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    «Avoir un nom à coucher dehors »

     

     

     

    C'est une expression que l'on emploie souvent, pour dire qu'une chose ou quelqu'un a un nom très difficile à prononcer.

     

    Cette expression nous arrive tout droit des armées de Napoléon Ier.

     

     

    Goût des mots...

    Billet de logement délivré par les édiles, mais malgré ces billets, beaucoup de soldats couchaient dehors !

     

    (image internet)

     

    En effet, au début du XIXe siècle, l’armée napoléonienne recrutait à tour de bras des soldats venant de la campagne mais aussi de pays étrangers. Extrêmement mobiles et parcourant toute l’Europe, les troupes rencontraient parfois des difficultés pour se loger. Lorsqu’elles s’arrêtaient dans des villes où il n’y avait pas de caserne, les habitants avaient l’obligation d’offrir l’hospitalité aux hommes. Le maire établissait alors un billet de logement. Mais parfois, l’hôte refusait d’accueillir chez lui les militaires portant des noms étrangers : ils étaient soupçonnés d’être des espions ou des ennemis. Les malheureux étaient alors contraints de coucher dehors, d’où l’expression «avoir un nom à coucher dehors avec un billet de logement».

     

    Au fil des années, elle fut raccourcie jusqu’à devenir «un nom à coucher dehors».

     


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    Aujourd'hui, on dit que le latin est une « langue morte » ou pire encore une «langue étrangère» alors que le français, notre langue en découle entièrement, cependant cette soi-disant langue morte est pourtant bien vivante, nous employons peu ou prou dans nos conversations de tous les jours beaucoup d'expressions qui en découlent directement.

     

    Livia

     

    Le goût des mots...

     

    ot, d'après le nom de son auteur Félix Gaffiot (1870-1937), est un dictionnaire du latin vers le français devenu usuel et classique pour le public latiniste francophone. ..

     

    Ce Gaffiot nous aidait pour nos devoirs, tout bon latiniste possédait ce dico latin/français. J'en ai fait un grand usage autrefois...

     

    Le goût des mots...

     

    C'est Félix Gaffiot, philologue et professeur français, né le 27 septembre 1870 à Liesle, et mort le 2 novembre 1937 à Besançon, qui est l'auteur du dictionnaire latin-Français de référence, Le Gaffiot.

     



     

    "Mémo" par exemple est une abréviation de "memorandum", qui signifie littéralement "une chose dont il faut se souvenir". Une liste de course est un mémo!

     

     

     

    « Alea Jacta est » "Le sort en est jeté ."

     

    L’on entend souvent aussi l’expression "les dés sont jetés", mais le terme "alea" est bien singulier, il peut désigner aussi bien un jeu de hasard que la chance, le sort. Cette phrase aurait été prononcée par le futur empereur Jules César en l’an 49 avant J.C. lorsqu’il s’apprêtait à franchir le fleuve Rubicon pour marcher sur Rome.

     

     

     

    « Verbatim » qui veut dire "Mot pour mot"

     

    En latin, ce terme est un adverbe et signifie "mot à mot ". Il vient d’ailleurs du mot "verbum" qui veut dire "parole" ou "mot". Les verbatim, par extension, sont des retranscriptions très fidèles des paroles de personnes interrogées dans les médias. « Media » quand à lui très employé est un autre mot latin qui signifie tout simplement "un moyen" pour diffuser l’information.

     



     

    À la fin de nos lettres, nous rajoutons souvent "PS"

     

    Ce qui veut dire en latin, Post-scriptum est composé de "post" (après) et du participe passé du verbe "scribere" (écrire). Au bas d’une lettre, vous pourrez aussi écrire NB, nota bene, c’est-à-dire "bien noter que" pour ajouter une information. Dans un livre, pour désigner des sources ou des notes, on parlera plutôt d’un addendum que d’un post-scriptum.

     



     

    On parle parfois d’effet placebo pour certains traitements… Que signifie ce terme ?

     

    Cela veut dire littéralement : "Je plairai"

     

    Quand un traitement repose sur l’effet placebo (je plairai), il ne contient pas d’actifs pour guérir : son efficacité dépend de l’action psychologique positive qu’il a sur le patient…On parle aussi d’un effet nocebo (je nuirai) quand une personne, qui croit prendre un médicament, ressent des effets

     



     

    «Vice versa » est composé de "vicis" (ordre, position) et de "versus" (tourné, retourné) et signifie « inversement

     



     

    En français, on parle souvent de condition « sine qua non », sans savoir que "conditio sine qua non" était une expression utilisée dans des textes juridiques latins. Cela désigne une condition nécessaire, sans laquelle les choses ne pourraient pas être.

