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    Pour bercer les âges de la vie, je vous invite en gondole, à écouter : « la chanson du gondolier de Félix Mendelson », clic sur le lien ci-dessous :

    https://www.youtube.com/watch?v=WxVIYxE9CEI

     

     

     

    Les âges de la vie...

    Jour de printemps dans le Parc de Bagatelle

    (Image wikipédia)

     

    Quand  au printemps naît la vie,

    L’âge tendre  plein de promesses.

    On a des étoiles dans les yeux

    Le ciel est peint en bleu

    On peut rêver, la vie va commencer…

     

     

     

    Les âges de la vie...

    Campagne en été

    (Image wikipédia)

     

    Sous un ciel  resplendissant, c’est l’été !

    C’est l’âge brillant entremêlés de promesses

    De parfums, de liberté et d’amour.

    Le ciel reste toujours bleu,

     Et la tête  pleine de rêves…

     

     

     

    Les âges de la vie...

    Forêt du New Hampshire…

    (Image wikipédia)

     

    Et lorsque  vient l’automne,  la vie a donné,

    Des bonheurs, mais aussi des malheurs.

    L’or et le rubis s’entrelacent,

    Sous  des ciels couleur  feu.

    Mais on peut encore rêver…

     

     

     

    Les âges de la vie...

    Arbre en hiver…

    (Image wikipédia)

     

    Et puis arrive l’hiver, plein  de froid et d’effrois.

    Il a neigé des ans sur les têtes qui branlent,

    Le ciel est  bleu grisé, avec de gros nuages,

    Où traînent des regrets et plein de souvenirs,

    Qui doucement effacent tous les rêves…

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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    Trésor de la cathédrale de Chartres...

     

    Dieu créant les deux grands luminaires se situe aux voussures extérieures de la porte centrale du portail nord de la cathédrale de Chartres (début du XIIIe siècle)

    Les voussures (petites sculptures disposées en cordon, suivant les arcs brisés des portails gothiques) de cette porte figurent la création du monde.

    Dieu est assis, comme toujours pour les scènes de la genèse. Il modèle un disque, qui est l’un des deux astres crées le quatrième jour : Le soleil et la lune. Son visage est très impressionnant de bonté et d’amour pour sa création. Il ne regarde pas ce qu’il est en train de faire, il voit plus loin : la suite de la création qu’il fait venir à l’existence en pensant à l’homme à qui il va l’offrir. Les artistes des XIIe et XIIIe siècles ne représentent jamais Dieu le père âgé, mais éternellement jeune comme le Christ, c’est le cas dans les cathédrales françaises, mais aussi dans les mosaïques byzantines de Sicile (Palerme, Monreale). Sur les cordons de voussures à droite, deux anges sont sculptés : un adolescent protège le soleil sous la forme d’un disque, et une jeune fille veille sur le lune sous la forme d’un croissant.

     

     

     

    Trésor de la cathédrale de Chartres...

    Dieu représenté avec le visage du Christ, a une expression étonnante, concentré, les sourcils froncés et le front plissé lors de cet acte de création grandiose.

     

     

     

    Trésor de la cathédrale de Chartres...

    L’ange de gauche est l’ange du soleil et du jour, avec un visage juvénile et masculin. Celui de droite, placé par le sculpteur dans la pénombre de la porte, est l’ange de la lune et de la nuit. Son visage est plus féminin. On ne peut pas le voir de face, il est secret.

     

     

     

    Trésor de la cathédrale de Chartres...

    Le soleil, tenu par l’ange de gauche, est un disque avec des rayons tournoyants gravés, qui fait un peu penser à une galette des rois…

    Marie-Gabrielle Leblanc.

     

     

     


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    Pour le tableau du samedi…

     

    Les femmes du grand siècle...

     

    L’art du portrait, au grand siècle, fut très important.

    Tout le monde, nobles, mais aussi bourgeois, homme et femme, désiraient  faire réaliser son portrait, par de grands peintres.

    J’ai privilégié les portraits de  femmes !

    Beaucoup d’entre elles  furent très malheureuses.

    Ainsi Melle de Chartres (ci-dessous), nièce de Louis XIV, fut marié contre son gré à 16 ans, à un infant d’Espagne qui avait le double de son âge et qui était de surcroît un peu demeuré.

    Un mariage, demandé par le Roi au nom de la raison d’état, qui apporta, seulement quelques années de paix à la France.

    Elle en mourut …

     

     

     

    Les femmes du grand siècle...

    Elisabeth, Charlotte d’Orléans, Melle de Chartres vers 1680-1682) de Nicolas de Largillière.

     

     

     

    Les femmes du grand siècle...

    Portrait de Marie Mancini (1660)

    Pierre Mignard

     

    C’était la nièce de Mazarin, Louis XIV l’aimait, il voulut abandonner sa charge de Roi, pour l’épouser, mais Mazarin et sa mère Anne d’Autriche, le remirent dans le droit chemin et pour la France, par raison d’état il épousa Marie-Thérèse d’Espagne.

    On comprend mieux, pourquoi les rois cherchaient des amours hors mariage !

     

     

     

    Les femmes du grand siècle...

