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    J'ai écrit ce petit poème en m'inspirant des photos de Brigitte allias écureuilbleu

     

    Vous pouvez aller voir son blog à l'adresse ci-dessous :

     

    https://www.unebonnenouvelleparjour.com 

     

     

    Le village sur l'eau

     

    Loin du bruit, au milieu des roseaux

     

    Nous avons bâtit un petit village sur l'eau

     

    Un petit coin tranquille.

     

    Où l'on peut couver tandis que Monsieur pêche.

     

    Sans histoires d'aucune sorte pensez-vous ?

     

    Hé bien détrompez vous !

     

    Moi, je fais mon boulot et couve tout le jour.

     

    Mais regardez là-bas Monsieur faire le joli cœur !

     

     

    J'ai l'estomac dans les pattes

     

    Mais pris par ces deux donzelles qu'il ne quitte plus.

     

    Et qu' il suit depuis deux jours déjà...

     

    Il oublie complètement l'heure des repas.

     

    Je les surveille d'un œil torve,

     

    Et trépigne sur mon nid

     

    Ce n'est pas bon, mais pas bon du tout çà, pour les petits !

     

    Livia

     

     

     


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    Comme Maurice Carême, je voulais durant l'été dresser la table sous le cerisier du jardin, il n'y aurait plus de cerise, mais s'il avait fait chaud, l'ombre y aurait été douce.

     

    Mais ce programme, n'était qu'un rêve, car...il pleut souvent et malgré quelques apparitions, le soleil ne réchauffe pas vraiment, les stations au jardin sont donc reportées à des jours meilleurs !!!

     

    Cependant, toutes les fois que nous avons mangé au jardin, j'ai fait très attention aux guêpes car je n'ai pas le cœur généreux envers elles, je crains leurs piqûres.

     

    Et je trouve que ces bestioles ont un culot monstre, elle s'invitent sous vôtre nez, dans votre assiette, pour manger tranquillement et après s'être repues s'emparent de nourriture qu'elles trimballent dans leurs nids pour de nourrir leur tribu... et comme on a peur d'être pris à partie par ces petits monstres on n'ose pas les chasser.

     

    Mais j'aime beaucoup le charmant goûter de M. Carême.

     

    Livia

     

     

    Le cerisier du jardin

     

    (photo de juin au jardin)

     

     

     

    Le goûter

     

    On a dressé la table ronde
    Sous la fraîcheur du cerisier.
    Le miel fait les tartines blondes,
    Un peu de ciel pleut dans le thé.

     



     

    On oublie de chasser les guêpes
    Tant on a le cœur généreux.
    Les petits pains ont l'air de cèpes
    Égarés sur la nappe bleue.

     



     

    Dans l'or fondant des primevères,
    Le vent joue avec un chevreau ;
    Et le jour passe sous les saules,

     



     

    Grave et lent comme une fermière
    Qui porterait, sur son épaule,
    Sa cruche pleine de lumière.

     

    Maurice Carême

     

     

     

     


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    La rose et le papillon...

     

    Le papillon et la rose...

     

     

    (Image pixabay)

     



     

    Je te vois rose

     

    Je te vois, rose, livre entrebâillé,
    qui contient tant de pages
    de bonheur détaillé
    qu'on ne lira jamais. Livre-mage,

    qui s'ouvre au vent et qui peut être lu
    les yeux fermés ...,
    dont les papillons sortent confus
    d'avoir eu les mêmes idées.

     

    Rainer Maria Rilke

     


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    Strophes estivales...

     

    Les marguerites du jardin...
    (photo de ma petite fille)
    
    Strophes Estivales.
    Je veux aller là-bas, je veux aller très loin,
    Dans la campagne où l'air garde le goût du foin,
    A travers les grands prés où sont les marguerites
    Qui balancent au vent le sommeil des bourdons,
    Où sont les vols, les cris, où sont tous les frelons
    Et les grillons discrets crissant leurs menus rites...
    Je veux aller là-bas, je veux aller très loin,
    Dans la campagne où l'air garde le goût du foin.

    Strophes estivales...


    La Pointe Saint-Matthieu dans le Léon... (photo de mon fils) Je veux aller là-bas où sont les chansons bleues Que la mer à la grève apporte de cent lieues, Au bord du flot tranquille où l'on puise en chemin, Parmi les cailloux durs et les roches cabrées Que monte chaque soir la fureur des marées, Un peu d'immensité dans le creux de la main... Je veux aller là-bas où sont les chansons bleues Que la mer à la grève apporte de cent lieues.

    Strophes estivales...


    Vacances 2020... (photo de ma petite fille) Je veux aller là-bas sous les arbres géants Où semble haleter la voix des océans Et qui laissent tomber sur le sourd de la mousse Comme des gouttes d'eau leurs pétales muets, tandis que leurs oiseaux ont des hymnes fluets En l'honneur du ciel pur et de la brise douce... Je veux aller là-bas sous les arbres géants Où semble haleter la voix des océans.

    Strophes estivales...


    Une source dans le parc du château de Largoët (photo de ma belle fille) Je veux aller partout où vont les folles courses, Cueillir toutes le fleurs et rire dans les sources, Suivre tous les sentiers, chanter tous les refrains, Et pour te réciter ma laude quotidienne, Et pour t'adorer toute, ô nature païenne, Seule, le cœur en joie et les cheveux aux reins, Je veux aller partout où vont les folles courses, Cueillir toutes les fleurs et rire dans les sources! Lucie Delarue Mardrus

     


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    Sérénade...

     

    Soleil couchant sur les ajoncs

     

    (Morbihan photo de mon fils)

     

     

     

     

     

    Sérénade.

     

    Allez, mes vers, de branche en branche,
    Vers la dame des Trawiéro,
    Qu'on reconnaît à sa main blanche
    Comme la moelle du sureau.

    Elle est assise à sa croisée,
    Devant la digue des Etangs :
    Vous lui porterez ma pensée
    Sur vos ailes couleur du temps.

    Comme le soir vous favorise
    Et que, dans le genêt touffu,
    Pour épier votre entreprise,
    Aucun barbon n'est à l'affût,

    Elle vous répondra peut-être
    Et se taira peut-être aussi.
    Frappez toujours à sa fenêtre,
    Mes vers, et n'en prenez souci.

    Les Lycidas et les Silvandres
    Vous le diront, ô soupçonneux :
    Il est des silences si tendres
    Qu'on voudrait se blottir en eux.

    Et là, sans un mot, sans un geste,
    Près d'un sein qui bat dans la nuit,
    Goûter l'enchantement céleste
    De mourir à tout autre bruit.

     

    Charles Le Goffic (1683 -1932)

     

     

     

     

     

    Un mot sur le poète

     

     

    Sérénade...

    Charles Le Goffic (1931)

     

     

     

    Charles Le Goffic, né le 14 juillet 1863 à Lannion où il est mort le 12 février 1932, est un poète, romancier et critique littéraire Français, dont toute l'œuvre célèbre la Bretagne.

     

    Il est barde d'honneur de la «Gorsedd de Bretagne» (Fraternité des druides, bardes et ovates de Bretagne) sous le nom d'Eostik ar Garante (Le Rossignol de l'Amour).

     

     

     


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