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    En principe le printemps est arrivé, car même dans ce marasme provoqué par les gauchistes de tous bords, la nature, elle, heureusement, continue son cycle.

     

    Alors si vous aimez jardiner, voici quelques judicieux conseils relevés dans une de mes revus pour attirer... les papillons, ces merveilles de la nature.

     

     

    Fleurs et papillons...

     

    (image pixabay)

     

     

     

    Qui dit soleil, dit papillons dans le jardin. Envie de les attirer ? Rien de plus simple, il suffit de leur donner ce qu’ils aiment: des plantes qui leur fournissent de la nourriture - le nectar - et des “plantes-hôtes”, où ils pourront pondre leurs œufs et dont leurs chenilles pourront se nourrir.

     

     

     

    Plantes-hôtes, les orties, mais pas que…

     

    Si votre jardin est assez grand, n’hésitez pas à y laisser quelques plants d’orties dans un coin. L’ortie est en effet une plante-hôte très appréciée d’une série de papillons, parmi les plus beaux. Parmi les autres plantes-hôtes, citons: les trèfles, les mauves, le lierre et le houx. ( à mon humble avis, quand on a des enfants, il vaut mieux éviter les orties dans le jardin, afin de ne pas avoir de bobos à panser. Livia)

     

     

     

    Les arbres à papillons

     

    Côté nectar, ce ne sont pas les plantes appréciées des papillons qui manquent. L’une des plus nectarifères est le buddleia, appelé aussi "arbre à papillons". Parfois considéré comme une plante invasive, on peut le planter sans états d’âmes ailleurs. Il se décline dans une vaste gamme de coloris: du blanc au violet foncé en passant par le rose, certains affichant même une jolie couleur jaune-orange.

     

    L'orpin

     

    Une autre plante très nectarifère est l’orpin (Sedum spectabile), qui est aussi une plante ornementale précieuse. Elle fleurit à la fin de l’été et en automne, à l’heure où la plupart des floraisons sont en déclin.

     

     

     

    Le zinnia

     

    Magnifique fleur annuelle originaire du Mexique, le zinnia se sème au printemps et fleurit tout l’été et tout l’automne en blanc crème, jaune, rose, orange, violet et même en vert! Son cœur jaune d’or semble irrésistible pour les papillons.

     

     

     

    La verveine de Buenos Aires

     

    La verveine de Buenos-Aires, plante élancée qui monte à 120 cm, accueille de très nombreux papillons. Magnifique dans les massifs fleuris, c’est aussi une plante très à la mode. Elle se ressème raisonnablement. Sa silhouette reste intéressante, même en hiver.

     

     

     

    Incontournable lavande

     

    Enfin, la plante soleil par excellence: la lavande. Cette dernière est aussi irrésistible pour les papillons qu’elle flatte notre odorat. (Il y en de gros massifs dans le jardin chez mes enfants et l'été chauffée par le soleil elle embaume le jardin. Livia)

     

    Les autres plantes au menu des papillons

     

    Parmi les autres plantes figurant au menu des papillons: l’échinacée, le phlox, l’aster, ainsi qu’une série d’arbustes comme la symphorine, le chèvrefeuille, le troène et l’épine-vinette. Ces plantes nectarifères sont aussi mellifères: elles attirent donc également les abeilles, qui y trouvent le pollen nécessaire à la fabrication du miel.

     


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    Je viens de lire un article qui racontait comment les grandes fourchettes assaisonnaient leur plats avec toutes sortes d'herbes, puisque aujourd'hui c'est la mode.

     

    Je dois avouer qu'en fait d'herbes je suis resté aux bonnes vieilles herbes : laurier, thym et herbes de Provence, etc...

     

    Voici ce que disait l'article : « On a vu tour à tour mis à l'honneur, le miso, le sésame, le yuzu, le combava, toutes ces plantes sont inconnues de moi... Voici aujourd'hui les chefs français fous du mélilot !

     

    Cette plante aux notes de vanille et de fève tonka (encore une inconnue pour moi) a l'avantage de pousser le long de nos chemins. Et durant l'été, il n'est pas rare de sentir sont parfum lors des promenades à la campagne.

     

    Je ferai attention à la prochaine balade, je humerai pour essayer de capturer ce parfum de vanille et de tonka, bien que je ne sais pas à quoi ressemble ce tonka !

     

    Ses graines et ses fleurs sont paraît-il parfait pour la pâtisserie – quand à moi je resterai fidèle à la muscade, la vanille et la cannelle comme on l'utilise chez moi en Guadeloupe pour les crèmes et pâtisseries !

     

    Mode ! Mode ! Quand tu nous tient !

     

    J'ai donc été chercher à quoi ressemblait ce mélilot dont je trouve le nom  charmant.