     



     

    Quand on écrit «Sic » à la fin d'une phrase pour en indiquer l'origine, c'est aussi un mot latin qui signifie «ainsi».

     

    Comme par Exemple : Sic itur ad astra : locution latine signifiant «C’est ainsi que l’on s’élève vers les étoiles» (il serait grand temps pour nous de nous élever ainsi vers les étoiles)

     



     

     

     

     


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    Une journée à Rome...

     

    Je viens de terminer le livre « Une Journée dans la Rome Antique » d'Alberto Angela, j'ai passer avec lui une journée mémorable dans cette Rome Antique, du levé du jour à la tombée de la nuit, en allant à midi manger sur le pouce dans une Popina (resto rapide).

     

    J'ai visité en sa compagnie, la Curia Julia, (Sénat romain) puis après nous avons été au Colisée pour assister a un combat entre un taureau et un homme, un voleur condamné. Vous devinez sans difficulté, qui a été le gagnant... il fut suivi par un combat entre deux gladiateurs célèbres, mais il y en a toujours un qui perd...

     

    Et tandis que le vainqueur est couvert d'applaudissements et d'envoi de fleurs, le corps de l'autre est enlevé dans les entrailles du Colisée. (Ce n'est pas ce que j'ai préféré durant cette journée).

     

     

    Une journée à Rome...

    Reconstitution des thermes de Trajan

     

    (image wikipédia)

     

     

    Une journée à Rome...

    Reste d'une exèdre des thermes de Trajan...

     

    est-ce dans cette exèdre que se tenait la bibliothèque visitée dans ma journée à Rome ?

     

    * Exèdre

     

    Salle, souvent semi-circulaire, dotée de sièges, où l'on conversait.

     

    (image wikipédia)

     

     

     

    Par contre notre incursion dans les Thermes de Trajan m'a énormément plu.

     

    «Passé le vestibule, la première impression est extraordinaire. Nous débouchons sur un portique encadrant un vaste espace à ciel ouvert qui n'est autre qu'un immense bassin...» Les reflets de l'eau habillent les murs de voiles soyeux qui glissent sur les fresques des portiques. De grandes statues en marbre peint peuplent les niches. Nous approchant de la première *exèdre, nous réalisons qu'il s'agit d'une bibliothèque agrémentée d'immenses fenêtres. De grandes tables de lecture en marbre sont disposées au centre. Cette bibliothèque abrite les textes en latin. En face d'elle, une autre réunit les œuvres grecques. Autrement dit, les thermes sont consacrés tout à la fois au plaisirs du corps et à ceux de l'esprit, illustrant la célèbre formule de Juvénal : «Mens sana in copore sano – Un esprit sain dans un corps sain.» (extrait)

     

    Les thermes étaient des lieux où l'on pouvait non seulement se laver, se faire masser, mais on pouvait aussi s'y s'instruire, s'y amuser, ou faire du sport, etc...

     

    Le soir, nous avons banqueté dans une Domus de patricien.

     

    « ces dîners comptent au moins sept services : des hors d'œuvres, trois entrées, deux viandes rôties et des desserts, et à chaque service une débauche d'argenterie. (extrait)

     

    Les convives qui se trouvaient à table ont adoré le repas et mangé avec beaucoup d'appétit tous les mets qu'on leur présentait par exemple :

     

    Des «langoustes au caviar », des «tétines de truies farcies aux oursins», ensuite vinrent des «pieds de dromadaire », puis «du flamand rose dont la viande est agrémentée d'épice de toutes sortes », suivi par des « rossignols aux pétales de roses » ces oiseaux sont farcis avec des abats, des pétales de roses et là aussi beaucoup d'épices, mais il y un petit plus, d'après les conseils donnés dans le «De re coquinaria» d'Apicius, le cuisinier y a rajouté du «defrutum» (concentré de jus de raisin),

     

     

    Une journée à Rome...

    Frontispice d'une édition du «De re coquinaria» d'Apicius en 1705

     

    (image wikipédia)

     

    Puis un veau travesti en Ajax, c'est-à-dire qu'il est présenté sur le plat avec la tête recouverte d'un casque, car il y a toute une mise en scène autour des plats dans les grands banquets romains .

     

    Enfin ce furent les desserts : les serviteurs arrivèrent avec un plateau chargé d'un gros gâteau entouré de petites pâtisseries... et enfin les fruits (pommes raisins et figues).

