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    En ce début de semaine tristounette, je vous invite à découvrir les jardins des abbayes de France, ce sont de pures merveilles, visite virtuelle en attendant d'y aller peut-être un jour...

     

    Une saine et belle promenade pour changer l'air du confinement !

     

    Livia

     

     

    Balade aux jardins...

    Le jardin de l'abbaye de Daoulas (Finistère) jouxte l'abbaye et surplombe la mer, on y vient pour admirer ses plantes médicinales du Moyen-Âge, qui présente sur deux niveaux 250 espèces condimentaires, thérapeutiques, aromatiques, exotiques...

     

     

    Balade aux jardins...

    La ferme du bois Richeux situé au cœur de l'ancienne forêt des Carnutes a appartenu à Madame de Maintenon et à Louis XIV, elle connut une époque faste au Moyen-Âge.

     

     

    Balade aux jardins...

    Les jardins de l'abbaye de Salagon (Haute-Provence) fondé par les Bénédictins du XIIe siècle, ce prieuré est entouré de vastes et merveilleux jardins. Plusieurs espaces ont été reconstitués : Jardin médiéval, jardin des senteurs, jardin des temps modernes, jardin des simples, et jardin de la noria

     

     

    Balade aux jardins...

    Le jardin de l'abbaye de Sainte-Marie de Longues (Calvados) dans les vestiges d'une ancienne abbaye bénédictine du XIIIe siècle, dont il subsiste les ruines de la chapelle, le réfectoire des moines, trois jardins se succèdent : jardin des fleurs aux tons pastel, jardin potager, jardin de méditation bordé d'hydrangeas.

     

     

     

     

     


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    Je vous invite à découvrir Nantes au travers des grandes figures des hommes et des femmes, symboles de l'Histoire nantaise !

     

    Toutes ces statues nous racontent l'Histoire de la ville qui fut martyrisée par les révolutionnaires :

     

    «Le 4 décembre 1793 au soir, Jean-Baptiste Carrier, les membres principaux du Comité révolutionnaire de Nantes, se réunissent. Ils décident de constituer un jury chargé de dresser une liste de proscrits. Le 5 décembre 1793 plus de trois cents noms seront couchés sur le papier. Il ne reste plus qu'à ordonner l'exécution.

     

    Pour cela, Carrier imagine un procédé radical. Il indiquera dans son plaidoyer que les malades laissés par les Vendéens à Châteu-Gontier en octobre 1793 avaient déjà été noyés dans la Mayenne. Il répliqua ainsi ce procédé à Nantes appelé « déportation verticale » ou « baptême patriotique » : il fait embarquer les condamnés sur des barques à fond plat qui sont coulées au milieu de la Loire, au niveau de Chantenay. Les exécutions ont lieu de nuit pour plus de discrétion, mais les corps flottent ensuite en surface aux yeux des Nantais. Ces massacres laissèrent ainsi des traces d'horreur dans la mémoire de tous à l'époque. »

     

    Extrait de Wikipédia

     

     

    Visite de Nantes...

    Anne de Bretagne

     

    Reine de France et duchesse en sabots...comme dit la chanson.

     

    En 2002 la ville commande au nantais Jean Fréour, une représentation de la Duchesse Anne, reine de France de 1491 à1498 et de 1499 à 1514.

     

    Elle marche vers le château des Ducs où elle est née. La statue de bronze est de plein pied, au plus près des passants.

     

    (Cette statue est magnifique, quand on est à côté d'elle on a vraiment l'impression que la Duchesse fait un bout de chemin avec nous...)

     

     

    Visite de Nantes...

    Manufacture de tabac

     

    Réalisée en 1983 par Jacques Raoult, la statue de bronze rend hommage aux ouvrières qui fabriquaient des cigarettes, cigares et autres cigarillos entre 1864 et1974.

     

    Son socle comprends des fragments de machines récupérés sur le site après sa fermeture.

     

    La cigarière est devenue le symbole de la fête du quartier qui a lieu tous les ans en juin.

     

     

    Visite de Nantes...

    Le général Cambronne

     

    La statue de bronze est de Jean Debay

     

    Près de la Place Graslin, Pierre Cambronne marche sur des éclats de bombes, le visage fier, son épée à la main.

     

    Né en 1770, à Nantes, il participe aux batailles d'Ulm, d'Austerlitz, d'Iéna, de Wagram et de Waterloo.

     

    Commandant le dernier carré de la vieille garde lors de cette dernière bataille, il oppose une résistance farouche, grièvement blessé, il est fait prisonnier, avant de revenir à Nantes où il décède en 1842.

     

    Selon la légende , il a dit : « la garde meurt et ne se rend pas » il aurait été aussi jusqu'à dire « merde » au anglais.

