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« Voilà à quoi ressemblent des grains de sable agrandis 250 fois »
(image internet)
Quand on marche le long des mers…
On foule sans y penser
Le sable le long des mers,
Il glisse sous les pieds
Et coule entre les doigts,
C’est doux, c’est chaud.
Tous ces petits grains
Qui glissent sous les pieds,
Et coulent entre les doigts,
Entassés par les marées,
C’est un paradis de couleurs.
Des reflets de mer cristallisés
Un coin de ciel tombé et brisé
Des éclats de nacre irisé,
Des larmes de sirène…
En or, argent, rubis.
Quand on marche le long des mers,
On ne sait pas, qu’on foule un trésor !
Liviaaugustae
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Canal d’Orléans bief de Hateau.
(Image wikipédia)
Les chemins qui vont à la mer ont gardé de notre passage
Des fleurs effeuillées et l’écho, sous leurs arbres, de nos deux rires clairs.
Hélas ! Des jours de bonheur, radieuses joies envolées,
Je vais sans retrouver trace dans mon cœur.
Chemins de mon amour,
Je vous cherche toujours,
Chemins perdus vous n’êtes plus
Et vos échos sont sourds.
Chemins du désespoir,
Chemins du souvenir,
Chemins du premier jour,
Divin chemins d’amour.
Si je dois l’oublier un jour, la vie effaçant toutes choses,
Je veux dans mon cœur qu’un souvenir repose plus fort que l’autre amour,
Le souvenir du chemin où tremblante et toute éperdue,
Un jour j’ai senti sur moi brûler tes mains.
Chemins de mon amour,
Je vous cherche toujours,
Chemins perdus vous n’êtes plus
Et vos échos sont sourds
Chemins du désespoir,
Chemins du souvenir,
Chemins du premier jour,
Divin chemins d’amour.
Jean ANOUILH
Poème chanté, écrit pour la pièce Léocadia, en 1939, mis en musique par Francis POULENC
Ci-dessous : le lien pour voir et écouter Angela Gheorghiu, chantant ces chemins d’amour.
http://www.youtube.com/watch?v=Bo98WClIiG0
J’ai vu au printemps 1985, cette pièce à la Comédie des Champs Elysée avec l’interprétation ci-dessous. Une distribution grandiose, Lambert Wilson chantait ce chant en pleurant, et Sabine Haudepin toute jeune était ravissante et charmante.
Quand à Edwige Feuillère et Jacques Castelot leur réputation d’acteurs n’est plus à faire !
Les costumes étaient de toute beauté.
Ce fut une soirée inoubliable.
LIviaaugustae
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Jupiter et Sémélé, de Sebastiano Ricci (1695)
Bacchus, dieu de la vigne, du vin et du délire extatique, est né des amours de Sémélé et de Jupiter.
Bacchus par Michelangelo Amerighi dit le « Caravagio »
Bacchanale par Jules Dalou, qui a été exposé au Salon de 1891.
Sémélé, est la fille de Cadmos et d’Harmonie et la sœur d’Ino.
Aimée de Jupiter, elle est victime de la jalousie de Junon, inspirée par cette dernière, Sémélé, oblige son amant divin, à lui apparaître dans toute sa gloire et elle est foudroyée.
Jupiter arrache pourtant de son sein Bacchus qu’elle avait conçu de lui, et l’introduit dans sa cuisse.
Au bout d’un certain temps, il l’en extrait et le confie à Mercure qui le conduit au Papo Silène.
Le petit Bacchus sera élevé par le Silène et les Nymphes de Nysa.
C’est de cette histoire de la mythologie gréco-romaine, que nous vient l’expression : sortir de la cuisse de Jupiter !
Désignant les gens qui pensent être au-dessus des autres humains.
Liviaaugustae
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POUR LE TABLEAU DU SAMEDI
Les peintres ont eux aussi fêté les Rois, en tableau et en couleurs !
La fête des Rois, aux Pays-Bas, septentrionaux,
de Gabriel Metsu (XVIIe siècle)
(Alte Pinakotheck Munich)
La Fête des Rois de Jacob Jordaens (vers 1640-45)
(Kunsthistorische Museum)
Le gâteau des Rois de Jean-Baptiste Greuze (1774)
(Musée Fabre)
Puisque nous avons fêté les Rois dimanche dernier, je vous offre pour ce tableau du samedi, quelques tableaux, sur le thème de la galette des Rois.
Bonne dégustation !
Liviaaugustae
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Le jour se lève sur cette croix celtique,
Les lueurs de l’aube pointent,
S’accrochent dans un ciel encore nébuleux,
Au seuil de ce jour… suis les conseils de Cocteau, sois indulgent !
Surtout, surtout… sois indulgent,
Hésite sur le seuil du blâme.
On ne sait jamais les raisons
Ni l’enveloppe intérieure de l’âme,
Ni ce qu’il y a dans les maisons,
Sous les toits, entre les gens.
Jean COCTEAU.
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