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    Le goût des mots...

     

    Sous le soleil...

     

    (image pixabay)

     



     

    « Rien de nouveau sous le soleil »

     

    « Sous le soleil » désigne notre bas monde, tout ce qui est humain, terrestre et temporaire.

     



     

    Si certaines expressions ne laissent aucun doute quant à leur origine biblique comme « être en tenue d’Ève ou d’Adam », « être attendu comme le Messie » ou « porter sa croix », pour d’autres c’est moins évident.

     

    Ainsi, saviez-vous que l’expression « Rien de nouveau sous le soleil » venait du Livre de l’Ecclésiaste, l’un des livres de sagesse de l’Ancien Testament (aussi appelés livres sapientiaux) ? « Ce qui a existé, c’est cela qui existera ; ce qui s’est fait, c’est cela qui se fera ; rien de nouveau sous le soleil. » (Ecclésiaste 1, 9) On lui doit également une autre expression bien connue : « Vanité des vanités, tout est vanité » (Ecclésiaste 1, 2).

     

    La tradition veut que Salomon, roi d’Israël de 970 à 930 av. J.-C., en soit l’auteur bien que cette hypothèse soit contestée par un certain nombre de critiques modernes qui penchent plutôt pour une rédaction autour de 250 av. J.-C.

     



     


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    En ce moment où tout va mal, où nous sommes confrontés, d'un côté à un virus létal et de l'autre aux tueries islamiques, nous avons envie de baisser les bras et de laisser aller...cependant il nous faut remonter le courant et combattre !

     

    Cette phrase que nous prononçons souvent nous vient tout droit de la Bible, et nous montre Moïse aux prises avec la fatigue !

     

     

    Le goût des mots...

    Moïse, les bras soutenus par Aaron et Hour XIXe

     

    Thomas Brigstoke

     



     

    « Baisser les bras »

     

    « Quand Moïse tenait la main levée, Israël était le plus fort. Quand il la laissait retomber, Amalec était le plus fort. »

     

    Le temps passe, Moïse commence à fatiguer, ses bras deviennent lourds. Ses compagnons le font alors asseoir sur une grosse pierre et se mettent à ses côtés, de part et d’autre, chacun lui soutenant un bras vers le ciel. Toute la journée passe ainsi, jusqu’au coucher du soleil où les Hébreux finissent par l’emporter et vaincre leurs adversaires. Ce récit nous montre aussi que dans les épreuves, il est bon d’être aidé et de rester soudés, avoir un soutien (ou deux comme Moïse !) permet plus facilement de faire face à l’adversité !

     

    Qui n’a jamais baissé les bras face à une situation jugée difficile ? Cette expression qui traduit l’abandon, le renoncement par découragement ou lassitude, rappelle le système des ordalies au Moyen Âge. Appelées aussi « jugement de Dieu », les ordalies étaient des épreuves judiciaires, parfois terribles et souvent arbitraires.

     

     


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    Nous employons souvent le mot « Pipelette », pour désigner une personne
     
     
    bavardant à tort et à travers :
     
     
    Ce mot date du XIXe siècle et nous vient d'Eugène Sue, qui dans les

    Mystères de Paris avait nommé ainsi Madame Pipelet, la concierge de son

     
    immeuble.

     

    Goût des mots...

     

    Madame Pipelet (dite la pipelette)

    (Gravure par Jacques Adrien Lavieille)

     

     


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    « Apocalypse »

     

     

     

    « Appliqué dans le langage courant aujourd'hui, cela signifie que les choses sont dramatiques et catastrophiques »

     

    N'est-ce pas une apocalypse que nous vivons aujourd'hui, avec tous ces malades qui circulent chez nous et tuent sans état d'âme celui qui ne se plie pas à ses diktats ?

     

     

    Le goût des mots...

    L'apocalypse de la bombe à hydrogène

    (image internet)

     



     

    Cependant cet expression nous arrive tout droit du Nouveau Testament :

     

    « du grec apokalypsis : révélation
    Dernier livre du Nouveau Testament et donc de la Bible, cet ouvrage écrit par saint Jean est riche en visions symboliques, prophétiques et eschatologique.* Il a joué un rôle important dans la résistance spirituelle et l’espérance des premières communautés chrétiennes en temps de persécution. « 

     


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    J'ai beaucoup lu cet été, le Covid-19 traînant encore, ma fille et moi avons peu bougé, nous avons préféré rester au jardin à l'ombre des arbres pour lire...

