de mon entourage qui s'en sont allées, que j'ai eu l'idée – d'essayer – de voyager dans l'au-delà...

     

    Si l'Enfer est déjà discernable sur la Terre – on en a une idée – pendant les guerres, les maladies, les deuils et aussi dans les assassinats qui jalonnent notre vie depuis quelques années...

     

    Mais ce n'est qu'une vue humaine décrite avec de pauvres mots !

     

     

     

     

     

     

     

    L’adieu
    J’ai cueilli ce brin de bruyère
    L’automne est morte souviens-t-en
    Nous ne nous verrons plus sur terre
    Odeur du temps brin de bruyère
    Et souviens-toi que je t’attends
     

     

    Guillaume Apollinaire

     

     

    En bas... la terre !

     

    (Image internet)

     

    Cela fait longtemps que je flotte entre deux mondes, autour de moi c'est un azur profond avec un matelas de nuages qui masquent parfois la vue, mais quand ce matelas, sous l'effet des vents se déchire c'est magnifique, je peux contempler alors cette belle terre toute ronde et toute bleue. Tout scintille en bas et c'est si beau que j'ai le cœur serré de l'avoir quittée !

     

    Le soir, tandis que le ciel au-dessus de moi se pique d'une myriade d'étoiles, le soleil, en bas se couche en teintant les nuages de rouge, il résiste longtemps à la nuit qui descend, puis d'un seul coup, ramasse ses rayons et s'enfonce dans la mer... Séléné alors emplit le ciel, ronde, belle et lumineuse, elle est si proche que j'ai l'impression que je pourrais la toucher.

     

    J'ai vu passer des ouragans qui détruisaient ce que les humains avaient construit avec tant de peine, mais qu'ils rebâtissaient aussitôt, comme les fourmis quand on donne un coup de pied dans leur fourmilière, j'ai aussi vu tomber des tonnes de neige et je me demandais si elle n'allait pas ensevelir la terre et puis un jour, des oiseaux sont arrivés du fond de l'horizon bleu, les arbres se sont couverts de feuilles, de fleurs et puis de fruits, c'était le printemps, puis l'été en bas.

     

    Ici, pas de changement, la vie est monotone.

     

    La vie ? Quelle vie ? Peut-on parler de vie ici ?

     

    Ce que je regrette le plus, c'est d'avoir dû abandonner les miens, mais je peux les voir parfois, il y a des pans de ma vie antérieure qui m'apparaissent, alors j'ai mal quand ils sont malades et souffre quand ils souffrent.

     

    Depuis combien de temps suis-je ici et combien de temps y resterais-je ?

     

    Mais le temps existe-t-il encore ? On ne parle plus d'années ni d'heures, ni de minutes et... même pas de siècle !

     

    Je suis entré dans – l'Eternité !

     

     

    Le Paradis (détail)

    Fra Angelico

    Quand j'étais en bas, javais espéré entrer au Paradis, mais saint Pierre tenant la clé, était devant la porte dorée, et ne m'y a pas admis, il fallait m'a-t-il dit : faire mes preuves...

    Le Paradis sera pour plus tard, du moins je l'espère!

    Cet entre-deux, je suppose que c'est ce que l'on appelle en bas – le Purgatoire – c'est sans doute ici que l'on purge une peine afin de régler toutes les fautes, commises durant notre vie terrestre.

    Livia

     


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    Dans le jardin chez mes enfants, il y a un beau cerisier qui offre tous les ans de goûteuses cerises, la cueillette cette année a été très animée, et le panier bien garni.

     

    Ma belle fille m'a envoyé les photos de la cueillette.

     

    Je n'ai qu'un regret c'est de pas être là-bas pour déguster les cerises en leur compagnie !

     

     

    Le temps des cerises...

    Grimpée sur l'échelle, une cueilleuse en pleine action...

     

     

    Le temps des cerises...

    Une branche généreuse...

     

     

    Le temps des cerises...

    Le panier de cerises joliment fleuri avec les roses du jardin...

     

     

    Le temps des cerises...

    La récolte...

     

     

     

     

     


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