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    Pour un oui, ou un non, aujourd'hui, il y a des « broncas », on ne veut pas ceci, et on veut cela, et ceci et cela entraînent des « broncas » selon nos journaleux, qui mettent des mots à la mode selon leur bon plaisir, mots péchés, sur les terrains de foot (comme le tacle) ou dans les arènes lors des corridas pour celui-ci !

     

    Livia

     

     

     

    « Bronca » de nos jours ce mot est très prisé dans les gazetiers !

     

     

    Goût des mots...

    Le serment du Jeu de Paume

     

    par David

     

    (Ce serment fut l'occasion d'une énorme bronca)

     

     

    Goût des mots...

    La corrida

     

    (image internet)

     

     

     

    Mais qu'est-ce qu'une « bronca » ?

     

    « C'est un ensemble de sifflets et lazzis de la foule à l'adresse du torero maladroit ou en dessous de sa valeur habituelle

     

    Par extension : Protestation collective ; tollé.

     

    Dictionnaire Larousse

     

     

     

     

     


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    Toutes ces expressions que nous continuons à employer de nos jours sont héritées des Grecs puis des romains, ancêtres de notre culture et de notre civilisation.

     

     

    Goût des mots...

    L'Erechtheion en haut de l'Acropole à Athènes

     

    Sortir de la cuisse de Jupiter

     

    Cette expression signifie "se croire exceptionnel". Elle fait référence au mythe de la naissance de Dionysos, fils de Zeus (nom grec de Jupiter) et Sémélé. Cette dernière, poussée par Héra, voulut voir Zeus dans toute sa puissance, mais fut aussitôt foudroyée. Zeus eut tout juste le temps de recueillir l’enfant des entrailles de sa mère, et de le placer dans sa cuisse jusqu’à sa naissance. Athéna, quant à elle, est née du crâne de Zeus, et Aphrodite du sexe d’Ouranos, émasculé par son fils Cronos.

     



     

    Riche comme Crésus

     

    Dans la mythologie, le roi Midas avait reçu de Dionysos le don de voir tout ce qu’il touchait se transformer en or. Mais celui-ci s’avéra rapidement être un cadeau empoisonné, car tout, jusqu’à sa nourriture, devenait or. Pour se débarrasser de ce don et sur les ordres du dieu, il plongea dans la rivière Pactole. Les paillettes d’or qui sont apparues ce jour-là dans la rivière ont fait, une centaine d’années plus tard, la richesse du roi Crésus.

     



     

    Jouer les Cassandre

     

    Dans l’Iliade, Homère relate l’histoire de Cassandre, l’une des filles du roi Priam, qui a reçu d’Apollon le don de la prophétie. Mais, comme elle se refusa au dieu, ce dernier fit en sorte que personne ne crut jamais ses prédictions.

     



     

    Avoir un rire homérique

     

    L’expression avoir un "rire homérique" se rapporte directement au poète Homère. Dans l’Iliade, il décrit un repas au cours duquel les dieux de l’Olympe furent pris d’un fou rire extraordinairement bruyant à la vue de la démarche boiteuse d’Héphaïstos.

     



     

    Le supplice de Tantale

     

    "Être tout près d’obtenir quelque chose et ne pas pouvoir l’obtenir". Cette expression fait référence à Tantale, roi de Lydie et fils préféré de Zeus. Il était le seul mortel autorisé à boire le nectar et l’ambroisie à la table des dieux de l’Olympe. Mais pour avoir dérobé le nectar et l’ambroisie et les avoir fait goûter aux mortels, il fut condamné à subir éternellement la faim et la soif dans les Enfers. Chaque fois qu’il se penchait pour boire de l’eau, celle-ci disparaissait; chaque fois qu’il tentait de cueillir un fruit, la branche s’envolait.

     



     

    La boîte de Pandore

     

    Pandore, femme créée par Héphaïstos, parée de tous les dons et protégée des dieux, reçoit de Zeus une boîte avec ordre de ne pas l'ouvrir. Curieuse, la jeune femme l’ouvre et voit tous les maux se répandre sur la Terre, ne laissant au fond de la boîte que l’espérance. C’est ainsi que "la boîte de Pandore" devint l’origine de nombreux malheurs.

