•  

     

     

     

     

    Littérature

    Une vapeur d’eau tombée d’en haut…

     

     

    […] Il leva les yeux et aperçut vers le nord une ombre grise, profonde et légère, noyant le ciel et couvrant la mer, accourant vers eux, comme un nuage tombé d’en haut.

    Il vira de bord, et vent arrière fit route vers la jetée, suivi par la brume rapide qui le gagnait. Lorsqu’elle atteignit la Perle, l’enveloppant dans son imperceptible épaisseur, un  frisson de froid courut sur les membres de Pierre, et une odeur de fumée et de moisissure, l’odeur bizarre des brouillards marins, lui fit fermer la bouche pour ne point goûter cette nuée humide et glacée. Quand la barque reprit dans le port sa place accoutumée, la ville entière était ensevelie déjà sous cette vapeur menue, qui, sans tomber, mouillait comme une pluie et glissait sur les maisons et les rues à la façon d’un fleuve qui coule. […]

    Guy De Maupassant (Pierre et Jean).

     

    L’écrémage systématique, décidé par le ministre de l’éducation nationale,  déconstruit  toutes les valeurs cultuelles et culturelles, qui ont fait la France que nous connaissons et que nous aimons : historiques, littéraires, artistiques…

    Maupassant, fait parti de notre patrimoine littéraire.

    Mais qui connaît encore, ce grand écrivain français dans les collèges, les lycées, et même dans les facultés de France ?

    Liviaaugustae


    2 commentaires
  •  

     

     

     

    Billet

    L’Essentiel de Noël : la crèche…

     

    Le grand ménage…

     

    La nature a horreur du vide ? Pas si sûr. Qu’Aristote me pardonne, c’est plutôt l’homme qui a horreur du vide, qu’il associe au néant et donc à la mort. Remplir l’espace pour tenir l’angoisse en échec est une stratégie bien connue du Père Noël qui tente de nous convaincre, cette année encore, que le dernier iTruc à la mode résoudra tous nos problèmes. Ce brave homme sait pourtant que la surenchère matérielle ne fera que nous encombrer davantage. Au mieux elle envahira simplement notre maison ; au pire elle étouffera aussi notre espace vital spirituel.

    « Rien n’est plus vide qu’une âme encombrée. » Joli mot du philosophe Gustave Thibon qui nous rappelle que trop de soucis matériels, d’activités, de bruits, de biens, de loisirs, encombrent l’âme aussi sûrement que le sapin encombre le salon. L’Avent nous invite à nous détacher de ces liens qui nous entravent vers le Royaume, et dégage de l’espace pour Celui qui ne prendra que la place que nous Lui donnerons. Comment pourrions-nous L’accueillir si notre ego, nos activités, nos soucis et nos joies nous étouffent.

    Ce n’est pas simple, le détachement… C’est que nous tenons à nos névroses et à nos gadgets ! Nous pouvons commencer très concrètement par un vrai rangement de la maison : le matériel porte le spirituel. N’hésitons pas à trier, ranger, donner, jeter.

    Ensuite relookons un peu les lieux. La décoration de Noël manifeste notre joie d’accueillir le sauveur : le sapin XXL nous rappelle que, grâce à Lui, nous sommes vivants pour l’éternité ; la couronne de l’Avent, les bougies et les lumières, qu’Il est Lumière du monde ; et, bien sûr, la crèche, que nous L’attendons avec impatience.

    Pour ranger la petite maison de notre âme, point besoin de balais ni de guirlandes velus, mais de vrais temps de prière. Arrêtons-nous donc longuement devant la crèche, haut lieu du désencombrement spirituel.

    Le mouton qui broute sans regarder Jésus, de quoi va-t-il se délester ? Le berger, à quoi pense-t-il, qu’est-ce qui l’empêche d’avancer vers la crèche ? Le roi mage encore en chemin, n’aurait-il pas trop chargé le chameau ? A-t-il vraiment besoin de ses atours, ses épices, ses casseroles, son ordinateur et son GPS ? Ne devrait-il pas comme les pèlerins de Saint Jacques de Compostelle, vider son sac à chaque étape du chemin pour ne conserver que l’essentiel ? […]

    Le Père Noël, au fond, ne se fait pas d’illusions. Il sait que ce ne sont pas ses gadgets qui feront notre bonheur. Les cadeaux ont leur place au pied du sapin (ils manifestent notre amour, notre joie de donner et de recevoir, d’aimer et d’être aimé), mais l’essentiel est dans la crèche. Ne nous laissons pas étouffer par la préparation matérielle de Noël. Le cadeau de tante Gertrude, d’oncle Hector, la dinde aux marrons, les cartes de vœux, le sapin, tout cela n’est pas mauvais mais doit rester à sa juste place. Elaguons, simplifions, déstressons ! L’infiniment Grand se fait tout petit mais, pour déployer toutes les grâces dont Il veut nous combler, il faut de l’espace.