     

    (Et ce petit mot de Cambronne, vrai ou faux, est arrivé jusqu'à nous, j'en use assez souvent au grand Dam de ma famille !)

     

     

    Visite de Nantes...

    Villebois-Mareuil

     

    Statue de Raoul Verlet

     

    Place de la Bourse une statue rend hommage à Georges de Villebois -Mareuil, expirant dans les bras de la France.

     

    Né à Nantes en 1847 , il participe à de nombreux combats. Il défend notamment la ville de Blois contre les Prussiens en 1870 (Napoléon III), mais il reste surtout connu pour son engagement aux côté des Boërs en Afrique du Sud contre les Britanniques.

     

    Un conflit lors duquel il est tué le 5 avril 1900.

     

    Le fait de s'être opposé aux anglais épargnera sa statue de bronze lors de l'Occupation allemande, alors que beaucoup d'autres statue de bronze furent fondues.

     

     

    Visite de Nantes...

    Le Général de Gaulle

     

    Françoise Boudier

     

    A la suite de l'exécution des cinquante otages en octobre 1941, et parce que la ville a opposé une résistance féroce malgré les bombardements, pendant la Seconde Guerre mondiale, le Général de Gaulle decerne très tôt la croix de la Libération à la ville de Nantes. Une distinction remises à seulement cinq villes.

     

    Pour cette raison, Nantes a tenu à rendre hommage à Charles de Gaulle en 2010 lors du 70e anniversaire de l'Appel du 18 juin, en se dotant d'une statue le représentant en chef des armées, face au Mausolée du Cours des Cinquante otages.

     

    (Cette statue est magnifique, la gaulliste que je suis, l'admire à chaque fois en passant sur ce Cours des Cinquante otages, lui aussi comme la Duchesse est tout proche des passants)

     

     

    Visite de Nantes...

    Le roi Louis XVI (sur la place du même nom)

     

    En 1788, des architectes nantais veulent construire une colonne en l'honneur du Roi.

     

    En 1791, il n'est plus question d'ériger la statue mais une colonne de la liberté pour célébrer la nouvelle constitution.

     

    En 1823, le projet de statue est repris par le sculpteur Dominique Molknecht : la colonne st enfin couronnée de Louis XVI, en mémoire du Roi Martyr. Très abîmée, la statue est reconstruite en 1926 par Georges Perraud et de nouveau restaurée par la ville en 2011.

     

     

    Visite de Nantes...

    Jules Verne enfant

     

    Elisabeth Cibot

     

    En 2005 pour le centenaire de la mort de l'écrivain, Nantes s'est dotée d'un ensemble en bronze : Jules Verne enfant assis face au fleuve, regardant son héros le capitaine Némo.

     

     

    Visite de Nantes...

    Et voilà ce que Jules Verne regarde : Son capitaine Némo et la Loire dans le fond

    La vue sur la Loire, du haut de la butte Sainte Anne est splendide

     

     

     

     

     

     

     

     


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    La cathédrale de glace...

     

    En Slovaquie, dix-huit sculpteurs ont participé à la réalisation d’une grande cathédrale de glace en hommage à Notre-Dame de Paris.

     

    À Hrebienok, en Slovaquie, petite station de ski située dans le massif des Tatras, plusieurs sculpteurs venus de Lituanie, Allemagne, Pologne, République tchèque et Slovaquie, ont érigé un gigantesque monument de glace. Une tradition qui dure depuis sept ans. Et cette année, les artistes ont décidé de rendre hommage à un autre édifice chrétien : la cathédrale Notre-Dame de Paris, ravagée par un incendie dans la nuit du 15 au 16 avril 2019. Ils ont réalisés la Basilique Saint-Pierre de Rome en 2018.

     

    « Comme tous les pays du monde, nous voulons que ce monument soit reconstruit le plus rapidement possible », a déclaré Lucia Blaskova, directrice de l’Office régional du tourisme des Hautes Tatras. « De manière symbolique, nous avons donc décidé de réaliser, à 1,285 mètres d’altitude, ce célèbre bâtiment », a-t-elle ajouté. Haute de 10 mètres et composée de 1.880 blocs de glace, cette cathédrale de glace a été imaginée par l’artiste Adam Bakoš et réalisée grâce à l’aide de dix-huit sculpteurs. Chaque année, des motifs relatifs au massif des Tatras apparaissent dans les sculptures de glace. Cette année, ils ont été intégrés dans les vitraux des tours de Notre-Dame. Ce monument de glace pourra être admiré jusqu’en avril 2020.

     

     

    La cathédrale de glace...

    Détail

     

     

    La cathédrale de glace...

    Détail

     

     

    La cathédrale de glace...

    Détail

     

     

     



     


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    Musée de la Compagnie des Indes...