     

    Le tout était arrosé de grands crus de l'Empire.

     

    Mais la journée s'achève, la nuit tombe déjà sur Rome... il faut à regret refermer le livre !

     

    Livia

     

     

     

     


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    « Avoir besoin de deux grains d'hellébore »

     

    Cela veut dire : être fou

     

     

     

    Goût des mots...

    L'hellébore noire, c'est avec ses racines mélangées à du lait que l'on vermifugeait autrefois les pauvres malades...

     



     

    Afin de mieux comprendre les origines de cette expression française qui remonte

    au milieu du XVIIe siècle, commençons par définir les termes qui la composent

      selon le dictionnaire de l’époque. Ce fameux hellébore est une plante vivace

    dont la racine aurait dit-on des propriétés purgatives, vermifuges et serait de

    plus sensée guérir la folie. Ce serait sa racine de couleur noire qui était utilisée

    que l’on mélangeait à du lait. Ce fut Molière qui en premier l’utilisa, suivi par La Fontaine au

    XVIIIe siècle.

     

     

    Selon des interprètes comme Coste, la plante viendrait du grec « helein » se

    traduisant par faire mourir et « bora » qui était censé être la nourriture.

    A ce titre la plante serait toxique mais notre expression proviendrait tout aussi bien

    du sémitique « helebar » qui en grec signifie remède contre la folie. Ce serait donc

    ce sens qui aurait été contredit par la croyance populaire insistant sur le fait que la

    plante rendait fou.

     

    Goût des mots...

     

    L'hellébore blanc

     

     



     

    Les diverse hellébores...

     

     

    Goût des mots...

    L'hellébore d'hiver

     

     

    Goût des mots...

     

    L'hellébore verte

     

     

    Goût des mots...

     

    L'hellébore fétide

    Hellébore ou Ellébore est un terme vernaculaire désignant certaines plantes de la

     

    famille des renonculacées principalement du genre Helleborus.

     

    Le mot hellébore provient du grec helleboros ; certaines espèces étaient employées

     

    autrefois en médecine pour leur vertu purgative : dans l'Antiquité, on croyait les

     

    hellébores propres à guérir la folie et la mélancolie. L'hellébore porte le nom

     

    d’anticyricón, notamment chez Dioscoride. Dans la Rome antique, l'expression

     

    « Mettre le cap sur Anticyre » signifiait donner des signes de folie ; on la retrouve

     

    chez Horace, Plaute et dans les Adages d'Erasme. La Fontaine fait allusion à cette

     

    croyance dans sa fable le Lièvre et la Tortue.

     

     

     

     


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    Pour la troisième année consécutive, Madame Marie-Gabrielle Leblanc nous offre un livre sur l'art chrétien.
    J'ai acheté ce livre pour l'offrir à ma fille en cadeau pour Noël.

     

    Nous avions espérer aller le faire dédicacer à la librairie Siloe à Nantes, dans laquelle Madame Leblanc devait venir pour la dédicace de son livre, malheureusement à cause du virus la dédicace de ce livre a été ajourné.

     

    Si vous cherchez un cadeau à offrir à Noël à quelqu'un qui aime l'art, pensez à ce bouquin, il est d'une grande beauté et ne coûte que 29€

     

    Livia

     

     

    Caedeau pour Noël...

     

     

    Reprenant le même principe que L'enfance du Christ dans l'art et La vie publique du Christ dans l'art, ce beau livre propose cent œuvres pour traverser l'histoire de l'art et redécouvrir la mort et la résurrection du Christ. Le livre s'articule autour de grandes thématiques : de la résurrection de Lazare à la Pentecôte, en passant par les Rameaux, la Cène, la mort, la résurrection, etc., en s'attachant à chaque fois à retracer l'apport artistique du Moyen Âge au XXIe siècle.

     

    Son originalité, outre le dialogue entre l'art chrétien d'hier et celui d'aujourd'hui, est de convoquer et de comparer l'art chrétien d'Orient et celui d'Occident. Les photographies de John Pole et les textes de Marie-Gabrielle Leblanc nous ouvrent, à travers chaque détail et chaque explication, au mystère de l'Évangile, en suivant pas à pas le génie de l'artiste. Les œuvres redeviennent ainsi pour nous les catéchèses qu'elles furent pour leurs contemporains, l'art constituant certainement l'une des plus belles formes d'évangélisation et de témoignage.

     

     


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