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Par Liviaaugustae le 21 Janvier 2022 à 00:31
Souvent l'hiver, surtout après les fêtes, le moral est en berne, pour essayer de remonter le courant on peut s'inspirer d'Hildegarde de Bingen et se soigner avec de la médecine douce pour faire passer cette sensation de malaise qui nous fait croire parfois que : « tout va plus mal » ! Il paraît que cela marche !
Je me «shoote» en ce moment avec de la passiflore en gélules (prescrit par mon médecin) que j'accompagne d'un grand verre de lait sucré avec du miel, çà marche à peu près... une nuit sur trois !
Livia
Comment soigner le spleen de l'hiver ?
Sainte Hildegarde de Bingen est la première naturopathe de l’histoire. Elle était à la fois visionnaire et femme d’action. Elle sera maîtresse des novices, puis abbesse, et fondera par la suite deux autres monastères avec de nombreuses moniales. Hildegarde de Bingen partait en croisade pour prêcher la bonne nouvelles au quatre coins du monde. Peu commun pour une femme à cette époque. Elle a eu une correspondance d’environ 400 lettres avec les grands de son temps (les évêques, les papes, les gouvernants), avec qui elle communiquait dans une grande humilité. Elle a été canonisée et proclamée docteur de l’Église par le pape Benoit XVI en 2012. Cette religieuse bénédictine du XIIe siècle, proclamée Docteur de l’Église, a rédigé des ouvrages célèbres de médecine et de botanique à côté de ses enseignements d’une haute qualité spirituelle. Pour elle, nous avons tous ce qui ressemble à un système d’entretien de la bonne humeur, une trousse à pharmacie naturelle qui peut avoir besoin d’un coup de pouce sous la forme de certaines plantes régulatrices du bien-être mental.
Un modèle pour les femmes d’aujourd’hui
Avec une vie aussi riche, et une œuvre aussi importante, cette femme très complète peut être un modèle pour les femmes d’aujourd’hui. À une époque où les femmes étaient effacées, sainte Hildegarde a laissé son empreinte en fondant des monastères, en enseignant et en correspondant avec les plus grands de ce monde, un peu à la manière d’une autre femme docteur de l’Église, sainte Catherine de Sienne, quelques siècles plus tard.
Découvrez les dix plantes qui devraient vous mettre de bonne humeur :
Le Safran
Ses propriétés du sont utilisés depuis longtemps déjà, il améliore les problèmes d'insomnie, stimule la digestion et lutte efficacement contre les déprimes légères
La Passiflore
Elle est depuis toujours utilisée contre la dépression légère et les troubles du sommeil, elle n'a en principe pas d'effets secondaires. (je confirme c'est de la Passiflore que je prends quand je dors mal)
Le Millepertuis
Connu aussi sous le nom de l'herbe de Saint Jean, a été utilisée pendant des siècles pour traiter la dépression à tel point que L'OMS a reconnu l'intérêt de cette plante pour traiter la dépression légère. (Si c'était vrai, cela se saurait)
La Valériane
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Cette plante traite les troubles du sommeil et l'agitation nerveuse, et n'a aucun effet indésirable. Toutefois comme elle présente des effets sédatifs il est recommandé de ne pas prendre le volant. (Je n'ai pas encore testé celle-ci)
L'Aubépine
Est connue et utilisée depuis l'Antiquité, elle est réputée pour traiter le trouble du sommeil, l'anxiété et les palpitations. (pas encore essayé non plus)
La Lavande
Déjà utilisée par les romains dans l'Antiquité pour ses qualités thérapeutiques et son parfum, elle très prisée aujourd'hui en phytothérapie pour des problèmes de sommeil et de nervosité. (il paraît çà marche ???)
La Camomille
Favorisant la détente elle apaise les tensions musculaires dues aux contrariés et aide au sommeil
Le Tilleul
(comme la tante Léonie de Proust buvons des infusions de tilleul)
Il réduit les troubles nerveux, comme la tachycardie, les migraines, les douleurs musculaires et l'anxiété.
Le Ginseng
Est une plante stimulante qui aurait également des effets sur la déprime, l'irritabilité et les troubles du sommeil. Il est surtout utilisé pour stimuler les système immunitaire des personnes fatiguées. (Ce ginseng est très à la mode aujourd'hui, on en met même dans les plats, je déteste, je trouve que cette plante à un goût de parfum)
Cependant : il est recommandé, avant d’entamer un traitement en phytothérapie, de consulter un médecin formé sur le sujet.
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Par Liviaaugustae le 16 Décembre 2021 à 00:12
Le Bleu dans la nature est assez courant dans la faune : chez les oiseaux ou les poissons...
Un bel ara aux plumes bleues...
(image pixabay)
Un superbe paon bleu...
