•  

     

     

     

     

     

     

     

    Ces deux-là sont du même acabit

     

    D’origine inconnue, le mot "acabit" était employé au XVIIe siècle pour parler d’un objet de bonne qualité "de bon acabit" (Petit Robert). De nos jours, l’expression « du même acabit », signifie "de même nature, de même espèce" et est souvent péjorative.

     



     


    12 commentaires
  •  

     

     

     

     

    Je vous offre ces quelques mots oubliés, relevés dans mes grilles de mots croisés et fléchés, des mots qui s'ennuyaient et que je vais ressusciter pour quelques instants.

     

     

     

     

    Gongorisme : Esthétique précieuse qui s'exprime dans l'œuvre du poète espagnol Góngora et s'est répandue en Espagne et en France au début du XVIIe siècle – Je découvre aujourd'hui ce poète espagnol, qui nous laisse ce gongorisme-là, il va falloir essayer de le caser quelque part maintenant en nous exprimant précieusement.

     

     

     

    Pimper :Verbe. (Régionalisme) Se vêtir avec recherche, élégance.

     

    (Familier) Apporter sa touche personnelle à un objet afin de le rendre recherché, soigné, unique.

     

    Étymologie de « pimper » : De l’ancien français pimper (1578), à rapprocher de l’ancien occitan pimpar attesté vers 1200. Le mot est passé à l’anglais pimp puis revenu en français en 2004 avec le sens de personnalisation d’un objet – C'est la première fois que je rencontre ce verbe, je suppose que lorsque que nous décorons quelque chose, nous pimpons sans le savoir, exactement comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir.

     

     

     

    Hippiatrie : C'est la médecine pour les chevaux – Comme je ne monte pas, je ne connaissais pas ce terme.

     

     

     

    Stellionataire : Manœuvre frauduleuse qui consiste à vendre un bien dont on sait ne pas être propriétaire, à vendre un même bien à plusieurs personnes, à présenter comme libre un bien hypothéqué ou à minorer les hypothèques qui grèvent un bien –  Et moi qui pensais que c'était une petite plante – C'est un truc bien plus grave !

     

     

     

    Spumeuse : Qui a l'aspect de l'écume. Qui contient de l'écume – Que rajouter à cette spumeuse-là ?

     

     

     

    Vassiveau : C'est un jeune mouton de moins de deux dans le Berry – Je pensais bien que cela avait à voir avec les veaux ! Et même si je suis contente d'avoir appris quelque chose, je ne compte pas aller dans le Berry pour admirer ces moutons-vassiveaux-là.

     


    20 commentaires
  •  

     

     

    Une de mes dernières lectures « Cinq méditations sur la Beauté » de François Cheng.

     

    J'ai lu ce livre d'une traite presque avec voracité.

     

    En gros voilà ce que nous dit François Cheng tout au long des pages de ce petit livre, il nous affirme que la beauté existe tout autour de nous, mais que nous ne savons pas toujours, ni regarder, ni écouter.

     

    Livia

     



     

    « Heureux celui qui plane sur la vie, et comprend sans effort le langage des fleurs et des choses muettes. »

     

    Charles Beaudelaire

     

     

     



     



     

    Méditations sur la beauté...

     

     

    Cinq méditations sur la beauté

     

    L'auteur livre ses réflexions sur la beauté et les questions existentielles ainsi que ses considérations littéraires, esthétiques, poétiques, philosophiques et spirituelles. L'occasion de faire revisiter les moments phares de la culture de l'Orient et de l'Occident.

     

    Poète, philosophe, calligraphe, académicien… François Cheng a de nombreuses cordes à son arc. On pourrait ajouter celle de « passeur ». Passeur d’âme, de beauté et de connaissance, François Cheng est mondialement connu pour son œuvre poétique et philosophique.

     

    «La beauté n’est pas un simple ornement. La beauté c’est un signe par lequel la création nous signifie que la vie a du sens », a ainsi expliqué François Cheng à l’animateur François Bunsel qui l’interrogeait sur la beauté. « Avec la présence de la beauté, tout d’un coup, on a compris que l’univers vivant n’est pas une énorme entité neutre et indifférenciée mais qu’il est mû par une intentionnalité ».

     

    Sur le Christ, l’écrivain assure : « En montant sur la Croix, «Le Christ a affronté le mal radical au nom de l’amour absolu. Un acte qui tient les deux bouts. L’absolu de son amour ne peut être prouvé que par cet affrontement au mal absolu ». Un amour absolu dont chacun peut trouver des fragments dans son quotidien. « Par-delà les paroles, un regard, un sourire suffisent pour que chacun s’ouvre au mystère de l’autre, au mystère tout autre », précise encore François Cheng.

