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    La naissance de Marseille...

     

    Colonie grecque à Marseille

     

    Pierre Puvis de Chavannes

     

     

     

    La Massalia grecque est fondée en 600 avant J.C.

     

    La cité est conquise par Trebonius légat de Jules César en 49 Avant J.C. Et s'intègre dans le monde romain. Massilia naît alors, mais elle n'a plus l'aura et la puissance qu'elle avait connu avec les Grecs.

     

    Les remparts hellénistiques encore visibles aujourd'hui sur le site du port antique et la porte principale à l'est sont toujours les témoignages de la puissance passée des grecs.

     

     

    La naissance de Marseille...

    Le jardin des vestiges

     

    Emplacement du premier port de la cité phocéenne.

     

     

     

    Contrairement au port grec qui était aussi militaire, le port romain, est entièrement tourné vers le commerce il est d'une grande vitalité.

     

    L'héritage hellène s'efface lentement au cours du Haut-Empire devant la toute puissante romanité qui se traduit par des édifices publics et des maisons à la romaine.

     

    Au cours de l'Antiquité tardive, dès les Ive Ve siècles après J.C. Marseille retrouve une place majeure grâce au dynamisme de ses penseurs et à la vitalité de sa communauté chrétienne, qui dote la ville de nouveaux bâtiments liés à la nouvelle foi. C'est l'âge d'or du christianisme marseillais, témoins des derniers feux de l'antiquité romaine.

     

     

    La naissance de Marseille...

    Dans le jardin des vestiges

     

    Reste de la voie dallée romaine.
    (découverte en 1967)

     

    (Images Wikipédia)

     

     

     

     


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    Sacha Guitry, qui n'avait pas de portable trouvait le téléphone agaçant, car disait-il : « on vous sonne comme un domestique », que dirait-il alors de cet engin qui nous suit partout et qui sonne intempestivement à toute heure du jour et de la nuit ?

     

     

    Nous, et les portables...

    Image internet

     

     

     

     

     

    Aujourd'hui les portables tiennent une plus ou moins grande place dans nos vies, suivant les individus.

     

    Même si je ne suis pas une inconditionnelle du portable, je le trouve très pratique, cependant si je le trouve pratique, et parfois nécessaire même, je ne comprends pas comment on peut y être accroc ! Là çà me dépasse !

     

    Et c'est pourquoi l'autre jour, (toujours dans le bus, qui est une mine de renseignements sur les tics et les tocs de notre époque) l'air de rien, je notais que toutes les personnes présentes et de tous âges, possédaient un portable (moi itou), j'ai observé en douce le comportement de chacun vis-à-vis de ce « viatique ». Presque tous le consultaient en continue. Certains étaient très concentrés et le compulsaient avidement, tandis que d'autres parlaient avec frénésie :

     

    • -une dame entre deux âges, le tenait serré convulsivement dans une de ses mains, fixant l'écran sans arrêt, espérant sans doute un appel qui ne venait pas...

    • Une jeune fille consultait le sien et y répondait en se tordant de rire...

    • Tandis qu'une autre, aux oreilles branchées, l'œil vague, bouche bée, secouait la tête d'un air idiot au rythme de la musique, du moins je l'ai supposé...

    • Un Monsieur d'allure sévère, l'a écouté sans rien dire, en fronçant les sourcils, et l'a rangé rageusement dans la poche de son blouson... était-ce Madame qui lui passait un savon ? Ou alors lui annonçait-on une catastrophe ?

     

    Bien entendu, tout ce petit monde, se fichant éperdument d'être entendus et écoutés ou de gêner le voisin, parlaient à tue-tête en gesticulant!

     

    Quand tout à coup, me faisant sursauter, le mien a sonné. Savez-vous ce que j'ai fait ? Je l'ai laisser sonner,  car le plus souvent se sont des pubs idiotes (et je déteste, téléphoner dans les lieux publics, sauf obligation), les deux personnes assises en face moi, m'ont regardé l'air ahuri, presque interrogateur ! Elles ne comprenaient pas pourquoi, ayant la veine d'être sollicitée par ce dieu, je ne me ruais sur mon appareil pour répondre ! (En rentrant chez moi le soir, j'ai constaté que c'était bien une pub) !

     

    On ne se parle presque plus, sauf par portables interposés, ces derniers étant considérés comme une entité ; on le bichonne, le caresse, et le serre contre soi, comme un être cher, mais on ne le lâche jamais ! (J'ai lu, que certains ados dormaient avec leurs portables à portée de main à côté de l'oreiller!)

     

    Si on avait autant d'attentions pour l'être humain, je pense que la société ne se déliterait pas autant ni si vite !

     

    Mais n'est-ce pas justement pour se déconnecter du réel que, les jeunes surtout, ne se séparent jamais de leurs oreillettes ? ils baignent solitaires dans « leur musique » dans un monde bien à eux, qui leur permet d'oublier ce qui les entourent !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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    Requiem d'hiver...

