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Par Liviaaugustae le 9 Novembre 2022 à 00:33
Les amateurs des poires sont chanceux car il y en a toute l'année et pour tous les goûts, avec des noms très originaux que je découvre aujourd'hui.
Il y en une de variété infinie de poires comme vous allez le découvrir, mais je n'en connais pas les trois quart, jamais trouvées sur les marchés ni chez mon épicier « le Fruitier » qui offre pourtant une grande de variété de fruits.
Livia
Des poires, des poires, mais...sans pomme et sans scoubidous...
(Image wikipédia)
Commençons par les poires d'automne puisque c'est en ce moment que nous allons pouvoir les déguster, il y a donc :-
Poire Abbé Fétel ou Abate
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Alexandrine Douillard ou poire Douillard
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La beurrée de Ramegnies
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La poire Concorde
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La beurrée Hardy (qui est obtenue à partir d'un semis à Boulogne sur Mer, elle est globuleuse, chair blanche et fondante, cultivée en Île-de-France)
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La poire Conférence (obtenue en 1885 au Royaume Uni, une poire allongée légèrement courbe très juteuse) je n'aime pas trop cette poire-là.
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La poire Curée ou Belle Curette
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La poire Doyenné du Comice (c'est ma "préférée poire" comme dirait ma dernière petite fille)
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La poire Gris de Chin ? (première fois que j'en entends parler )
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La poire Louise bonne d'Avranches obtenue comme l'indique son nom à Avranches en 1780 elle plaisait beaucoup au roi Louis XIV.
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La poire Mouille Bouche m'est aussi totalement inconnue...
Et passons aux poires d'hiver :
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Bergamote Crassanne d'hiver
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La Bonne de Malignes ou Nélis d'hiver
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Certeau d'hiver ou champagne d'hiver
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Charles Ernest
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Directeur Hardy
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Passe-Crassane
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Gasparine
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Angélys (croisées avec les Comice et les passe-Crassanne )
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Poire de Fisée
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Doyenné Ramegnies
Les poires d'été sont aussi très nombreuses :
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Belle épine du Mas
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Beurré Giffard
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Pérouille
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Bon-Chrétien Williams (c'est la variété laplus cultivée aux Etats Unis)
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Docteur Jules Guyot ou Guyot
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Poire Sénateur Vaïsse
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Beurrée Chaboceau
Il y a aussi des poires à cuire :
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Martin Sec
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Blesson ou Blosson (poires à rissoles)
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Et pour finir la Sarteau
Sans oublier les poires dans les jardins du roi, notamment la « Cuisse Madame », cette poire précoce, était déjà présente dans les jardins de Louis XIV, c'est l'une des variétés les plus anciennes connues en France. En 1756, un exemplaire est planté à l'abbaye de Valloires (Somme). L'arbre est toujours présent, c'est l'un des plus vieux poiriers de France, et donc quand on déguste cette Cuisse Madame on déguste un petit morceau d'histoire.
Mais aussi la poire Messire Jean, la poire à deux têtes, Le bon chrétien musqué, le caillot rosat, la poire d'amiral, la virgouleuse, le petit beurré d'hiver...
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Par Liviaaugustae le 14 Octobre 2022 à 00:36
Il est un jardin plein de curiosités et la fleur ci-dessous est sans conteste la plus aguicheuse de toutes les fleurs de ce jardin !
Psychotria Elata ou « Lèvres chaudes »
Cette plante de la famille des Rubiacées, aussi appelée : « lèvres chaudes », « Mick Jagger » ou « plante à bisous », est originaire d’Amérique Centrale et du Sud.
On la retrouve principalement au Costa Rica, Équateur, Panama et Colombie où elle pousse dans la forêt tropicale.
La particularité de cette plante, vous l’aurez remarqué, est la manière dont ses deux pétales s’assemblent donnant l’impression de lèvres pulpeuses.
Leur couleur rouge vif, faite pour attirer les pollinisateurs comme les papillons et les colibris, renforce l’idée d’une bouche sensuelle que l’on aurait maquillée.
Les différentes espèces de calcéolaires sont originaires d'Amérique du Sud et d'Amérique Centrale. Plusieurs espèces sont cultivées dans les régions tempérées pour leurs fleurs, et on les appelle parfois « petites pantoufles » ou « bourses de dames »
Mais le le Gympie Gympie ci-dessous, qui n'est même pas très agréable à regarder, est à fuir, c'est un poison mortel, en principe il ne se trouve pas chez nous.