     

    Quelque extraits :

     

    «En ces temps de misères omniprésentes, de violences aveugles, de catastrophes naturelles ou économiques, parler de la beauté pourra paraître incongru, inconvenant, voire provocateur. Presque un scandale. Mais en raison de cela même, on voit qu'à l'opposé du mal, la beauté se situe bien à l'autre bout d'une réalité à laquelle nous avons à faire face. Je suis persuadé que nous avons une tâche urgente, et permanente, de dévisager ces deux mystères qui constituent les extrémités de l'univers des vivants : d'un côté le mal ; de l'autre, la beauté. »

     

    «...Disons qu'elle est due à sa situation exceptionnelle évoquée tout à l'heure, qui offre des perspectives toujours renouvelées et des jeux de lumière infinis. Elle est due aussi à la présence de brumes et de nuages qui voilent et dévoilent tour à tour le visage de la montagne, de rochers fantastiques mêlés à une vagétation dense et variée, à des chutes et des cascades qui font entendre, à longueur de jours et de saisons, une musique ininterrompue. Les nuits d'été qu'enfièvrent les lucioles, entre le fleuve et la Voie lactée, la montagne exhale ses senteurs venues de toutes les essences ; énivrées, les bêtes éveillées se donnent à la clarté lunaire, les serpents déroulent leur satin, les grenouilles étalent leurs perles, les oiseaux, entre deux cris, lancent des flèches de jais... »

     



     

    «Pour en tenir à la seule Nature, il n'est pas difficile de dégager quelques-uns des éléments qui tissent le sentiment du beau que nous éprouvons tous : La splendeur d'un ciel étoilé dans le bleu de la nuit.

     

    La magnificence de l'aurore ou du couchant partout dans le monde.

     

    A majesté d'un grand fleuve traversant les défilés rocheux et fécondant les plaines fertiles.

     

    Une oasis écloses au milieu de désert.
    Un cyprès debout au milieu d'un champ.

     

    L'envol d'un troupeau d'oies sauvage au-dessus d'un lac... »

     



     

    «L'homme n'est pas cet être extérieur qui bâtit son château de sable sur une plage abandonnée. Il est la part la plus sensible, la plus vitale, de l'univers vivant ; c'est à lui que la nature murmure ses désirs les plus constants, ses secrets les plus enfouis... »

     

     


    14 commentaires
  •  

     

     

     

     

    Variété de serpents

     

    Gustav Mützel

     

    Ce sont ces bête que je déteste le plus, elles me font affreusement peur et je ne peux même pas les supporter en peinture !

     

     

     

     

     

     

    «Ne pas le supporter en peinture ! ».

     

     

     

    Ne pas supporter quelqu'un ou quelque chose, détester, haïr.

     

     

     

    Expression française du XVIIIe siècle qui se baserait sur l'idée initiale de ne pas supporter même l'image, la reproduction d'une personne que l'on n'aime pas.

     

     

     

     

     


    14 commentaires
  •  

    Mes lectures au fil des jours pendant la rééducation de mon genou...

     

    Comme je n'avais pas grand chose à faire entre les séances de Kiné, les repas et quelques rares petites émissions à la télé, j'ai beaucoup lu.

     

     

    Hàng tente de gagner sa vie comme ouvrière dans une usine en URSS. Dans le train qui la conduit à Moscou, elle est appelée au chevet de son oncle malade, l’occasion pour elle d’une plongée dans un passé douloureux. L'oncle Chinh, membre zélé du Parti communiste, a été l'un des ardents serviteurs de la réforme agraire au Vietnam. La mère de Hàng, par piété fraternelle et par respect des traditions, n'a jamais osé s'opposer à son frère. Pas même quand il a obligé son mari, instituteur, à fuir le village, dédaignant la classe de sa famille, ces « ennemis mortels de la paysannerie ». Contrainte de s'installer à Hanoi et d'y élever seule sa fille, c'est elle qui subviendra aux besoins de Chinh, incapable de nourrir ses enfants avec sa maigre solde de fonctionnaire. Dans ce livre de jeunesse, Duong Thu Huong , en pointant à travers un drame familial, une tragédie collective, interroge déjà le paradis marxiste... celui de tous les aveuglements.

     

    A vingt ans Duong Thu Huong, dirigeait une brigade de la jeunesse communiste envoyée au front pendant la guerre. Avocate des droits de l'homme et des réformes, elle n'a cessé, à travers ses livres de défendre vigoureusement ses convictions, pour être finalement exclue du parti communiste et emprisonnée sans procès. Aujourd'hui, elle vit à Paris, après des années de résidence surveillée à Hanoï. Après avoir été l'un des écrivains les plus populaires dans son pays ses livres sont aujourd'hui interdits dans son pays mais traduits dans le monde entier.