(image pixabay)
Un poisson bleu...
(image pixabay)
Elle est très rare dans la flore en générale les fleurs qualifiées de fleurs bleues, sont plus souvent des fleurs mauves.
Comme les lavandes dites bleues...
(image pixabay)
Ou les iris...
(photo prise au jardin l'été)
Et même si le terre vue des étoiles est appelée « la Planète bleue », le bleu dans la nature est rare, très rare !
La mer bleue...
Le bleu de la mer.
[…] Le bleu est aujourd'hui la couleur préférée des Terriens paraî-t-il. Mais cela n'a pas toujours été le cas. Au cours de l'histoire, certaines civilisations ne donnaient même pas de mot concernant cette couleur tant elle était inhabituelle et surtout très rare.
Pourquoi voyons-nous l'océan comme "bleu" ? Il faut se pencher sur les molécules d'eau.
Plus ces molécules sont nombreuses, plus la teinte bleue est forte. C'est pour cela que dans un verre, l'eau de l'océan est "transparente", mais que sur des longs espaces comme l'Atlantique ou le Pacifique, ce que nous voyons est un long horizon bleu.[...]
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Par Liviaaugustae le 5 Novembre 2021 à 00:03
Aimez-vous les ifs (taxus baccata en latin) ?
Je trouve ces arbres splendides et plein de majesté, je viens de lire une belle histoire à leur sujet :
C'est l'arbre des cimetières paraît-il en France, en Irlande, mais surtout en Grande-Bretagne, dont il est originaire, c'est un arbre qui peut vivre 1000 et plus.
[…] Du temps des Celtes, c’est un arbre sacré des Druides, personnages appartenant à la classe sacerdotale de la société celte. Parce qu’ils pensent qu’ils descendent du dieu de la mort, ils choisissent l’if pour représenter cette réalité : son extrême longévité, voire sa capacité à se perpétuer éternellement. Mais lors de la christianisation, ce symbole païen va devenir le symbole du lien entre le monde terrestre et le monde céleste.
Lorsque les Romains s’installent dans le pays, ils construisent leurs églises sur les anciens sites sacrés druidiques et enterrent leurs morts dans les mêmes cimetières. [...]
Plus tard, l’if deviendra le symbole chrétien de la Résurrection.
Les ifs au cimetière
Ses branches poussent de manière assez chaotique, dans un foisonnement étonnant ce qui peut d’ailleurs aider à le reconnaître.
Les arilles rouges des ifs symbolisent le sang du Christ...
Un arbre majestueux....
Toujours vert, l'if illustre la vie éternelle. Son bois est résistant à la pourriture, comme chaque personne le sera aussi après la résurrection. Enfin, sa sève et ses baies rouges rappellent le sang du Christ.
En voyant les ifs, on peut se dire : memento mori (souviens-toi que tu mourras)
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Par Liviaaugustae le 27 Octobre 2021 à 00:51
Mandariniers...
(image pixabay)
La clémentine n’existe que depuis la fin du XIXe siècle, et doit sa popularité au frère Clément Rodier (1839-1904). Ce petit frère de l’Annonciation et plus tard spiritain, l’a propagé en Algérie et en est le créateur.
Algérie, 1902. Il fait une température douce en ce mois d’octobre. La chaleur est présente mais une agréable brise parcourt Misserghin. Louis Trabut vient visiter les pépinières du frère Clément. Médecin et botaniste de renommée, Louis s’émerveille devant l’œuvre du moine. À l’origine, cet endroit était un petit domaine offert à la communauté des frères de l’Annonciation. Initialement il s’agissait d’accueillir les nombreux orphelins de France et d’Algérie. Mais à la venue du frère Clément, Misserghin est devenu une exploitation agricole des plus impressionnantes. Et Louis suit son guide à travers les vingt hectares de la pépinière et les trente cinq hectares de vignoble.
Les moines et les orphelins du domaine travaillent avec entrain, en chantant. On y respire la vie et la joie. Cela change de l’image sordide et solennelle que certains se font des orphelinats de France.
– Voici les vergers d’agrumes, docteur Trabut, dit le frère qui le guide.
Il est ébahit devant les orangers et mandariniers du père. Alors qu’il admire les magnifiques fruits presque mûrs, un arbre en particulier attire son attention.
– Ce mandarinier est-il malade ?, demande-t-il. Ses fruits sont petits et l’odeur est fade.
En guise de réponse, le guide sourit et cueille l’un des fruits. Il le pèle avec facilité et en offre un quartier à Louis qui le goûte. Une saveur similaire à celle de la mandarine mais infiniment plus douce, éveille ses papilles. Un vrai délice !
– Mais il n’y a pas de pépin, remarque-t-il avec étonnement.