Dendrocnide moroides ou Gympie Gympie
(image wikipédia)
Une plante qui a du piquant…
Découverte en 1860 en Australie près de la paisible ville de Gympie (signifiant diable en langue aborigène) dans l’Etat du Queensland et présente jusqu’en Nouvelle Galles du Sud et dans le sud de l’Indonésie, la gympie-gympie est considérée comme la plante plus dangereuse de monde. Cet arbuste australien méconnu est en quelque sorte la reine des orties. Avoir sa peau au contact de ses feuilles provoque en effet une douleur insupportable, pouvant conduire à la mort. La douleur, vive, est comparée à une brûlure à l’acide. Certaines personnes piquées ont déclaré ressentir une douleur sur la zone piquée pendant plusieurs semaines, voire mois. Des légendes urbaines locales parlent même d’une durée allant jusqu’à une dizaines d’années. Pire des chevaux se seraient jeter des falaises après avoir été au contact de la plante, et des suicides auraient été recensés suite à la résurgence de cette douleur insoutenable.
La plante est une énigme pour la science, et conserve ses propriétés urticantes des dizaines d’années après sa mort. Ses poils urticants sont de plus suffisamment légers pour flotter dans l’air, et se tenir à proximité de cette plante sans protection peut provoquer irritation, maux de tête et saignements de nez. Une scientifique chargée de l’étudier, le docteur Hurley, chercheuse à la University of New South Wales, raconte avoir ramassé une feuille morte au sol sans ses gants. Elle a alors ressenti la même douleur qu’avec une plante vivante, et ce fut même selon elle son expérience « la plus douloureuse » avec la gympie-gympie, comparable à « une brûlure à l’acide doublée d’une électrisation ». De même pour le botaniste Ernie Rider, conservateur au Queensland Parks and Wildlife Service, qui décrit une douleur insoutenable qu’il a ressenti jusqu’à 2 ans après s’être fait piqué à chaque fois qu’il prenait des douches froides.
En cas de piqûre, il convient de ne surtout pas frotter la partie touchée, sous peine de répandre les poils urticants et de faire éclater les cristaux de silice contenus dans les poils. Il faut se rendre le plus rapidement possible aux urgences, qui possèdent des bandes adhésives spéciales afin d’enlever le plus de poils possible sans les écraser. Toutefois, les oiseaux, insectes et marsupiaux endémiques semblent être immunisés, certains étant même capables de s’en nourrir, sans que l’on ne sache vraiment pourquoi. Elle joue même un rôle protecteur dans l'écosystème forestier Australien, servant de refuge à ces espèces insensibles contre les prédateurs invasifs étrangers. Un temps étudiée par l’armée britannique dans les années 70 (probablement en tant qu’arme biologique) selon Australian Geographic, les scientifiques continuent de s’intéresser à cette mystérieuse et dangereuse plante, qui recèle encore bon nombre de secrets.
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Par Liviaaugustae le 26 Juillet 2022 à 00:17
Au cours d'une lecture j'ai découvert la fourmi panda, cette fourmi est une sorte de coucou, qui ne construit rien et qui vit sur les autres.
Et bien qu'on l'appelle panda, à cause de ses couleurs, je préfère les vrais pandas, sortes de gros nounours beaucoup plus mignons !
Livia
La fourmi panda...La « fourmi panda » (Euspinolia militaris) est une espèce d'insectes hyménopères de la familles de Mutilidae.
C'est une espèce très résistante. En dépit de son apparence de fourmi, il s'agit d'une guêpe sans ailes chez les femelles et pourvue d'ailes chez les mâles. Ses poils font penser au pelage du panda géant, c'est pour cela qu'elle porte ce nom.
Elle vit dans les forêts.
La « fourmi panda » est aussi surnommée "la tueuse de vache" car sa piqûre est très douloureuse.
Ils ont un rituel d’accouplement peu courent ; le mâle prend la femelle sur ses ailes pendant l’accouplement. Ils se reproduisent en volant.
Après avoir terminé, la femelle cherchera un nid d’insecte comme une ruche ou un nid de guêpe dans lequel elle va déposer ses œufs près de chaque larve.
Ensuite, les jeunes se développeront en tuant leurs hôtes(nymphes/larves) au bout de quelques jours.
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Par Liviaaugustae le 19 Mai 2022 à 00:07
J'ai découvert un article dans une de mes revues sur les « mante orchidées », dont j'ignorai l'existence jusqu'à aujourd'hui...
C'est une parfaite orchidée, mais... il vaut mieux ne pas la cueillir !
Livia
Une fleur vivante, la mante orchidée....
Mante religieuse et mante orchidée ne peuvent être confondues tant leur aspect est différent. La mante religieuse, bien connue sous les latitudes de la métropole française, arbore une robe verte ou marron pour se confondre avec les feuilles jeunes ou mortes des arbres. La mante orchidée affiche quant à elle un habit extravagant qui évoque fortement l’apparence des fleurs des orchidées, avec lesquelles elle se confond pour mieux tromper ses proies, qui croient venir butiner une fleur, mais aussi se cacher de ses prédateurs. La mante orchidée arbore ainsi une parure blanche ornée de rose et ses pattes imitent des pétales de fleurs.
En outre, mante religieuse et mante orchidée ne se croisent guère sur le même terrain, la première s’épanouissant sur le pourtour méditerranéen, la seconde sous le climat de l’Asie du Sud-est.