    Marie-Thérèse d’Espagne reine de France. Vers (1665) Par Louis Elle Ferdinand

     

     

     

    Les femmes du grand siècle...

    La belle strasbourgeoise (1703) de Nicolas de Largillière

    Si j’avais peint ce tableau, je l’aurai nommé :

    « Le chapeau noir» !

     

     

     

    Les femmes du grand siècle...

    Portrait des enfants de l’artiste (1672) Claude Lefebvre

     

     

     

    Les femmes du grand siècle...

    La marquise de Sévigné vers 1645-1650) par Jean Nocret

     

     

    Toutes ces femmes se sont pressées chez les peintres de renom, laissant ainsi à la postérité le témoignage de la mode de l’époque.

    Ces quelques portraits, nous montrent comment les modes, et les courants, passent vite, et bien folle est qui s'y fie…

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     


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    La porte noire...

    La porte noire de Besançon.

     

    A l’extrémité de la ville, à l’endroit où la voie primordiale reliant Rome à Vesontio (Besançon), se transforme en Cardo Maximus (Axe Nord Sud), s’élève le témoignage le plus insigne du passé romain de Besançon : le monument communément appelé porte noire.

    En fait il ne s’agit pas d’une porte de la ville mais d’un arc de triomphe  honorifique à une baie érigée en 175 en l’honneur de l’empereur Antonin. Dans l’antiquité tous les côtés de l’arc étaient visibles.

    De proportions élancées, l’arc présente l’originalité architecturale de sa gracilité, de la hauteur inégalée de la baie, de la présence de deux entablements. Le caractère exceptionnel de l’arc réside en outre dans l’extraordinaire parure sculptée, omniprésente, luxueuse, colorée jadis, traitée en haut et bas-relief qui présente sur les façades les petits côtés, des images divines et une multitude de scènes mythologiques. Cà et là seulement des armes apparaissent.


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    Le gentilhomme séducteur...

    Antonin de Caumont duc de Lauzun

    (image wikipédia)

    Antonin Nompar de Caumont premier duc de Lauzun, marquis de Puyguilhem, comte de Saint-Fargeau, est né en 1633 à Lauzun (Lot-et-Garonne) il est mort en 1723. C’est un militaire, gentilhomme et courtisan du XVIIe siècle.

    Envoyé par son père auprès de son cousin le maréchal de Grammont qui le fait inscrire dans une des nombreuses académies militaires de Paris comme simple cadet.

    Remarqué par Louis XIV chez la comtesse de Soissons pour sa liberté de pensée et son insolence, ce dernier le nomme successivement gouverneur du Berry, maréchal de camp et colonel général des dragons. Etablit à la cour, les méchantes langues affirment qu’il entretient une liaison avec sa cousine Catherine Charlotte de Gramont.

    Le Roi promet à Lauzun la charge de Grand maître de l’artillerie de France, mais Lauzun a la maladresse de se vanter de cette promesse. Louis XIV la révoque. Et selon les Mémoires du Duc de Saint-Simon, Lauzun eut l’audace de se glisser sous le lit de Mme de Montespan et du roi pour apprendre les causes de ce revirement. Lauzun comprend que Mme de Montespan l’a trahit et lors d’une rencontre la traite de « pute à chien ». S’ensuit une scène épouvantable où Lauzun brise son épée devant le roi, Louis XIV jette alors sa canne par la fenêtre pour ne pas « frapper un gentilhomme ». Le roi le fait alors embastiller.

    De retour à la cour, il va retrouver la faveur du roi.

    Séducteur invétéré, Lauzun fait de nombreuses conquêtes féminines. Melle  de Montpensier (la grande Mademoiselle, cousine du roi), le demande en mariage, Louis XIV y consent, mais sans doute devant les protestations de la reine et des princes du sang se ravise après trois jours. Peu après Lauzun est arrêté sur ordre du roi, dans la chambre du château de Saint-Germain par Mr de Rochefort capitaine des gardes du corps, soit qu’il avait épousé Melle de Montpensier en secret, soit sur l’intervention de Mme de Montespan sur laquelle il tenait des propos outrageants… Il est alors emprisonné et conduit par d’Artagnan au château de Pignerol escorté par 100 Mousquetaires. Il y demeure jusqu’en 1681. Melle de Montpensier obtient du roi sa libération contre la promesse de céder au duc du Maine bâtard de Louis XIV, le comté d’Eu et la principauté de Dombes. Il est fort probable que les amants se marièrent, mais ils se quittèrent dès 1684.

    Après la  Glorieuse Révolution anglaise de 1688, c’est Lauzun qui ramène la famille du roi Jacques II Stuart, qui le décore de l’ordre de la jarretière…

    En 1692, il est nommé duc de Lauzun. Trois ans après il épouse une belle-sœur du duc de saint-Simon, âgée de 15 ans.

    Il s’éteint à 90 ans, sans descendance, en 1723.

     

    Une vie bien agitée, pleine de bruits et d’éclats d’alcôves pour ce gentilhomme haut en couleur, qui eut tous les culots, même celui d’envoyer  le roi balader !

    Liviaaugustae


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