     

    Entrée du Musée de la Compagnie des Indes à Port-Louis, près de Lorient

     

     

     

    Une après midi, nous sommes partis sur la côte à Port-Louis, qui est une charmante petite ville du côté de Lorient, pour visiter « le Musée de la Compagnie des Indes » sis dans un fort militaire construit par Sébastien Le Prestre de Vauban, ce musée contient des merveilles et nous y avons passé un long et merveilleux moment.

     

    Nous devions ensuite nous promener sur la côte, malheureusement... arrivés sous le soleil, nous avons trouvé en sortant du musée un petit crachin breton.

     

    En haut des remparts du fort, un petit vent frisquet nous envoyait des embruns salées volés à la mer qui cognait en contrebas sur les rochers, et comme la côte disparaissait derrière un rideau de pluie et de brume, les photos sont donc, elles aussi, tombées à l'eau, j'ai beaucoup regretté car par beau temps ce paysage est splendide !

     

    Livia

     

     

     

     

     

    La Compagnie des Indes Orientales est créée par Colbert par la Déclaration du Roi portant établissement d'une Compagnie pour le commerce des Indes orientales signée par Louis XIV le 27 août 1664 et des lettres patentes enregistrées par le Parlement de Paris. Les statuts en font une manufacture royale avec tous les privilèges associés, en particulier exemption de taxes, monopole du commerce dans l'hémisphère oriental (auquel s'ajoutent au XVIIIe siècle les côtes ouest de l'Afrique (Sénégal, Guinée), garantie sur trésor royal, pouvoir de nommer des ambassadeurs, de déclarer la guerre et de conclure des traités.

     

     

     

    Musée de la Compagnie des Indes...

    Blason de la Compagnie des Indes imaginé par Colbert

     



     

    Elle est dotée d'un capital initial de 8,8 millions de livres . L'article XLII de ses statuts lui attribue des armes, « un écusson de forme ronde, le fond d'azur chargé d'une fleur de lys d'or, enfermé de deux branches, l'une de palme et l'autre d'olivier jointes en haut, et portant une autre fleur de lys d'or », ainsi qu'une devise, « Florebo quocum ferar », c'est-à-dire « je fleurirai partout où je serai portée ».

     

     

     

    Musée de la Compagnie des Indes...

     

    Gravure de 1769 XVIIIe siècle

     

    Vue des magasins de la Compagnie des Indes à Pondichéry, de l'amirauté et de la maison du gouverneur, avant la destruction de la ville par les Anglais en 1761.

     

    (Musée de la Compagnie des Indes)

     

     

     

    La Compagnie se voit définir des objectifs plus vastes que le suggère son nom et qui sont de trois ordres : le commerce, évidemment, et la lutte contre les produits anglais et néerlandais ; la politique, en contribuant au développement d'une marine nationale et en affirmant la présence française sur les mers ; la culture et la religion : en propageant la civilisation française et en évangélisant les « païens ».

     

    Son premier directeur nommé par Colbert est François Caron, un huguenot exilé ayant œuvré 30 ans au sein de la VOC. D'abord implantée au Havre, le port de Lorient nouvellement créé en devient le siège à partir de 1666.

     

     

     

    Musée de la Compagnie des Indes...

    Dans le musée, on peut admirer de splendides collections de porcelaines

     

     

     

    Musée de la Compagnie des Indes...

    Mais aussi de superbes éventails en ivoire travaillé ainsi que des écrans dont on se servait autrefois devant les cheminées pour se protéger le visage de la chaleur du feu dans l'âtre.

     



     

    Dans une autre pièce, nous avons admiré une collection d'oiseaux en porcelaine

     

     

     

    Musée de la Compagnie des Indes...

    Une paire de pigeons

     

     

     

    Musée de la Compagnie des Indes...

    Une paire de coqs

     

     

     

    Musée de la Compagnie des Indes...

    Et aussi ce magnifique lit de Pondichéry

     



     

    Et dans la boutique du musée, nous avons acheté un succulent thé, un mélange oriental : thé vert et blanc de Chine, figues de barbarie, écorces d'agrumes, et pétales de bleuet. Un vrai délice.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L'impératrice Eugénie, acheta aussi ce magnifique meuble qui sert... à ranger les bijoux tout simplement.

     

    Je ne pourrait même pas remplir un des petits tiroirs de ce meuble avec ce que je possède comme bijoux... ce serre-bijoux est vraiment très beau.

     

    Livia

     

     

     

    Les collections d'Eugénie...

    Serre-bijoux de la reine Marie-Antoinette

     

    En acajou, bronze, porcelaine par Jean-Ferdinand Schwerdfeger et Pierre-Philippe Thomire

     

    (Château de Versailles)

     

     

     


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