     

    Livia

     

     

    Mélilot jaune

     

     

     

    Le Mélilot officinal ou Mélilot jaune (Melilotus officinalis), autrefois Melilotus arvensis Wallr. est une plante herbacée à fleurs jaunes ou blanches de la famille des Fabacées (Légumineuses), sous-famille des Faboideae tribu des Trifoleae. Elle présente un intérêt comme plante fourragère et comme plante mellifère.

     

    Littéralement «Lotus à miel» (du grec meli, miel, lotos, lotus). Il s'agit probablement du «lotus trifolié» de Dioscoride.

     

    L’usage thérapeutique du Mélilot est pluriséculaire : un payprus copte mentionne la plante pour traiter les maladies des testicules. Un peu plus tard, en Grèce Antique, le Mélilot est utilisé comme astringent, apaisant les affections cutanées et les maux de tête.

     

     


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    Les amateurs des poires sont chanceux car il y en a toute l'année et pour tous les goûts, avec des noms très originaux que je découvre aujourd'hui.

     

    Il y en une de variété infinie de poires comme vous allez le découvrir, mais je n'en connais pas les trois quart, jamais trouvées sur les marchés ni chez mon épicier « le Fruitier » qui offre pourtant une grande de variété de fruits.

     

    Livia

     

     

    Des poires, des poires, mais...sans pomme et sans scoubidous...

     

    (Image wikipédia)

     


    Commençons par les poires d'automne puisque c'est en ce moment que nous allons pouvoir les déguster, il y a donc :

     

    • Poire Abbé Fétel ou Abate

    • Alexandrine Douillard ou poire Douillard

    • La beurrée de Ramegnies

    • La poire Concorde

    • La beurrée Hardy (qui est obtenue à partir d'un semis à Boulogne sur Mer, elle est globuleuse, chair blanche et fondante, cultivée en Île-de-France)

    • La poire Conférence (obtenue en 1885 au Royaume Uni, une poire allongée légèrement courbe très juteuse) je n'aime pas trop cette poire-là.

    • La poire Curée ou Belle Curette

    • La poire Doyenné du Comice (c'est ma "préférée poire" comme dirait ma dernière petite fille)

    • La poire Gris de Chin ? (première fois que j'en entends parler )

    • La poire Louise bonne d'Avranches obtenue comme l'indique son nom à Avranches en 1780 elle plaisait beaucoup au roi Louis XIV.

    • La poire Mouille Bouche m'est aussi totalement inconnue...

     

     

     

    Et passons aux poires d'hiver :

     

    • Bergamote Crassanne d'hiver

    • La Bonne de Malignes ou Nélis d'hiver

    • Certeau d'hiver ou champagne d'hiver

    • Charles Ernest

    • Directeur Hardy

    • Passe-Crassane

    • Gasparine

    • Angélys (croisées avec les Comice et les passe-Crassanne )

    • Poire de Fisée

    • Doyenné Ramegnies

     

     

     

    Les poires d'été sont aussi très nombreuses :

     

    • Belle épine du Mas

    • Beurré Giffard

    • Pérouille

    • Bon-Chrétien Williams (c'est la variété laplus cultivée aux Etats Unis)

    • Docteur Jules Guyot ou Guyot

    • Poire Sénateur Vaïsse

    • Beurrée Chaboceau

     

    Il y a aussi des poires à cuire :

     

    • Martin Sec

    • Blesson ou Blosson (poires à rissoles)

    • Et pour finir la Sarteau

       

     

    Sans oublier les poires dans les jardins du roi, notamment la « Cuisse Madame », cette poire précoce, était déjà présente dans les jardins de Louis XIV, c'est l'une des variétés les plus anciennes connues en France. En 1756, un exemplaire est planté à l'abbaye de Valloires (Somme). L'arbre est toujours présent, c'est l'un des plus vieux poiriers de France, et donc quand on déguste cette Cuisse Madame on déguste un petit morceau d'histoire.

     

    Mais aussi la poire Messire Jean, la poire à deux têtes, Le bon chrétien musqué, le caillot rosat, la poire d'amiral, la virgouleuse, le petit beurré d'hiver...

     

     

     


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    Il est un jardin plein de curiosités et la fleur ci-dessous est sans conteste la plus aguicheuse de toutes les fleurs de ce jardin !

     

     

    Psychotria Elata ou « Lèvres chaudes »

     

     

     

    Cette plante de la famille des Rubiacées, aussi appelée : « lèvres chaudes », « Mick Jagger » ou « plante à bisous », est originaire d’Amérique Centrale et du Sud.

     

    On la retrouve principalement au Costa Rica, Équateur, Panama et Colombie où elle pousse dans la forêt tropicale.

     

    La particularité de cette plante, vous l’aurez remarqué, est la manière dont ses deux pétales s’assemblent donnant l’impression de lèvres pulpeuses.

     

    Leur couleur rouge vif, faite pour attirer les pollinisateurs comme les papillons et les colibris, renforce l’idée d’une bouche sensuelle que l’on aurait maquillée.