     

    L'arbre dépouillé par le vent du nord, vu de ma fenêtre...

     

     

     

    Bien que le soleil se balade dans un ciel bleu, il fait un froid de loup qui nous arrive des pays nordiques et le vent du nord qui s'est levé, fait trembler les feuilles sèches sur les branches du jardin.

     

    En passant, pour jouer, il emporte parfois une feuilles ou deux , les balance un moment, les retrousse et les fait virevolter en cadence...

     

    Le vol lourd d'un corbeau fend l'air glacé, il a sûrement la faim au ventre, car plus de nid à dépouiller, les geais et les colombes, ont quitté le grand marronnier, je ne sais où ils sont allée pour passer l'hiver au chaud.

     

    Il semble que la terre transie, ne respire plus et tremble de froid  elle aussi !

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    Pour accompagner la mort de la nature je vous offre ce sublime Requiem de Dvorak, si vous désirez l'écouter, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=aPxHEN9lXCU

     


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    « Rejetons les œuvres des ténèbres, revêtons-nous des œuvres de la lumière. »

     

    Romains 13, 12

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Le Sacrifice d'Abel

     

    Charles Mellin

     

     

     

    Illustrant ce célèbre épisode du chapitre 4 de la Genèse, ce tableau est conservé au Musé Lorrain de Nancy, dans l'ancien palais des ducs de Lorraine.

     

    Mellin est un lorrain né à Nancy, partit vers 20 ans à Rome et Naples. Il a décoré les églises françaises à Rome, de Saint-Louis-Les-Français et de la Trinité-des-Monts, ainsi que le monastère bénédictin du Mont-Cassin (détruit en 1944). Il était considéré au XVIIe siècle comme le plus talentueux peintre français – alors qu'il était, en fait sujet du duché de Lorraine – à Rome après Poussin. Il fut oublié après sa mort, confondu avec Poussin, puis redécouvert au XXe siècle. Sa touche, ses couleurs et ses compositions sont particulièrement belles.

     

    Dans le Sacrifice d'Abel, les deux fils d'Adam et Eve présentent chacun un sacrifice au Très-Haut. Abel, qui élève des brebis, offre un agneau. Dieu apparaît et, comme Abel est bon et sincère, Il agrée son sacrifice dont la fumée monte jusqu'à Lui. Caïn, qui cultive la terre, offre des épis, des légumes et des fleurs. Mais comme il a le cœur mauvais sans piété véritable, la fumée retombe vers le sol. Caïn, tua alors son frère par jalousie.

     

    Abel est représenté en pleine lumière, éclairé par la lumière divine. IL est jeune, beau et rayonnant d'innocence. Son attitude est celle de l'adoration à la disposition de la volonté de Dieu Caïn au contraire, plus âgé, est sombre, violent et envieux, rongé par la révolte et la jalousie.

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Le Père Eternel est représenté par Mellin un peu comme sur la très célèbre fresque de Michel Ange à la chapelle Sixtine, Dieu créant Adam.

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Abel est vu comme une préfiguration du Christ dans l'Ancien Testament, mis à mort malgré son innocence. Et l'agneau qu'il offre à Dieu évoque aussi le Christ, Agneau de Dieu.

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

    Le caractère farouche, sauvage et méchant de Caïn est bien figuré par Mellin, ainsi que sa haine de son frère, qui va le conduire jusqu'au meurtre.

     

     

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

     

     


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    Regard sur l'art...

     

     

    Louis Henry Mignot (1860)

     

     

    Louis Rémy Mignot, né le 3 février 1831 à Charleston en Caroline du Sud et mort le 22 septembre à Brigton, est un peintre américain d'origine française.

     

    La guerre de Sécession met un terme à ses projets artistiques en Amérique. Le 26 juillet 1862, il s'embarque pour l'Europe. A Londres, il expose à la Royal Academy. Attiré par Paris, il finit par s'y installer. Il peint alors des vues d'ensembles de la capitale et expose au Salon de Paris. Mais la guerre de 1870 entre la Prusse et la France mettra un terme à cette période heureuse de sa vie […]

     

     

    Regard sur l'art...

    Coucher de soleil en hiver (1862)

     

     

    Regard sur l'art...

    Marais en Equateur

     

     

    Regard sur l'art...

    Paysage hivernal aux deux chasseurs (1856)

     

     

    Regard sur l'art...

    Lafayette et Washington au mont Vermont (1859)

     

     

    Regard sur l'art...

    Solitude

     

     

    Regard sur l'art...

    The Old bog hole (1856)

     

    (Texte et images wikipédia)

     



     

    Je n'apprécie pas particulièrement ce genre de tableaux, mais je suis les conseils judicieux que l'on m'a souvent donnés, «un large éventail de peintre, ne pas rester dans le même genre »... les deux couchers de soleil sont assez plaisants !

     

    Je n'ai malheureusement pas trouvé les tableaux qu'il a peint de Paris lors de son séjour en France...

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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