     

    J'espère que ces quelques lignes vous donneront des idées de lectures.

     

    Livia

     

    Mes lectures de l'été...

     

    Anne Belinda.

     

    Une femme disparaît sans laisser de traces - et aucun de ses proches n'est autorisé à prononcer son nom : Anne Belinda.

     

    Anne Belinda a disparu, et chaque fois que John Waveney prononce son nom, le silence se fait pesant. Lady Jenifer Marr, la sœur jumelle d'Anne, prétend que cette dernière vit en Espagne. Etonnant, quand on sait que John est persuadé de l'avoir aperçue très récemment dans le jardin de Jenny. Pourquoi cette dernière lui mentirait-elle ? Et quel secret l'a poussée à tourner le portrait de sa sœur face au mur ? Est-ce le même que celui qui a contraint le vieux Sir Anthony, sur son lit de mort, à déshériter complètement Anne ? John est bien décidé à détruire le mur de silence que toute la famille a érigé autour de sa mystérieuse et fascinante cousine. Mais Anne tient-elle réellement à être retrouvée ?

     

    (J'adore les livres de cet auteur, c'est toute l'Angleterre Victorienne que l'on déguste avec le traditionnel thé, dans les manoirs à la campagne où règne toujours d'un côté le bonheur, promenades dans les jardins fleuris et odorants.

     

    De l'autre, intrigues et traquenards vont bon train, la jalousie et l'envie en sont les principaux moteurs.)

     

     

    Mes lectures de l'été...

    Le manuscrit inachevé

     

    Aux alentours de Grenoble, une voiture finit sa trajectoire dans un ravin. Dans le coffre, le corps d'une femme. À la station-service où a été vu le conducteur, la vidéosurveillance est claire : l'homme n'est pas le propriétaire du véhicule.
    Léane Morgan et Enaël Miraure sont une seule et même personne. L'institutrice reconvertie en reine du thriller a toujours tenu sa vie privée secrète : un mariage dont il ne reste rien sauf un lieu, " L'Inspirante ", villa posée au bord des dunes de la Côte d'Opale, et le traumatisme de l'enlèvement de sa fille Sarah. L'agression soudaine de son mari va faire resurgir le pire.
    Dans le vent, le sable et le brouillard, une question parmi d'autres se pose : vers qui et vers quoi se tourner quand l'unique vérité est que tout vous devient étranger ?

     

    (C'est une histoire très stressante et haletante, attention aux cauchemars !)

     

     

    Mes lectures de l'été...

    La petite couturière du Titanic

     

    Avril 1912. Tess Collins, jeune Anglaise aspirant à percer dans le milieu de la mode, a de la chance. À peine sur le Titanic, elle fait connaissance de Lucy Duff Gordon, célébrité de la haute couture qui va présenter sa nouvelle collection en Amérique.Sa femme de chambre lui ayant fait faux bond, la créatrice de mode décide de prendre Tess à son service. À bord, la jeune femme fait la rencontre de deux hommes. Mais, tandis qu'un triangle amoureux se forme, le paquebot, sans que ses passagers s'en doutent, fonce vers un iceberg...À New York, Tess intègre l'atelier de lady Lucy. Les talents de modiste de la jeune femme se révèlent bien vite, ses premiers modèles font sensation. Mais son ascension pourrait connaître un coup d'arrêt. Ne se murmure-t-il pas en effet que lady Lucy aurait eu une conduite répréhensible lors du naufrage ?

     

    (C'est celui que j'ai le moins aimé, à part quelques pages intéressantes, qui parlent de faits et de personnages réels sur le naufrage du Titanic, c'est en fait un petit roman à l'eau de rose, à lire à l'ombre d'un arbre une journée durant l'été comme je l'ai fait)

     

     

    Mes lectures de l'été...

    La reine du bal

     

    Ce soir-là, elle était la reine du bal... pour la dernière fois : la riche et mondaine Virginia Wakeling a été tuée lors du gala du Metropolitan Museum dont elle était l'une des plus généreuses donatrices. Elle a vraisemblablement été précipitée du toit. Par qui ? L'affaire n'a jamais été élucidée. Trois ans plus tard, Laurie Moran, l'enquêtrice phare de l'émission Suspicion, s'empare du cold case. Elle découvre que Virginia était une femme très courtisée : un petit ami nettement plus jeune – désigné à l'époque comme le principal suspect – et de nombreuses personnalités avec lesquelles elle avait noué d’étroites relations. Tous étaient présents lors de la célèbre fête caritative. Mais qui aurait eu intérêt à se débarrasser de Virginia ?