     



     

    Tomber de Charybde en Scylla

     

    Cette expression fait référence à la légende grecque selon laquelle en traversant le détroit de Messine, les marins devaient faire preuve d’une vigilance particulière pour éviter le gouffre de Charybde sans aller s’échouer sur les roches de Scylla.

     

     


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    Durant les vacances j'ai lu le magnifique livre d'Alberto Angela qui nous raconte avec beaucoup de brio et de poésie mais aussi avec beaucoup de connaissances historiques la vie à Pompéi avant, pendant et après l'éruption mortel du Vésuve survenu en 79 après J.C.

     

    Nous suivons avec anxiété les tremblements de terre journaliers, qui abîment déjà beaucoup les habitations et inquiètent les habitants, mais...peu on bougés car les pompéiens pour la plupart étaient très aisés et ne voulaient pas quitter leurs richesses, c'est pourquoi, on a retrouvé autant de pièce d'or et de bijoux dans les ruines.

     

    Si vous appréciez l'antiquité, je vous conseille vivement ce livre.

     

    Livia

     

     

    Les trois jours de Pompéi...

     

     

    Tout à la fois archéologue et homme de télévision, l'Italien Alberto Angela reprend la formule du "docufiction sur papier", qui a fait le succès d'Empire  (2016), pour nous offrir un reportage au cœur du quotidien de Pompéi durant les deux jours ayant précédé le réveil du Vésuve, en 79 de notre ère, puis pour nous décrire la colère destructrice du volcan dans un film catastrophe qui durera l'équivalent d"une troisième journée. Un livre d'histoire qui brise bien des idées reçues à partir des dernières découvertes scientifiques (la catastrophe aurait eu lieu à l'automne et non en août), mais qui possède aussi un tel souffle romanesque qu'on se croirait embarqués à bord d'un Titanic de l'Antiquité.

     

     

     

    Quelques extraits :

     

    "La mer semble encore endormie. Son long souffle se pose sur les plages vésuviennes avec la délicatesse d'une mère caressant la tête de son enfant. Les eaux de la baie de Naples semblent une immense couverture sombre qui s'étend vers l'horizon, ponctuée ici et là d'une petite voile ou de la faible lueur d'une lanterne ballotée sur une barque de pécheur. La nuit se couche avec les dernières étoiles."

     

     

     

    "Dans la boulangerie, au-dessus de la bouche du four, on distingue nettement une sculpture en terre cuite : un phallus en érection ! Pourquoi l'avoir placé là ? Tout simplement parce qu'il engendre la vie. C'est un symbole de fertilité qui a le pouvoir de protéger du mauvais sort et de la convoitise, en particulier celle des autres commerçants de la rue. Il revêt une fonction supplémentaire : celle de faciliter, on le devine aisément...le bon levage de la pâte."

     

     

     

    "Le pain des romains est légèrement différent de celui que nous consommons : il est souvent épicé, ce qui lui confère une saveur d'autant plus prégnante à la sortie du four. Il est bien croustillant à l'extérieur..."

     

     

     

    "Un rayon de soleil fend l'air et se pose sur le Vésuvius. Il commence par éclairer le bord le plus élevé de l'antique cratère. L'espace d'un instant, la roche nue qui forme un arc de cercle sur la crête dessine un sourire dans la pâle clarté du matin. Très vite, pourtant, la bouche se déforme et les dents de pierres semblent s'allonger pour ressembler à la gueule menaçante d'un fauve."

     

     

     

    "Soudain, le sol se met à trembler sous nos pieds et les oiseaux posés sur les créneaux s'envolent. La secousse n'en finit pas. Du haut de la tour, on la ressent certainement plus que si on était dans la rue. Instinctivement nous nous tournons vers le volcan, mais il est silencieux, aussi paisible qu'hypocrite sous son paradis de verdure, un paysage idyllique de vignes, de cultures et de bois. Comment imaginer que demain tout cela aura disparu ? Et pourtant, le compte à rebours déclenché il y a des siècles arrive à son terme."

