•  

     

     

     

     

     

    Le mercredi 25 mars, fête de  l’Annonciation…

     

    J’ai été séduite par l’hymne acathiste* ci-dessous…

    Clic sur le lien : https://www.youtube.com/watch?v=LeVkMuS10pc

     

     

    « Un ange, parmi ceux qui se tiennent devant la gloire du Seigneur, fut envoyé dire à la Mère de Dieu : Réjouis-toi. »

    (Hymne acathiste* à la Mère de Dieu)

     

     

     

    L’Annonciation de Bradi Barthe vers (1993)

     

    Née en Suisse, Bradi Barth (1922-2007) a vécue en Belgique. Peintre mystique, elle avait choisi de mener une vie retirée et quasi monastique, dans un semi-anonymat, comme les artistes du Moyen Âge. Ce qui fait que si ses œuvres sont assez connues dans le milieu catholique, car souvent reproduites, son nom l’est moins.

     

    Quelle profondeur spirituelle ! Vers 1993, Bradi Barth peignit  sur bois cette belle Annonciation, sur fond or qui, comme dans les icônes, représente l’éternité, vêtu d’uns chasuble tel un prêtre, l’archange Gabriel vient prononcer la salutation angélique et annoncer à Marie qu’elle a été choisie pour être la mère du Messie attendu par Israël.

    Il tient un brin de rosier portant trois fleurs blanches symbolisant la Sainte Trinité. La posture de Marie, surprise dans sa prière, est toute humilité, de confiance et d’accueil : « Je suis la servante du Seigneur, qu’il me soit fait selon ta parole. »

    La scène est représentée avec simplicité, mais aussi avec la solennité qui convient au mystère de l’Incarnation. Les deux personnages reflètent la beauté de Dieu.

    Entre primitifs allemands et XXe siècle, l’art de Bradi Barth est d’une douceur et d’une pureté rares. Ses personnages sont graves et sereins, juvéniles, les visages irradient l’innocence et la lumière intérieure. Cet art intemporel, conçu dans la prière comme les icônes, rappelle les peintres du XVe siècle, dont Fra Angelico. C’est un art qui parle à tout le monde et dispose à la prière.

     

     

     

    Les mains croisées sur le cœur de Marie montrent son respect pour le mystère de l’incarnation qui s’accomplit en elle.

     

     

     

    L’artiste a donné à l’archange un visage à la fois très juvénile et d’une foi profonde et intemporelle sagesse, comme il sied à un envoyé de Dieu.

     

     

     

    La blancheur des roses offertes par l’ange est l’emblème de la virginité de Marie. Depuis le Moyen Âge, la rose est une des invocations des litanies en son honneur (Rose mystique).

     

    Marie-Gabrielle LEBLANC

     

    *L’Acathiste, ou l’Hymne acathiste ou l’Acathiste à la Mère de Dieu, est un hymne composé en l’honneur de la Mère de Jésus-Christ, parmi les plus célèbres de la liturgie chrétienne et le plus connu. On écoute cet hymne debout (acathiste en grec moderne signifie « non assis »).

     On dit aussi Les Salutations (en grec Chérétismi) pour désigner l’office durant lequel l’hymne est chanté. C’est un chant d’action de grâces composé en 626.

    Il est chanté lors de l’Orthros du samedi de carême, quinze jours avant Pâques. Les autres acathistes ont été composés sur son modèle.

    (wikipédia)

     

     

     

     


    16 commentaires
  •  

     

     

     

     

    Pour le tableau du samedi…

     

     

     

    Un peintre nantais...

     

     

     

     

    Un peintre nantais...

    James Tissot

    (Détail d’un autoportrait)

     

    James Tissot, pseudonyme de Jacques-Joseph Tissot, né à Nantes le 15 octobre 1836 et mort à Chenecey-Buillon le 08 août 1902, est un peintre français qui a passé une grande partie de sa vie en Angleterre où il était apprécié de la haute société de l’époque victorienne.

    Après des études à l’Ecole des beaux-arts de Paris, il expose au Salon de 1859 des œuvres plutôt traditionnelles avant de devenir le peintre de la société mondaine de la fin du Second Empire.

    Après la guerre de 1870 et la Commune de Paris, il s’installe à Londres où il réussit brillamment comme peintre de l’élégance féminine et comme caricaturiste pour Vanity Fair…

    A partir de 1888, il vit une révélation religieuse et se consacre jusqu’à la fin de sa vie à des sujets bibliques, nourrissant son art d’observations effectuées lors de ses voyages en Palestine et Jérusalem ; ces œuvres chrétiennes largement éditées en français et en anglais lui assurent alors une grande renommée…

     

     

     

    Un peintre nantais...

    Octobre (1877)

     

     

     

    Un peintre nantais...

    Bord de mer (1878)

     

     

     

    Un peintre nantais...

    Bal (1880)

     

     

     

    Un peintre nantais...

    La demoiselle de magasin (1882-85)

     

     

     

    Un peintre nantais...

    La récolte de la manne

    (Entre 1896 et 1902)

     

     

     

    Un peintre nantais...

    L’Arche de l’alliance traversant le Jourdain

    (Diffusion posthume 1904)

     

    Texte et images wikipédia

     

     

    J’aime beaucoup toutes ces dames en toilettes d’apparat, les fanfreluches du magasin avec sa demoiselle, c’est toute une époque.

    Mais j’aime aussi  les pastels  des tableaux de la révélation.

    L’Arche d’alliance a toujours fait rêver…

    Même Indiana Jones, est partit à sa poursuite dans le désert !

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     


    13 commentaires
  •  

     

     

     

     

    20 Mars 2015

    C’est le printemps…

    Alors que nous serons dans la pénombre d’une éclipse de soleil, le printemps s’installera tranquillement chez nous.