     

    Après Le Piège de la Belle au bois dormant, la nouvelle enquête à haut risque de Laurie Moran, aux prises avec l'univers à la fois frivole et impitoyable de la jet-set new-yorkaise.

     

    (Nous sommes au cœur de Big Aple, nous voguons dans le monde de l'argent : on va de galas en dîners fins dans les grands restaurants, on suit des femmes couvertes de bijoux, habillées par les grands couturiers, coiffées par les grands figaros... et pourtant derrière ce faste, beaucoup de noirceurs et de petitesses, un petit roman facile à lire, mais comme le précédent, à l'ombre au jardin durant l'été !)

     

     

    Mes lectures de l'été...

    " Serre-moi fort. "

     

    Cela pourrait être un appel au secours désespéré.
    Du jeune Nick, d'abord. Marqué par la disparition inexpliquée de sa sœur, il est contraint de vivre dans un foyer brisé par l'incertitude et l'absence. Obsédés par leur quête de vérité, ses parents sont sur les traces de l'Origamiste, un tueur en série qui sévit depuis des années en toute impunité.
    Du lieutenant Adam Gibson, ensuite. Chargé de diriger l'enquête sur la découverte d'un effroyable charnier dans l'Alabama, il doit rendre leur identité à chacune des femmes assassinées pour espérer remonter la piste du tueur. Mais Adam prend le risque de trop, celui qui va inverser le sens de la traque. Commence alors, entre le policier et le meurtrier, un affrontement psychologique d'une rare violence...

     

    (Vous l'avez compris en lisant le résumé, celui-ci n'est pas non plus à mettre dans toutes les mains, çà serre très, très fort !)

     

     

    Mes lectures de l'été...

    L'ombre de la baleine

     

    L’archipel de Stockholm vit des heures inquiétantes : des cadavres de jeunes hommes échouent sur ses côtes. Un tandem de flics est missionné : la jeune Malin, enceinte, et son supérieur Manfred, dont la fille est entre la vie et la mort. Les fausses pistes s’accumulent mais tout bascule le jour où la mère de Samuel signale sa disparition… C’est sans savoir que son ado rebelle s’est trouvé une planque idéale sur une île désolée, embauché par la mystérieuse Rachel pour veiller sur son fils Jonas, plongé dans un étrange coma.
    Retournements incroyables, intrigues entrelacées, réflexion passionnante sur la fragilité de l’adolescence et de la filiation : Camilla Grebe, la nouvelle grande dame du polar, réussit un tour de force.

     

    Une histoire aussi terrifiante que passionnante. Page des libraires.

     

    (J'ai été scotchée mais sidérée à la fin du livre, car je n'avais pas trouvé le coupable ! L'écrivain nous égare durant toutes les pages jusqu'à la fin, cependant il faut s'accrocher là aussi.)

     

     

     

     

    Mes lectures de l'été...

     

    Le jour des cendres

     

    Dans un monde de pure innocence, quel peut être le mobile d'un tueur ?

     

    Dans une communauté sans péché, comment le sang peut-il couler ?

     

    À moins qu'à l'inverse... Le coupable soit le seul innocent de la communauté.

     

    (Pas très envie de déguster du Gewurztraminer quand on arrive à la fin de ce livre et pourtant j'adore ce vin!)

     

     

    Mes lectures de l'été...

    La vie secrète des écrivains

     

    "Tout le monde a trois vies : une vie privée, une vie publique et une vie secrète..." Gabriel García Márquez
    Après avoir publié trois romans devenus cultes, le célèbre écrivain Nathan Fawles annonce qu'il arrête d'écrire et se retire à Beaumont, une île sauvage et sublime au large des côtes de la Méditerranée.
    Vingt ans après, alors que ses romans continuent de captiver les lecteurs, Mathilde Monney, une jeune journaliste, débarque sur l'île, bien décidée à percer son secret. Commence entre eux un dangereux face-à-face, où se heurtent vérités et mensonges, où se frôlent l'amour et la peur...

     

    Une lecture inoubliable, un puzzle littéraire fascinant qui se révèle diabolique lorsque l'auteur y place sa dernière pièce.

     

    (C'est le livre que j'ai préféré, j'ai vraiment adoré ce bouquin, j'ai regretté que l'île « Beaumont » n'existe pas, j'aurai beaucoup aimer allé y faire un petit tour, mais... sans les tueurs bien évidemment...)

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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