     

     

     

    Des extraits qui m'ont enchantés par leur poésie :

     

    «Mille odeurs nous parvenaient, odeur des fumées de paille, odeurs des écorces de fèves brûlant avec des écorces de paddy, odeurs des goyaves mûres dans les jardins... Tout se mêlait et s'évanouissait dans la lumière du couchant. Peu à peu le hameau devint silencieux, les bruits cessèrent les uns après les autres. Les bambous se balançaient sous la brise, répandant sur la terre le chant éternel de l'harmonie et de la paix. On percevait dans l'air la permanence indestructible de la nature. On pouvait la malmener : mais, comme l'eau des grands lacs, elle s'apaisait bien vite, dans le chant lancinant des crapauds et des insectes. »

     

     

     

    «Il faisait clair dans la cour. Une senteur légère et fraîche de noix d'aréquier embaumait la nuit. Le merle de Mandanao carillonnait dans les buissons, là-bas à l'entrée du hameau.»

     

     

     

    «Pâté blanc, pâté mixte, pâté en cylindre creux, nems et viande cuite ; cinq bols de soupe aux asperges, soupe aux cheveux d'ange, poulet mariné aux graines de lotus, soupe aux légumes et poulet au curry... Pour le dessert de midi, une bouillie aux graines de haricots verts. Pour celui du soir, quelques marmites de riz gluant au momordique. »

     

    Si j'allais là-bas, j'aurai la ligne car je ne pourrai rien avalé de tous ces mets préparés pour la grande fête du Têt ! Sans compter les insectes grillés et les nids d'hirondelles... Livia)

     

     

    Avril 1940. Louise, trente ans, court, nue, sur le boulevard du Montparnasse. Pour comprendre la scène tragique qu'elle vient de vivre, elle devra plonger dans la folie d'une période sans équivalent dans l'histoire, où la France tout entière, saisie par la panique, sombre dans le chaos, faisant émerger les héros et les salauds, les menteurs et les lâches... Et quelques hommes de bonne volonté.
    Il fallait toute la verve et la générosité d'un chroniqueur hors pair des passions françaises pour saisir la grandeur et la décadence d'un peuple broyé par les circonstances. Puissance du récit, rebondissements, burlesque et tragique... Le talent de Pierre Lemaître est ici à son sommet.

     



     

    Ce livre fait suite au deux précédent qui narraient la guerre de 14-18, ici nous assistons à la débâcle française de 39-40 et à la couardise des dirigeants français de l'époque.

     

    C'est toujours quand tout va très mal que les hommes se souviennent de l'existence de Dieu et se tournent vers le ciel, comme le démontre le passage ci-dessous ! Livia

     



     

    Extrait du livre de Pierre Lemaître, Miroir de nos pensées. :

     

    « Sa brigade mobile avait été convoquée pour assurer le service d'ordre sur le parvis de Notre-Dame. Une foule grave et serrée jusque sur les ponts de la Seine, semblait attendre le Messie. A la place de quoi on vit le vicaire capitulaire de Paris en chape d'or, mitre sur la tête et crosse en main, accueillir le président du Conseil, les ambassadeurs, les ministres d'Etat et M. Daladier. Fernand trouvait déjà surprenant de voir ces responsables politiques, radicaux, socialistes, francs-maçons, venir en délégation à Notre-Dame prier un Dieu auquel ils ne croyaient pas...

     

    En voyant là le gratin de l'état-major, le maréchal Pétzin, le général de" Castelnau, le général Gouraud, etc... il s'était demandé si, en période d'invasion du pays par l'ennemi héréditaire, si ces gars-là n'avaient rien de mieux à faire que de venir prendre un petit bout de messe.

     

    La messe fut interminable. Fernand s'interrogeait pendant ce temps, combien de kilomètres ont pu franchir les Panzerdivisionen du général Guderian ? »

     

     

    Trahir l'amour d'un enfant comporte de grands risques...

     

    À la mort de son mari, Jo n'a d'autre choix que revenir s'installer avec sa fille Ruby à Lake Hall, l'austère manoir familial où vit toujours sa mère, aristocrate arrogante et froide. À peine arrivée, Jo reçoit une visite des plus étranges : celle de Hannah, la nanny qui s'occupait d'elle enfant, et dont le départ aussi subit qu'inexpliqué l'avait dévastée. Folle de joie, Jo n'hésite pas à lui proposer immédiatement de reprendre sa place parmi elles, et à lui confier sa propre fille.

     

    Mais très vite, plusieurs détails sonnent faux. Que s'est-il vraiment passé trente ans plutôt ?

     

    Et cela a-t-il un rapport avec le crâne humain tout juste retrouvé dans le lac du domaine ?

     

    Un polar qui tient en halène de la première à la dernière page, un suspens plein de rebondissements...

     

    Avec en plus quelques polards empruntés à la bibliothèque pour tous qui passait le lundi...

     

     

     

     


    14 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique