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    POUR LE TABLEAU DU SAMEDI

     

     

     

    Antoine Raspal, naît à Arles en 1738, son père pretique la peinture en amateur et son grand-père maternel n’est autre que le sculpteur Pons Dedieu, frère de l’autre sculpteur arlésien plus connu, Jean Dedieu.

    Antoine obtient de nombreuses commandes, essentiellement des portraits, grâce au soutien de son ami, le peintre Guillaume de Barrême de Châteaufort, dont sa sœur Catherine est la maîtresse.

    En 1760, il quitte Arles pour entrer à ‘Ecole de l’Académie Royale, où il est l’élève de Jean-Jacques Le Barbier.

    En 1775, à la mort de Guillaume, il revient à Arles, s’occupe de sa sœur et veille à l’éducation de son neveu Jacques Réattu, futur grand prix de Rome.

    Il se désintéresse petit à petit de la peinture et deviendra vers 1800 juge de paix de la ville d’Arles.

    Antoine Raspal, meurt dans sa ville natale, en 1811.

     

     

     

    Art

    Arlésienne aux yeux bruns.

    (Musée Grobet-Labadié Marseille)

     

     

    Art

    Arlésienne aux yeux bleus.

    (Musée Grobet-Labadié Marseille)

     

     

    Art

    Arlésienne aux œillets.

    (Musée Grobet-Labadié Marseille)

     

     

    Art

    Arlésienne à la Vénus d’Arles d’Augustin Dumas. (1860)

    (Museon Arlaten Arles)

     

     

    Textes et images wikipédia

     

     

    Je vous offre les trois œuvres que j’ai trouvées de ce peintre, en musant sur wikipédia.

    Trois belles arlésiennes, qui ont sûrement plu à Daudet et à Pagnol, en tout cas Mistral les admirât.

    Et pour faire bonne mesure, j’ai rajouté, la non moins belle arlésienne d’Augustin Dumas, peintre complètement tombé dans l’oubli, je n’ai trouvé aucun renseignement sur sa vie et ses autres œuvres, j’ai donc glissée cette œuvre, avec celles d’Antoine Raspal…

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     


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    Billet

    Etendons notre âme, comme l’ange étend ses ailes…

     

     

    Le Désir, un moteur essentiel…

     

    Tuer le désir pour ne pas éprouver de manque : tel est, selon Bouddha, le chemin de la paix.

    « C’est une perle rare en ce monde que d’avoir un cœur sans désir », dit-il : tout désir éteint, l’homme ne ressent ni manque, ni déception, ni souffrance, ni attentes, il vit dans la sérénité. Et un vide intersidéral !

    Car le désir est un moteur essentiel, le ressort de notre activité. Il nous pousse à agir, à grandir, à progresser, à changer le monde. Quand on ne désire plus, on n’avance plus. L’absence de désir n’est-ce pas ce qui caractérise la dépression ? Pas envie de se lever le matin, pas envie de travailler, pas envie de vivre…

    Bien sûr que le désir crée le manque, et le manque, la souffrance ! Bien sûr que nos désirs ne seront pas tous comblés ! Bien sûr que nous serons toujours un peu en manque ici-bas parce que, fondamentalement, nous sommes faits pour une plénitude que Dieu seul peut nous donner. Ni le pouvoir, ni le savoir, l’avoir, l’argent, la gloire, l’amour humain ne nous comblerons jamais complètement. Aussi nous faut-il, selon Saint Augustin, « hisser nos désirs à la hauteur de ce Dieu qui nous a faits et pour lequel nous sommes faits ».

    Hisser nos désirs à la hauteur de Dieu ? Pour un défi, c’est un défit !

    Profitons de l’Avent pour relever le pari : Dieu s’abaisse et se met à notre hauteur, c’est le moment ou jamais… D’autant plus que l’Avent est un temps d’attente joyeuse et d’espérances : l’Eglise attend l’avènement du Christ, elle creuse son désir de Dieu. On fait la crèche avec de la mousse et des pommes de pin, mais sans Jésus. Grande frustration pour les petits, ils voudraient tellement mettre Jésus tout de suite ! C’est si looong, l’Avent… Quelle impatience !