    Dans la simplicité d’une crèche dépouillée de tout, l’Enfant Jésus nous apporte la foi, l’espérance et la charité. Cela ne prend pas beaucoup de place dans le salon, mais qu’est-ce que çà remplit le cœur !

    Juliette LEVIVIER (Famille Chrétienne)


    2 commentaires
  •  

     

     

    L'acteur irlandais Peter O'Toole, mondialement connu pour son interprétation du rôle de Lawrence d'Arabie dans le film du même nom sorti en 1962, est mort à l'âge de 81 ans.

    Nommé huit fois aux Oscars, les principales récompenses du cinéma américain, Peter O'Toole a finalement obtenu en 2003 un Oscar d'honneur pour l'ensemble de sa carrière.

    Le président irlandais Michael D. Higgins a fait part de sa "grande tristesse" à l'annonce de sa mort.

    "L'Irlande et le monde ont perdu l'un des géants du cinéma et du théâtre", a-t-il écrit dans un communiqué.

    Fils d'un bookmaker irlandais, Peter O'Toole est né en 1932 et a été élevé dans le nord de l'Angleterre.

    Après avoir été brièvement journaliste et radio dans la Royal Navy, il a étudié à la prestigieuse Royal Academy of Dramatic Art, aux côtés d'Albert Finney, d'Alan Bates et de Richard Harris, eux aussi de futures stars.

    Après s'être fait un nom au théâtre, son immense renommée internationale est née avec l'épopée cinématographique Lawrence d'Arabie de David Lean.

     

    Mais, moi, je vous conseille le film ci-dessous, dans lequel il joue aux côtés de la ravissante Audrey Hepburn.

    C’est une charmante comédie, comme on ne sait plus en faire aujourd’hui :

    -         Une bonne histoire

    -         De bons acteurs

    -         Un bon réalisateur

    Et vous avez un excellent film !

     

    Billet

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    La lune qui rit...

     

    DSCF0808.JPG

     

     

    Hier soir, emmitouflée de nuages,

    Toute frileuse,

    La lune boudait,

    Dans un ciel chagrin.

     

    Ce soir, le ciel  est clair,

    Presque bleu,

    Et la lune rêve…

     

    Nichée dans le marronnier,

    La lune rêve ce soir !

    De pierrot, de Colombine.

     

    Les oiseaux se sont tus,

    Rêvent-ils aussi,

    Au clair de la lune ?

     

    Il n’y a pas de bruit,

    Un vent léger, balance les feuilles,

    Sous la lune qui rit,

    Accrochée aux branches du marronnier…

     

    LIviaaugustae

     

     

     


    2 commentaires
  •  

     

     

     

     

    POUR LE TABLEAU DU SAMEDI

     

    Gustave Caillebotte.

     

     

    Art

    Autoportrait (1892)

     

    C’est un peintre français, collectionneur, mécène il organisait aussi des  expositions impressionnistes, en 1877, 1879, 1880 et 1882.

    Il est né à Paris le 19 août 1848 et est mort à Gennevilliers le 21 février 1894 à l’âge de 45 ans, il est inhumé au cimetière du Père Lachaise.

    Passionné de nautisme, membre du Cercle de la Voile de Paris, il est aussi un constructeur, un architecte naval et un régatier qui a marqué son époque.

     

     

    Art

    Roatsbeef, 30m2,  du Cercle de la Voile de Paris, dessiné et construit par Gustave Caillebotte en 1892.

     

    A sa mort il lègue sa collection de peintures impressionnistes et de dessins à l’Etat.

     

    Art

    Les Périssoires (1878)

     

     

    Art

    Le Pêcheur au bord de l’Yerres

     

     

    Art

    Baigneur s’apprêtant à plonger

     

     

    Art

    Voiliers à Argenteuil.

     

     

    Art

    L’Yerres pluie (1875)

    (Indiana Art Museum-Bloomington)

     

     

    J’ai choisi aujourd’hui de vous présenter ses toiles au bord de l’eau, dont Caillebotte était amoureux.

    La pluie sur l’Yerres, me plaît particulièrement, la mélancolie d’un jour de pluie sur la rivière, la barque abandonnée, les senteurs mouillées de l’herbe embaumant l’air humide…

    Mais, il a aussi beaucoup peint Paris ses toits, ses rues, des scènes intimistes, des étals de marchés…

    Un grand peintre de la vie de tous les jours.

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     

     

     


    17 commentaires