     

    Les différentes espèces de calcéolaires sont originaires d'Amérique du Sud et d'Amérique Centrale. Plusieurs espèces sont cultivées dans les régions tempérées pour leurs fleurs, et on les appelle parfois « petites pantoufles » ou « bourses de dames »

     

     

     

     

     

    Mais le le Gympie Gympie ci-dessous, qui n'est même pas très agréable à regarder, est à fuir, c'est un poison mortel, en principe il ne se trouve pas chez nous.

     

     

    Dendrocnide moroides ou Gympie Gympie

     

    (image wikipédia)

     

    Une plante qui a du piquant…

     

    Découverte en 1860 en Australie près de la paisible ville de Gympie (signifiant diable en langue aborigène) dans l’Etat du Queensland et présente jusqu’en Nouvelle Galles du Sud et dans le sud de l’Indonésie, la gympie-gympie est considérée comme la plante plus dangereuse de monde. Cet arbuste australien méconnu est en quelque sorte la reine des orties. Avoir sa peau au contact de ses feuilles provoque en effet une douleur insupportable, pouvant conduire à la mort. La douleur, vive, est comparée à une brûlure à l’acide. Certaines personnes piquées ont déclaré ressentir une douleur sur la zone piquée pendant plusieurs semaines, voire mois. Des légendes urbaines locales parlent même d’une durée allant jusqu’à une dizaines d’années. Pire des chevaux se seraient jeter des falaises après avoir été au contact de la plante, et des suicides auraient été recensés suite à la résurgence de cette douleur insoutenable.

     

    La plante est une énigme pour la science, et conserve ses propriétés urticantes des dizaines d’années après sa mort. Ses poils urticants sont de plus suffisamment légers pour flotter dans l’air, et se tenir à proximité de cette plante sans protection peut provoquer irritation, maux de tête et saignements de nez. Une scientifique chargée de l’étudier, le docteur Hurley, chercheuse à la University of New South Wales, raconte avoir ramassé une feuille morte au sol sans ses gants. Elle a alors ressenti la même douleur qu’avec une plante vivante, et ce fut même selon elle son expérience « la plus douloureuse » avec la gympie-gympie, comparable à « une brûlure à l’acide doublée d’une électrisation ». De même pour le botaniste Ernie Rider, conservateur au Queensland Parks and Wildlife Service, qui décrit une douleur insoutenable qu’il a ressenti jusqu’à 2 ans après s’être fait piqué à chaque fois qu’il prenait des douches froides.

     

    En cas de piqûre, il convient de ne surtout pas frotter la partie touchée, sous peine de répandre les poils urticants et de faire éclater les cristaux de silice contenus dans les poils. Il faut se rendre le plus rapidement possible aux urgences, qui possèdent des bandes adhésives spéciales afin d’enlever le plus de poils possible sans les écraser. Toutefois, les oiseaux, insectes et marsupiaux endémiques semblent être immunisés, certains étant même capables de s’en nourrir, sans que l’on ne sache vraiment pourquoi. Elle joue même un rôle protecteur dans l'écosystème forestier Australien, servant de refuge à ces espèces insensibles contre les prédateurs invasifs étrangers. Un temps étudiée par l’armée britannique dans les années 70 (probablement en tant qu’arme biologique) selon Australian Geographic, les scientifiques continuent de s’intéresser à cette mystérieuse et dangereuse plante, qui recèle encore bon nombre de secrets.

     

     

     


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    Au cours d'une lecture j'ai découvert la fourmi panda, cette fourmi est une sorte de coucou, qui ne construit rien et qui vit sur les autres.

     

    Et bien qu'on l'appelle panda, à cause de ses couleurs, je préfère les vrais pandas, sortes de gros nounours beaucoup plus mignons !

     

    Livia

     

     


    La fourmi panda...

     

     

     

    La « fourmi panda » (Euspinolia militaris) est une espèce d'insectes hyménopères de la familles de Mutilidae.

     

    C'est une espèce très résistante. En dépit de son apparence de fourmi, il s'agit d'une guêpe sans ailes chez les femelles et pourvue d'ailes chez les mâles. Ses poils font penser au pelage du panda géant, c'est pour cela qu'elle porte ce nom.

     

    Elle vit dans les forêts.

     

    La « fourmi panda » est aussi surnommée "la tueuse de vache" car sa piqûre est très douloureuse.

     

    Ils ont un rituel d’accouplement peu courent ; le mâle prend la femelle sur ses ailes pendant l’accouplement. Ils se reproduisent en volant.

     

    Après avoir terminé, la femelle cherchera un nid d’insecte comme une ruche ou un nid de guêpe dans lequel elle va déposer ses œufs près de chaque larve.

     

    Ensuite, les jeunes se développeront en tuant leurs hôtes(nymphes/larves) au bout de quelques jours.

     


     

     

     

     


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