– Vous découvrez la vraie valeur des mandarinettes, répond le frère. Elles sont déjà très appréciées dans la région.
Incroyable ! Ce fruit est non seulement doté d’une saveur exquise mais il est aussi d’une simplicité déconcertante à consommer. Le botaniste s’empresse de déguster le reste en posant des questions entre chaque quartier.
Le guide lui explique les origines de ce fruit. Avec une technique que l’on appelle le greffage, qui consiste à implanter dans les tissus d’une plante le fragment d’une autre, on mélange les espèces pour obtenir un hybride. Dans le cas de la mandarinette, il s’agit d’un croisement entre l’oranger et le mandarinier. C’est avec cette technique que l’orphelinat assure la production de ces fruits.
C’est évidemment le frère Clément qui est à l’origine de cette découverte. Cela n’étonne pas le botaniste. Louis sait bien que le frère a également introduit en Algérie des centaines d’espèces d’arbres fruitiers, forestiers et d’ornement. Cette visite enchante tellement Louis que le médecin fera un rapport très élogieux à l’égard du frère Clément et de ses mandarinettes et les renommera « clémentines » en l’honneur du frère.
La Société d’Agriculture d’Alger décernera à Clément une médaille d’or pour sa découverte du fruit. Si on ne sait pas vraiment s’il s’agit d’une invention ou d’une découverte, sa propagation est attribuée au frère Clément Rodier.
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Par Liviaaugustae le 8 Octobre 2021 à 00:13
Aimez-vous les cucurbitacées ?
Si oui, comme c'est la saison, entre octobre et décembre, profitez-en car il paraît que ces derniers contiennent moult bienfaits pour notre santé et... surtout pour notre ligne, comme je l'ai découvert au détour des pages d'une de mes revues !
Livia
Les cucurbitacées
(image internet)
Les courges profitent de l'attrait pour les légumes anciens, et c'est tant mieux pour notre santé. Outre leur teneur exceptionnelle en bêtacarotène, elles ont bien d'autres vertus.
Elles aident à garder la ligne
Les courges comptent parmi les légumes les moins caloriques, avec un apport moyen de 25kcal aux 100g. Elles n’apportent que 4% de glucides (sucres), ce qui permet d’en manger presque sans compter en cas de diabète.
• Elles sont douces pour les intestins
La pectine n’est pas irritante et aide à réguler le transit en douceur. Les courges conviennent aux intestins irritables, à condition de ne pas consommer leur peau, comestible, mais qui contient de la cellulose, une autre fibre plus agressive. La pectine permet aussi de nourrir certaines bactéries de la flore intestinale ("microbiote"), considérées comme bénéfiques pour la santé.
• Elles boostent l’apport en minéraux
- Riches en potassium, qui contribue au bon fonctionnement du cœur et à la régulation de la tension artérielle, elles fournissent aussi du calcium et du magnésium, essentiels à la santé osseuse, et des oligo-éléments, fer, zinc, cuivre et manganèse, ces deux derniers étant des antioxydants luttant contre le vieillissement cellulaire.
• Elles contribuent à prévenir les cancers
- Surtout celles dont la chair a une couleur orangée, butternut, potiron..., qui témoigne d’une forte teneur en caroténoïdes: bêtacarotène, alpha-carotène... Dans son dernier rapport publié en 2018, le Fonds mondial de recherche contre le cancer souligne l’intérêt des aliments riches en caroténoïdes dans la prévention des cancers du sein ou du poumon.
Plusieurs études montrent un lien entre la consommation régulière de ces légumes, notamment de courges, et la diminution du risque de différents cancers. Le bêtacarotène, qui a une activité antioxydante, est capable de neutraliser les composés cancérogènes, et l’alpha-carotène permettrait de bloquer la prolifération de certaines cellules cancéreuses.
• Elles sont bonnes pour la vue
- Les courges contiennent de bonnes proportions de lutéine et de zéaxanthine, qui s’accumulent dans la rétine et participent à la protection des yeux contre les effets nocifs de la lumière bleue des écrans et à la prévention de la dégénérescence maculaire liée à l’âge. Plusieurs études montrent que la teneur des courges en lutéine et zéaxanthine augmente encore après la récolte, au moins au cours des deux premiers mois de conservation.
• Ne jetez pas les graines ! (En avez-vous déjà mangé ? Je n'ai jamais mangé de graines de cucurbitacées...Livia)
Les graines des courges sont comestibles et concentrées en bons nutriments: une poignée de 20g fournit 50% de l’apport quotidien conseillé en oméga 6, 33% en magnésium et manganèse, 25% en cuivre. Elles s’invitent à l’apéritif, dans des salades ou pains maison, après avoir été blanchies à l’eau bouillante séchées, salées et grillées.
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