     

     

     

    Fleurs d’ajoncs, fleurs de printemps qui éclosent au creux des chemins de campagne…

     

    « Les fleurs du printemps sont les rêves de l’hiver racontés, le matin, à la table des anges. »

    Kalil Gibrant

     


    20 commentaires
  •  

     

     

     

     

    Buste de Nicolas Boileau par Girardon.

     

    Rien n'est beau que le vrai...

    ... Rien n'est beau que le vrai : le vrai seul est aimable ;
    Il doit régner partout, et même dans la fable :
    De toute fiction l'adroite fausseté
    Ne tend qu'à faire aux yeux briller la vérité.

    Sais-tu pourquoi mes vers sont lus dans les provinces,
    Sont recherchés du peuple, et reçus chez les princes ?
    Ce n'est pas que leurs sons, agréables, nombreux,
    Soient toujours à l'oreille également heureux ;
    Qu'en plus d'un lieu le sens n'y gêne la mesure,
    Et qu'un mot quelquefois n'y brave la césure :
    Mais c'est qu'en eux le vrai, du mensonge vainqueur,
    Partout se montre aux yeux et va saisir le cœur ;
    Que le bien et le mal y sont prisés au juste ;
    Que jamais un faquin n'y tint un rang auguste ;
    Et que mon cœur, toujours conduisant mon esprit,
    Ne dit rien aux lecteurs qu'à soi-même il n'ait dit.
    Ma pensée au grand jour partout s'offre et s'expose,
    Et mon vers, bien ou mal, dit toujours quelque chose...

    Nicolas BOILEAU

    (Épître IX)

     

     

    « Bonimenteurs et faquins

    Aujourd’hui, règnent en maître

    Et font pousser mensonges

    Comme pissenlits au jardin…

     

    Et connaître et dire la vérité

    Devient crime à leurs yeux ! »

    Liviaaugustae


    16 commentaires
  •  

     

    Les origines de la tomate…

     

     

    Une belle découverte...

    Dessin de Johan Feyerabendt (1590)

     

    En 1492, Christophe Colomb découvre l’Amérique, il va aussi découvrir les plantes, dont la tomate, jusque là méconnue, qu’il va ramener en Europe, ainsi que le maïs, le piment, le chocolat ou le tabac (celui-là, on s’en serait passé), l’avocat.

    La tomate fut longtemps considérée « comme trop belle pour être bonne », elle servit de plante d’ornementation.

     

     

     

    Une belle découverte...

    Fleur de tomates…

    (Image wikipédia)

     

     

     

    Une belle découverte...

    Les fruits…

     

    La tomate fut introduite d’abord en Espagne au début du XVIe siècle, puis en Italie, par Naples, alors possession de la couronne espagnole.

    La plante étant de la même famille que la belladone, connue pour sa toxicité, ses fruits ne furent pas considérés par les « savants » comme comestibles et fut utilisés en médecine.

    La première mention de la tomate dans la littérature européenne apparaît pour la première fois en 1544, par Pietro Andrea Mattioli, botaniste et médecin italien, qui en donne une description sommaire au chapitre consacré aux mandragores et l’appelle « pomi d’oro ».

    Elle est cultivée et consommée en Espagne probablement dès le XVIe siècle car elle figure dans des recettes de gaspacho dès le début du XVIIe. Dans l’Europe du Nord, elle est initialement considérée comme une plante ornementale, et n’est cultivée pour ses fruits qu’à partir du XVIIIe siècle.

    En Grande-Bretagne, John Gerard, botaniste anglais, fut le premier à cultiver la tomate vers 1590. Il présenta la plante qu’il considérait comme vénéneuse, y compris les fruits, dans son herbier, The Herball or Generall Historie of Plantes. Son avis négatif prévalut en Grande-Bretagne et dans les colonies britanniques d’Amérique du Nord pendant deux siècles.

    L’introduction en France fut très lente. Elle commença en Provence. En 1600, Olivier de Serres, un des premiers agronomes français, qui cultivait son domaine du Pradel dans l’Ardèche, classe la tomate parmi les plantes d’ornement. Voici ce qu’il écrit :

    « Les pommes d’amour, de merveille et dorées, demandent commun terroir et traictement aussi communément, servent-t-elles à couvrir cabinets et tonnelles, grimpans gaiement par-dessus, s’agrafans fermement aux appuis. La diversité de leur feuillage, rend le lieu auquel on les assemble, fort plaisant ; et de bonne grâce, les gentils fruicts que ces plantes  produisent, pendans parmi leur rameure… Leurs fruicts ne sont bons à manger : seulement sont-ils utiles en médecine, et plaisans à manier et flairer ».

    En 1760, le catalogue de la maison Andrieux-Vilmorin classe toujours la tomate comme plante ornementale, les premières variétés potagères apparaissent dans l’édition de 1778 et dans « Le Bon jardinier » en 1785.

    La diffusion de la tomate s’accéléra en France pendant la révolution avec la montée des provençaux à Paris pour la fête de la Fédération en 1790. Deux restaurants tenus par des marseillais participèrent à la popularisation de la tomate dans la capitale.

    Aux Etats-Unis, le président Jefferson, qui avait séjourné en France de 1784 à 1789, reçu par le roi Louis XVI, fut au début du XIXe siècle un propagandiste de la tomate qu’il fit cultiver dans son domaine de Monticello en Virginie et entre à la table présidentielle en 1806.

    Texte et images wikipédia

     

    Oups !

    Nous l’avons échappé belle, un peu plus nous n’aurions eu les tomates qu’en décoration, parce que des « savants ignorants », avaient décrété qu’elle était toxique !

    Liviaaugustae

     

     


    16 commentaires