•  

     

     

     

     

    Le siège du pouvoir...

    Le palais vu depuis le parc…

     

     

     

    Le siège du pouvoir...

    Dans une élégante gloriette du jardin, trône la statue de Méléagre héros de la mythologie gréco/romaine…

     

     

    « Une demeure si parfaite, donnant sur un véritable parc… l’idéal de la vie mondaine. »

    C’était le temps où cet hôtel particulier se distinguait par ses fêtes. Quand il passera au service de la République, on s’y amusera moins…

     

    Il est entré dans l’histoire bien avant de devenir en 1934 la résidence et le siège du 1er ministre (qui porte alors le titre de président du conseil).

     

     

     

    Le siège du pouvoir...

    Le grand escalier Régence qui mène au bureau du 1er ministre…

     

    Construit en 1722, l’année du Sacre de Louis XV, sur un vaste terrain acquit par le maréchal de France Montmorency-Luxembourg, prince de Tingry, l’hôtel Matignon est passé au fil des ans entre de nombreuses mains, dont celle du prince de Monaco, de Jacques de Matignon qui lui laissa son nom.

    Puis vinrent un banquier et sa maitresse danseuse, Talleyrand, Napoléon 1er… Jusqu’à l’Empereur François-Joseph qui y installa l’ambassade d’Autriche/Hongrie de 1886 à 1914, avant que le palais ne rentre dans le giron de l’Etat français.

    Depuis Raymond Barre en 1979, chaque 1er ministre fait planter un nouvel arbre dans les jardins de Matignon, qui fut redessiné par Achille Duchêne, le paysagiste de la Belle Epoque…

     

     

     

    Le siège du pouvoir...

    Salle du Conseil, ornée de boiseries dorées du XIXe siècle, d’une tapisserie des Gobelins illustrant l’histoire Don Quichotte et de médaillons sur le thème des Fables de La Fontaine…

     

     

    Je vous invite aujourd’hui, à visiter le palais de Matignon, ce n’est que dans les livres que l’on peut visiter ces beaux palais occupés par le pouvoir  républicain !

    Cependant, si ce n’était le cas, aurait-il encore été en bon état ?

    Aurait-il encore été français ?

    Merci donc à la république de nous les entretenir !

    Liviaaugustae

     

     

     

     


    18 commentaires
  •  

     

     

     

     

    Artemisia...

    Artemisia spicata

     

    Génépi

    Le terme génépi, genépi, génépy, ou encore génep, est un nom vernaculaire qui désigne différentes espèces d’armoises du genre Artémisia (famille des Astéracées), et que l’on rencontre exclusivement en montagne. La plante se trouve en particulier sur les moraines et autres monticules de pierres en montagne, et pousse majoritairement entre 2500 et 3200 mètres d’altitude. […]

    Ce terme de génépi, désigne aussi la liqueur obtenue par macération alcoolique des parties aériennes de la plante.

    Cette liqueur est obtenue à partir du génépi laineux et du génépi noir.

     

     

     

    Artemisia...

    Liqueur de génépi

    (fabrication française)

     

    Il y a divers sortes de génépi :

    Artemisia eriantha : le génépi laineux

    Artemisia genepi (artemisia spicata) : le génépi noir

    Artemisia umbelliformis (artemisia mutellina) : le génépi jaune

    Artemisia glacialis : le génépi des glaciers

    L’apogée de la floraison du génépi se situe généralement début août. Mais cette plante est aussi utilisée en infusion pour soigner : rhumes, toux et autres troubles de l’appareil respiratoire.

    Texte et images wikipédia.

     

    Voilà, vous en savez autant que moi sur cette plante.

    Dans un mot fléché, j’ai trouvé cette définition : « Boisson de plantes ». 

    J’ai passé beaucoup de temps  à chercher, d’autant que les deux autres mots qui m’auraient pu m’aidé à trouver cette boisson, étaient eux aussi en souffrance.

    Et puis, j’ai trouvé un mot, puis l’autre et le mot « génépi » s’est inscrit,  j’ignorai jusqu’à l’existence du « génépi »,  j’ai donc fait des recherches, d’abord dans le dictionnaire puis sur internet, pour savoir à quoi  ressemblait le génépi…

    Je n’ai jamais bu de génépi, ni alcool, ni infusion, mais il y a peut de chance que j’en boive, je n’aime ni les alcools forts, ni les tisanes.

    Liviaaugustae

     


    15 commentaires
  •  

     

     

    C’est le poème que j’ai écrit pour le jeu café/thé N° 59 de Brigitte, écureuil bleu…

     

     

     

    Lorsque l'enfant paraît...

    Les jolis petits petons roses de mon petit-fils…

     

     

    Mon enfant…

     

    Mon petit enfant

    Mon bel, mon grand,

    Mon merveilleux amour…

    Le soir tombe  et frissonne.

    Viens plus près de mon cœur,

    Entre mes bras pour te réchauffer.

    Il faut mettre les chaussons,

    Envelopper tes petits pieds glacés.

    Viens manger, la soupe est chaude.

    Et puis, avec les amis peluche

    Dessous les voiles du berceau,

    Bercé par la musique des anges

     Partir au pays des songes bleus…

    Liviaaugustae

     


    22 commentaires
  •  

     

     

     

     

     

    Bonjour à tous, vous rappelez-vous de moi, Pacha, le chien de Marie ?

    Je vous ai  raconté la réception de son mariage, et je vais vous conté aujourd’hui une tranche de vacances à la Prise-D’eaux, et de  baignades à la rivière…

    Tous les matins, Marie, ses frères et sœurs, allaient se baigner à la rivière, j’adore les bains moi, mais pour une obscure raison, ils traînaient les pieds pour m’y emmener…

    Il fallait ouvrir l’œil et le bon ! Je faisais donc semblant de dormir, couché sous les cordes à linge où séchaient maillots et serviettes, et dès que l’un d’eux venait chercher sa panoplie de bain, je m’élançais sur le chemin qui descendait vers la rivière, je flânais, je humais les herbes qui poussaient sur les talus, en surveillant leur arrivée du coin de l’œil…

    Bien entendu, lorsqu’ils s’apercevaient de ma présence, ils m’ordonnaient de retourner à la maison, mais tintin, je faisais la sourde oreille  et continuais à batifoler en descendant le chemin. Quand j’estimais que le danger de retour à la maison était passé, je me joignais au joyeux groupe qui riait et s’esclaffait en descendant le morne*, sous le soleil, dans la chaleur de onze heures.

    Les mouches vrombissaient, les ailes des  libellules qui dansaient, zébraient la lumière d’éclairs bleus, des  plantes et des herbes folles surchauffées, montaient de lourds et capiteux parfums poivrés…

    Sitôt arrivés au bord de l’eau, nous plongions tous, moi itou, dans l’eau claire de la rivière, après la chaleur du  soleil, s’était merveilleux !

    L’eau chantait en cascade, la vie était belle, et l’heure de la baignade passait doucement éclaboussée de rires… 

    Lorsque nous remontions vers la maison, peu de parole et de rire, tout le monde avait  faim !

    Nous prenions le repas sous la galerie*, la grande table était déjà dressée et de la cuisine nous arrivaient de suaves effluves, qui attisaient encore notre faim.

    Je m’installais sous la table, près de Marie, qui me glissait des petits morceaux de viande, en apéritif, et après le repas, mon assiette bien garnie, était installée devant la cuisine.

    Les oiseaux se taisaient,  tout le monde parlait bas, à part le vrombissement de quelques mouches, le silence pesait sur la campagne dans la touffeur de l’après midi, c’était l’heure sacrée de la sieste !

    Je m’installais au bout de la galerie sur le frais carrelage, l’alizé chuchotait dans les feuilles, et son murmure  m’emportait au pays des songes…

     

    *Morne : Petite colline en Guadeloupe

    *Galerie : véranda en Guadeloupe

     

     Parti « à la recherche du temps passé », j’ai retrouvé un petit bout du paradis de ma jeunesse…

    C’est vrai que tous les jours, comme s’il avait une montre, ce chien allait s’allonger au-dessous des cordes, où séchaient maillots et serviettes depuis la veille.  Et nous n’avons jamais pu l’arrêter.