     

     

     

     

    "Un bruit sourd attire l'attention du petit groupe. Un craquement de plus en plus fort se fait entendre derrière lui. Quelque chose bouge dans le bosquet qui borde la route : c'est un immense pin maritime qui penche dangereusement et finit par s'abattre. Il s'écrase avec une violence inouïe, projetant des branches et des éclats de bois un peu partout."

     

     


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    Je viens de terminer ce livre qui m'a tenu compagnie durant deux chaudes journées.

     

    Le héros va remonter le temps pour essayer de retrouver les copains qui se trouvent avec lui sur une photo de classe qu'il a retrouvée au fond d'un tiroir.

     

    J'aime beaucoup cette remontée dans le temps, mais souvent, ceux qui font cette remonté-là sont souvent déçus, de ce qu'ils y trouve.

     

    Il ne va pas en être autrement pour notre héros.

    Je me suis posé bien des fois la question de savoir ce qu'étaient devenues les compagnes de classe, mais je n'ai pas remonté le temps...

     

    Livia

     

    La nostalgie...

     

    François Heurtevent a perdu les élections. Il n'est plus que l'ex-député maire Heurtevent. Un citoyen ordinaire. Son téléphone ne sonne plus et son agenda est désormais vide... Depuis sa défaite, des souvenirs se bousculent dans sa tête. Principalement ceux liés à André Dercours, dit " Derk ", un vieux routier de la politique, auprès duquel il commença sa carrière au début des années quatre-vingt. Parmi les cartons qui reviennent de sa mairie, il découvre une photo de classe du cours Levert, vieille de trente ans, sur laquelle il a du mal à se reconnaître. En proie à la mélancolie, une question lui traverse l'esprit : que sont devenus les adolescents de la photo ? Le voilà qui s'installe dans l'ancien appartement de Dercours et convoque un ami des services secrets pour retrouver les coordonnées de ses anciens camarades. Clément Jacquier est devenu réalisateur de films érotiques, Delphine Poisson est coiffeuse, Jérôme Auberpie est entré dans les ordres... De rencontres en hasards, sa promenade le mènera jusqu'aux comptes à numéro de Genève, jusqu'aux secrets qui n'auraient jamais dû être dévoilés. Ceux qui dorment dans les vieux dossiers et parfois même dans les puces des ordinateurs...

     

     

     

    Extrait :

     

    « Les instants de bonheur... Ils nécessitent un subtil mélange qui tient à la fois du bleu du ciel, de la lumière du soleil... Les instants de bonheur sont une sorte de retour à l'enfance. Lorsqu'ils ont lieu, on retrouve la grande quiétude de nos premières années. La vie soudain se fait plus essentielle. L'angoisse du lendemain s'estompe, l'incertitude des projets en cours se dissout, tout redevient beaucoup plus évident, beaucoup plus clair, à la manière d'un objectif d'appareil photo avec lequel on parviendrait de nouveau à faire le point, alors que depuis longtemps il ne sortaient plus que des tirages à demi flou... »

     

     


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    Goût des mots...

     

    Le Déluge

     

    Michel Ange

     

     

     

     

     

     

     

    «Après moi, le déluge»

     

    Cette expression traduit le peu d’intérêt, l’égoïsme, parfois l’irresponsabilité de celui qui ne se soucie pas de ce qui pourra advenir après sa mort.

     

    Par extension, elle signifie aussi que l’on n’attache pas d’importance aux conséquences possibles de ses actes.

     

    Le déluge est certainement l’un des épisodes bibliques le plus connus des enfants ! Noé, ses animaux et son arche sont devenus les héros d’une multitude de livres, bandes dessinées, films, dessins animés, jeux… On les retrouve même sous la forme de sympathiques petits caractères Playmobils dont les douces rondeurs adaptées aux petits doigts sont bien loin d’évoquer le châtiment envoyé par Dieu pour punir les hommes de leur comportement corrompu.

     

    Le déluge est aussi à l’origine de quelques expressions comme « un vrai déluge » pour évoquer des pluies torrentielles, une « époque antédiluvienne »...

     


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