«Une crèche bien malvenue, poursuit Jean-Michel Nivet, figure connue de la Libre pensée en Charente, pour qui la Ville «aurait dû réfléchir» et «installer plutôt cette crèche dans un bureau privé plus que dans un hall d’accueil, lieu Républicain par excellence».

«C’est la marque d’une ignorance totale de la loi de séparation de l’église et de l’Etat.

L'objet du litige

L'hallali contre les crèches continue !

A Angoulême, un pâtissier élu, à fabriqué une crèche en chocolat et avec l'accord du maire et de ses collègues, l'a installé pour Noël dans le hall de la mairie !

Les « libres-penseurs » (30 adhérents dans le département), ont décidé de déposer une plainte au tribunal contre lui, afin de le faire enlever.

Liberté j'écris ton nom!

Le mal aimé...

Lorsque j'étais enfant, les parents (toute la parentèle) ne nous parlaient jamais du Père Noël, mais du « Petit Jésus qui récompensait les enfants sages » ! Beaucoup plus tard quand il a fait son apparition, mes enfants, mes neveux et nièces ont commencé à en parler, bien qu'à la maison, je continuais moi, à leur parler du Petit Jésus, mais à l'école et avec les copains, ils parlaient du Père Noël !

Mais voilà ce pauvre bougre attaqué aujourd'hui. C'est la mode ! Il faut dénigrer le Père Noël, les étalages clinquants, les  nantis  qui bâfrent , les crèches, etc... Tous les ans, c'est la même rengaine ! Les esprits chagrins, les « tolérants », les « bien-pensants » donnent des leçons aux sans cœurs qui osent fêter Noël ! C'est aussi la Fête de tous les dangers de nos jours ! Les églises au moment de Noël, sont gardées par des soldats en armes à chaque porte, cela fait un peu froid dans le dos !

Le père Noël, est pris à parti, car il paraît que dire aux enfants qu'il «existe », est un très très gros mensonge de la part des parents, et ce mensonge, pourrait générer chez les enfants, des névroses, et les « psychiatres » s'en émeuvent !

Vous m'en direz tant !

Voilà quelques décennies que ce bon gros père Noël, bat les pavés du ciel avec rennes et chariot enchantés, et les enfants l'aiment bien, mais le « politiquement correct » s'en mêle et a décider de les en priver. Pour leur bien cela va de soi !

Les générations précédentes d'enfants, qui ont cru dur comme fer à son existence, non seulement ne sont pas morts, mais ne sont même pas tombés malades !

Le père Noël , n'est qu'un joli conte au même titre que : Cendrillon, Blanche -neige et tous les autres, sans oublier « la souris qui ramasse les dents pour en faire des boutons » (c'est ce que l'on me disait quand j'étais enfant, je l'ai raconté d'abord à mes enfants puis à mes petits enfants), et à chaque dent de lait tombée, la « souris » à donné une petite pièce.

Ces jolis contes, on les démonte et on les remet à leur place l'âge venant, sans traumas irréversibles, et je pense que les enfants d'aujourd'hui, plongés dans ce monde de violence et de terreur, avec la télé et internet, ont un besoin récurent de tous ces charmants contes qu'ils garderont au fond de leur mémoire et qui les feront sourire au soir de la vie.

Ma petite fille de 10 ans m'a dit en riant sous cape : « Tu sais mamie, je sais qu'il n'y a pas de père de Noël, j'ai vu maman mettre les cadeaux l'année dernière.  Idem pour la « souris» je lui ai simplement demandé de ne pas le dire aux deux petits pour les laisser rêver encore un petit peu !

Il est de bon ton aussi de s'en prendre aux dépense pour les fêtes, bien que cela m'agace que l'on ai défait la fête religieuse, pour en faire une fête commerciale, et que le côté « cultuel » de Noël, s'évapore effectivement sous les strass, les cadeaux, le champagne et les chocolats, il est vrai aussi que les dépenses somptueuses chez certains peuvent irriter, mais va-t-on empêcher ceux qui le peuvent, et qui « le plus souvent ne croient  ni à Dieu ni à diable,  Noël étant pour eux, juste une occasion de  faire la fête », de s'offrir et d'offrir des cadeaux et des bons repas, sous prétexte que : « tout le monde ne peut le faire » ?

Ma table de Noël 2015

Car quoique l'on fasse, il y aura toujours des personnes seules, pauvres, abandonnées, des personnes malades, des personnes mourantes ce jour-là, est-ce une raison pour s'enfermer dans le noir sans manger et sans boire pour ceux qui sont en famille  ?

Pour moi Noël, c'est d'abord la « Messe de Minuit » pour honorer la Naissance de Jésus. Ayant donné, comme tous les ans, des sous à quelques associations pour les « pauvres », c'est l'esprit serein que, dans la joie de Noël, je vais habiller mon sapin, disposer la crèche à ses pieds, dresser une jolie table, afin que toute la famille déguste dans la joie, le bon repas que je m'apprête à offrir !