La mante orchidée se révèle agréablement facile à nourrir pour qui chercherait à lancer un petit élevage afin de profiter de la superbe apparence de cet insecte fleur. La plupart des insectes volants lui conviennent : mouches, grillons, blattes… Cependant, il faut veiller à ne pas choisir des insectes trop résistants afin de ne pas abîmer ses mandibules, ce qui pourrait l’empêcher ensuite de se nourrir correctement. La mante orchidée se développe au cours de plusieurs mues. Lorsqu’elle est encore toute jeune, il est recommandé de l’alimenter à base de drosophiles.
La mante orchidée vit dans les forêts tropicales d’Asie du Sud-est. La Malaisie et l’Indonésie, mais aussi Bornéo et Sumatra sont des régions privilégiées pour son observation. L’insecte reste à proximité des orchidées blanc et rose, dont il a adopté les couleurs et la forme pour se protéger autant que pour se nourrir plus facilement. Par conséquent, l’habitat de la mante orchidée est relativement restreint aux zones où ces fleurs poussent naturellement. La mante se positionne sur la fleur en adoptant une position aussi mimétique que possible, en attendant que ses proies viennent à elle.
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Par Liviaaugustae le 10 Mai 2022 à 01:22
C'est un adorable petit oiseau, pas sauvage du tout, quand nous goûtons au jardin l'été, il y a un petit que nous avons appelé «Georges le rouge-gorge » qui vient presque sous la table ou sous le fauteuil picorer les miettes, j'en fais tomber beaucoup exprès, pour pouvoir l'admirer de très près, il jette un petit coup d'œil, picore, fait un petit saut, encore un petit coup d'œil et rafle en un instant les miettes, volette sur une branche et là, penchant la tête, il attend avec l'air de demander :
«Il y aura-t-il encore » ?
Les mésanges ne s'aventurent jamais aussi près, elles viennent manger après notre départ.
J'ai trouvé un article très instructif à propos de ces charmants petits hôtes de nos jardins, cependant je ne suis pas d'accord avec le dernier passage de cet article.
Livia
Le rouge-gorge dans la haie...
(image pixabay)
• Pourquoi le rouge-gorge reste-t-il dans votre jardin ?
Si un rouge-gorge a élu domicile dans votre jardin, c’est qu’il s’y sent en sécurité et que la nourriture y est abondante. Une haie en mélange, un tas de compost, du paillage dans les massifs, un muret en pierre sèche et un point d’eau font toujours son bonheur. Bien qu’il défende bec et ongles son territoire, votre présence ne le perturbe pas. Commencez à bêcher le potager, à remuer le tas de compost ou à biner un massif et voilà votre rouge-gorge qui sautille à vos pieds. Au menu: vers, araignées et petits invertébrés qui grouillent en surface. Comment rêver meilleur auxiliaire !
• Quelle nourriture lui offrir ?
En période de froid, le rouge-gorge au plastron gonflé devient plus sociable. Sur la mangeoire, il partage volontiers son repas avec la mésange ou le moineau. S’il lui arrive de picorer de petites graines, il préfère les boules de graisse pleines d’énergie. Pour le gâter de temps à autre, offrez-lui un pain d’insectes séchés vendu en jardinerie.
• Que faire pour améliorer son environnement ?
La vente de pesticides est interdite aux particuliers. Un vrai pas en avant car ils menaçaient la vie des oiseaux. Dans votre jardin, plantez des arbustes qui, comme le pyracantha, le cornouiller, le fusain, le prunellier et le sureau, portent de petites baies vitaminées dont le rouge-gorge raffole. Vous pouvez aussi enfoncer des piquets dans le potager et sur la pelouse qui lui serviront de perchoir sécurisé.
Comment l'aider à se reproduire ?
En zone urbaine, ce semi-cavernicole trouve difficilement des cavités dans les vieux arbres ou dans les murs pour se nicher. En ce début d’année, les couples se forment. C’est donc le moment d’installer un nichoir ouvert qui sera occupé vers mars/avril. Fixez-le à une hauteur comprise entre 1,50m et 3m du sol contre un arbre ou un mur. Orientez l’ouverture au sud ou au sud-est.
Connaissez-vous ses chants ?
Qu’un chat ou un concurrent s’aventure sur son territoire et votre rouge-gorge lance un "tic-tic-tic" sec et aigu. Avec ce cri d’alarme et sa posture défensive, ailes abaissées et queue agitée, les intrus n’en mènent pas large. Tandis que son gazouillis mélodieux et doux marque sa satisfaction, comme un porte-bonheur qui réchauffe nos cœurs dès la mi-janvier.
( Je ne suis pas d'accord avec ce dernier passage. Les nouveaux voisins de mon fils ont deux chats qui passent leur temps dans le jardin chez nous. J'ai pu constater que les tic-tic-tic des rouges gorge les laissaient indifférents, ils coursent les petits oiseaux et depuis l'arrivée de ces maudits chats, à mon grand regret les oiseaux fréquentent beaucoup moins le jardin...) Livia
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