    Si nous hésitions à emmener Pacha à la rivière, c’est parce qu’il courait après les gens que nous rencontrions sur le chemin, tout en aboyant, et les effrayait,  nous avions peur   qu’il ne les morde de surcroit.

    Cependant, nous étions assurés d’être tranquilles le temps de la baignade, lorsqu’il  était présent.

    Liviaaugustae


    20 commentaires
  •  

     

     

     

     « Et nous ferons un couple adorable de vieux.
    Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
    Avec de petits yeux attendris et brillants » […]

     

    C’est un  poème d’amour qui m’émeut énormément, Rosemonde Gérard, nous prouve que le vrai, le grand amour, va  jusqu’au bout de la vie, des cheveux blonds ou bruns, aux cheveux blancs !

    Pour accompagner l’éternelle chanson clic sur le lien :

    https://www.youtube.com/watch?v=UkagfShoXTg

     

     

     

    Amour jusqu'au bout...

    Pèlerinage à l’île de Cythère (détail)

    (Watteau)

     

    L'éternelle chanson…

    Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
    Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
    Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,
    Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
    Comme le renouveau mettra nos cœurs en fête,
    Nous nous croirons encore de jeunes amoureux,
    Et je te sourirai tout en branlant la tête,
    Et nous ferons un couple adorable de vieux.
    Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
    Avec de petits yeux attendris et brillants,
    Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
    Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

    Sur notre banc ami, tout verdâtre de mousse,
    Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer,
    Nous aurons une joie attendrie et très douce,
    La phrase finissant toujours par un baiser.
    Combien de fois jadis j'ai pu dire " Je t'aime " ?
    Alors avec grand soin nous le recompterons.
    Nous nous ressouviendrons de mille choses, même
    De petits riens exquis dont nous radoterons.
    Un rayon descendra, d'une caresse douce,
    Parmi nos cheveux blancs, tout rose, se poser,
    Quand sur notre vieux banc tout verdâtre de mousse,
    Sur le banc d'autrefois nous reviendrons causer.

    Et comme chaque jour je t'aime davantage,
    Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain,
    Qu'importeront alors les rides du visage ?
    Mon amour se fera plus grave - et serein.
    Songe que tous les jours des souvenirs s'entassent,
    Mes souvenirs à moi seront aussi les tiens.
    Ces communs souvenirs toujours plus nous enlacent
    Et sans cesse entre nous tissent d'autres liens.
    C'est vrai, nous serons vieux, très vieux, faiblis par l'âge,
    Mais plus fort chaque jour je serrerai ta main
    Car vois-tu chaque jour je t'aime davantage,
    Aujourd'hui plus qu'hier et bien moins que demain.

    Et de ce cher amour qui passe comme un rêve,
    Je veux tout conserver dans le fond de mon cœur,
    Retenir s'il se peut l'impression trop brève
    Pour la ressavourer plus tard avec lenteur.
    J'enfouis tout ce qui vient de lui comme un avare,
    Thésaurisant avec ardeur pour mes vieux jours ;
    Je serai riche alors d'une richesse rare
    J'aurai gardé tout l'or de mes jeunes amours !
    Ainsi de ce passé de bonheur qui s'achève,
    Ma mémoire parfois me rendra la douceur ;
    Et de ce cher amour qui passe comme un rêve
    J'aurai tout conservé dans le fond de mon cœur.

    Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille,
    Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs,
    Au mois de mai, dans le jardin qui s'ensoleille,
    Nous irons réchauffer nos vieux membres tremblants.
    Comme le renouveau mettra nos cœurs en fête,
    Nous nous croirons encore aux jours heureux d'antan,
    Et je te sourirai tout en branlant la tête
    Et tu me parleras d'amour en chevrotant.
    Nous nous regarderons, assis sous notre treille,
    Avec de petits yeux attendris et brillants,
    Lorsque tu seras vieux et que je serai vieille
    Lorsque mes cheveux blonds seront des cheveux blancs.

    Rosemonde Gérard

     


    20 commentaires