Stop au misérabilisme ! La vie est déjà assez difficile, sans que l'on rajoute des interdits aussi stupides que méchants, méchants, car ils sont pleins de jalousie et d'envie : « puisque je ne peux le faire, les autres n'y ont pas droit non plus,  et na » !

Liviaaugusae

Hier, dimanche 18 décembre, c'était le dernier dimanche de l'Avent, pour nous préparer à Noël.

J'avais préparé cet article au début de l'Avent, mais avec mes travaux de peinture, je n'ai pu l'éditer.

Mais mieux vaut tard que jamais !

Liviaaugustae

Couronne de l'Avent, les quatre bougies ont été allumées

(image internet)

« L'attente, attendre est une dimension qui traverse toute notre existence personnelle, familiale et sociale (…). On pourrait dire que l'homme est vivant tant qu'il attend, tant que dans son cœur l'espérance est vivante (…) Notre stature morale et spirituelle peut se mesurer de ce que nous attendons, de ce en quoi nous espérons. (souligné par Liviaaugustae)

Chacun de nous, donc, et spécialement en ce Temps qui nous prépare à Noël, peut se demander : moi, qu'est-ce que j'attends ? Vers quoi, à ce moment de ma vie, est tendu mon cœur ? Et cette même question peut se poser au niveau de la famille, de la communauté, de la nation (…). A l'époque qui précédait la naissance de Jésus, l'attente du Messie, c'est-à-dire un Consacré, un descendant du roi David, qui aurait pu finalement libérer le peuple de tout esclavage moral et politique et instaurer le Royaume de Dieu, était très forte en Israël. Mais personne n'aurait jamais imaginé que le Messie pouvait naître d'une jeune femme humble comme l'était Marie (…).

Apprenons d'Elle, Femme de l'Avent, à vivre les gestes quotidiens avec un esprit nouveau, avec le sentiment d'une attente profonde, que seule la venue de Dieu peut combler ! »

Benoît XVI

« Tu seras une couronne brillante dans la main du Seigneur ».

Cantique d'Isaie

La Vierge Marie avec ses parents sainte Anne et saint Joachim

Cette toile de grande dimensions se trouve dans une communauté religieuse de France. Elle est datée du XVIIe siècle, d'un peintre anonyme.

A la fin du Moyen Âge, on commença à représenter Marie adolescente en tant qu'Immaculée Conception, environnée des symboles de ses litanies. Au XVIIe siècle, dans la peinture espagnole et italienne, ce thème prit son essor.

Marie vêtue de blanc (la pureté), de bleu (l'humanité du Christ), de rouge (divinité), et porte une branche de lys symbolisant sa virginité. Elle se tient sur un buisson de roses pleines d'épines dont deux branches partent du sein de ses parents pour ne former qu'un rosier, ce qui rattache ce tableau à un troisième thème, l'Arbre de Jessé (Isaie 11, 1)

Rosier et lys font allusion à un emblème de la Vierge, lilium inter spinas, lis parmi les épines (Cantiques des Cantiques 1, 2), ainsi qu'au chapitre du livre de Ben Sirac (ou Ecclésiastique) : « J'ai grandi comme les rosiers de Jéricho. »

Un autre symbole mariale est figuré par la lumière solaire environnant Marie, référence au chapitre 6 du Cantique des Cantiques (« Quelle est celle-ci qui surgit resplendissante comme le soleil ? « ), et au chapitre 12 de l'Apocalypse, la femme qui a le soleil pour manteau.

La colombe su Saint-Esprit survole Marie en annonce de l'Annonciation et de l'Incarnation.

La branche de lys que porte Marie est un symbole classique en peinture de sa virginité. Les trois fleurs épanouies représentent les trois personnes de la Sainte Trinité.

La rose est un symbole d'amour  et figure dans les litanies de la Vierge, où celle-ci est appelée « rosa mystica)

Le serpent et la pomme, sur le buisson de roses, représentent le péché originel. Le serpent de la Genèse (Satan) tient dans sa gueule la pomme de la faute d'Adam.

Marie-Gabrielle Leblanc

Je vous propose une promenade en France avec Jean-Charles Cazin, un peintre découvert avec plaisir, au détour des pages d'une de mes revues... Malheureusement, je n'ai pas trouvé de portrait de ce grand peintre.

Liviaugustae

Une aminaute m'a envoyé ce portrait du peintre.

Jean-Charles Cazin est un peintre, sculpteur et céramiste français né en 1841 à Samer et mort en 1901 au Lavandou

Paris Seine avec pont

Les trois meules

Cottages sur la dune

L'arc-en-ciel (1883)

Moulin à vent (1884)

Minuit (1891)