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    « Jai parfois l’impression, quand je me promène dans les rues, d’arborer des costumes d’époque au milieu de contemporains vêtus à cette mode d’aujourd’hui qui consiste à n’en plus respecter aucune. D’où un léger malaise qui ne disparaît que lorsque je rencontre des gens encore habillés comme moi. »

    Philippe BOUVARD : Figaro Magasine du 28 mai 2011.


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    HUMOUR.

     

     

     

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    COMMENT OBTENIR LE BAC ?

     

     

    (1)  Evitez de brûler les sujets, comme ci-dessus, cela ne vous aidera en aucune façon à avoir votre bac ! Il y  aura d’autres sujets…

    (2)  Ne pas acheter les sujets comme certains de vos petits camarades l’ont fait ! On risque des tas d’ennuis ! Une grosse amende etc…

    (3)  La chose la plus aisée est de travailler ! Toute l’année assidument, mais travailler durant les années en amont cela aide… à ne pas avoir de trous… C’est l’unique façon d’obtenir ce foutu bac ! Et si l’on travaille beaucoup, beaucoup, on peut même obtenir en plus une mention, des félicitations du jury, des bourses etc…

    (4)  Alors bon courage et bon travail !

     

     

     

     


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    Le jour où le « NUCLEAIRE s’arrêta…

     

    Aucun prévisionniste, aucun futurologue n’y avait pensé : la sortie officielle du nucléaire provoquera une coupure brutale de l’électricité car, dans l’engouement qui avait suivi la domestication de l’énergie nucléaire, on avait rangé définitivement l’énergie hydraulique dans la panoplie des vieilles lunes.

    Du jour au lendemain, la vie semblait s’être arrêtée. Au moins on la menait avant. Encouragé par Angela Merkel, le vote de notre Assemblée Nationale, à la demande des antis-écolos, s’était déroulé dans une obscurité complète afin que les représentants du peuple mesurassent mieux la portée de leur décision. Il avait fallu remplacer en hâte le réfrigérateur désormais inutile par le bon vieux garde-manger grillagé qu’on entreposait dans la cave en été et qu’on accrochait l’hiver devant la fenêtre de la cuisine.

    Le tronçonnage des récepteurs de télévision en bois de chauffage eut pour premier effet de ressusciter les conversations à la table familiale. Et des millions de couples dînèrent aux chandelles sans être amoureux.

    Du côté des radios, les petits malins qui avaient bricolé de vieux postes à galène en furent pour leur frais, car, faute de courant toutes les stations proclamées « radioactives » avaient mis leurs micros en sommeil dans l’attente des énergies renouvelables.

    Or, on s’avisait que le solaire et l’éolien ne seraient pas véritablement opérationnels avant plusieurs années. Sur le réseau ferroviaire, le retour des locomotives à vapeur restaurées à la hâte en même temps que le télégraphe Chappe autorisa les syndicats de cheminots à réinscrire la prime de pénibilité sur la liste de leurs revendications…

    Les liaisons téléphoniques, elles, furent réservées aux détenteurs d’appareils à piles rechargeables à l’aide d’une manivelle.

    Bien sûr, il ne s’agissait que d’un mauvais moment à passer, « une ou deux décennies », mais la vie, si elle ne s’était pas ralentie, avait adopté un autre rythme peu compatible avec le culte si longtemps rendu à la Déesse Croissance.

    Heureusement, le chômage était resté stable grâce à la création de plusieurs dizaines de milliers d’emplois de pédaleurs dans les entreprises ayant décidé de maintenir leur activité à l(aide de groupes cyclo-électrogènes.

    Pour l’heure le pétrole était réservé aux avions qu’on guidait depuis le sol à l’aide de signaux de fumée.

    Les spectacles se jouaient à la bougie.

    Et la fermeture des cinémas incitait les gens à se coucher tôt.

    Le comble de l’impuissance fut atteint lorsqu’il fallut mettre au rancart, faute de carburant, ces voitures électriques qui étaient parvenues à séduire 90 %  des usagers.

    Une grande fête écolo se déroula place de la Concorde à l’issue de laquelle le ministre de la Défense annonça que la France venait de se doter d’une « Bombe à eau » mise au point par un collégien de Pierrelatte.

    Après quoi les gens rentrèrent précipitamment chez eux et grattèrent leurs ultimes allumettes afin de fouiller leurs vieilles armoires à la recherche d’anciens et de nouveaux francs, ainsi que de louis d’or car on venait, en même temps de sortir de l’euro…

    Philippe BOUVARD : Figaro Magasine du 04 juin 2011.

     

     

     

     


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