    Prenons donc exemple, nous qui ne nous impatientons que pour des détails mineurs alors que nous faisons preuve d’une patience à toute épreuve – voire d’une franche léthargie – quand il s’agit de Dieu. Le doux ronron de notre vie spirituelle coule des jours heureux sans désirs excessifs, nous attendons le Ciel, mais bon, « on a bien le temps »… Avons-nous un vrai désir de Dieu ? C’est peut-être la seule grande question quand on commence à faire un audit interne !

    Mais il y a les désirs plus quotidiens qui reflètent ce que portent notre cœur et notre âme. Certains sont passagers, d’autres plus profonds, certains sont bons, d’autres mauvais, le pire cohabite avec le meilleur ! Désir de reconnaissance, de gloire, de vie tranquille, de richesses, de pouvoir, de grandeur ? Désir de changer de vie, de femme, de voiture ? Désir d’aimer, de se donner, de se rendre utile ? Désir de voir la paix émerger, la vie respectée ? Désir d’unité, de sainteté, désir du Ciel ?

    Faisons le ménage, soyons sans pitié pour les vains désirs, au ras des pâquerettes, ambigus ou franchement tordus. Purifions les autres, vérifions qu’ils sont conformes à la raison, à la prudence, à la tempérance, à la force, à la justice. Tous nos désirs, même s’ils ont justes, ne vont pas se réaliser. C’est bientôt Noël, mais quand même… Certains vont se purifier en passant par la Croix, il nous faudra consentir au manque, à des réalisations partielles, à des passages difficiles.

    Profitons de l’Avent pour « hisser nos désirs » à la hauteur de la crèche : n’ayons donc pas peur de donner de l’ampleur, de la profondeur, de la hauteur à nos désirs ! Visons haut et voyons juste ! L’Avent est un temps d’attente, un temps pour creuser notre soif de Dieu.

    « Dieu, en faisant attendre, étend le désir ; en faisant désirer, Il étend l’âme ; en étendant l’âme, Il la rend capable de recevoir. Désirons donc mes frères, parce que nous devons être comblés » (Saint Augustin)

    L’attente de l’Avent nous prépare à la plénitude, elle agrandit notre cœur et lui donne des dimensions ad hoc. C’est le moment d’étendre notre âme, de creuser notre capacité à aimer et à recevoir les grâces dont le Sauveur vient nous inonder.

    « Fais-toi capacité, Je me ferai torrent » promettait-il à Saint Catherine de Sienne.

    Juliette LEVIVIER (Famille Chrétienne)


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    Littérature

    Portrait de Selma Largelöff, par Carl Larsson en 1906

    Selma Ottilia Lovisa, est née au manoir de Marbacka, dans le Värmland, en Suède, le 20 novembre 1858, et morte le 16 mars 1940, est un écrivain suédois. Son œuvre la plus mondialement connue : Le Merveilleux voyage de Nils Holgersson, à travers la Suède.

    Elle est la première femme à recevoir le Prix Nobel en 1909. 

     

     

     

    Littérature

    Maison en bois suédoise peinte en rouge de Falun.

     

    LA CHERE MAISON.

     

    La bonne vie qu’on avait menée dans cette vielle maison ! On avait eu des semaines de labeur mais on avait eu aussi des fêtes, on avait travaillé et peiné tout le jour, mais le soir on s’était réuni autour de la lampe pour lire Tegner et Runeberg, Mme Leungren et Frédérika Bremer.

    On avait cultivé du blé, mais aussi des roses et des jasmins ; on avait filé le lin ; mais des chansons populaires avaient accompagné le rouet. On avait bûché la grammaire et l’histoire, mais on avait aussi joué du théâtre et composé des vers ; on s’était brûlé au fourneau en faisant de la cuisine, mais on avait appris à jouer du clavecin, de la flûte et du piano.

    On avait planté des choux, des raves, des petits pois et des haricots dans le potager derrière la maison, mais on avait eu un autre jardin plein de pommes, de poires et de toutes sortes de fruits. On avait vécu isolé, mais à cause de cela même on avait eu la mémoire pleine de contes et de récits. On avait porté des vêtements tissés à la maison, mais on avait pu vivre sans soucis et dépendant.

    Nulle part au monde on n’a su mener une existence aussi douce que dans ce petit domaine de mon enfance.

    Largelöff.

     


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    Billet

    Nativité…

     

    NOËL 2013

    A propos Noël c'est l'anniversaire d'un certain Jésus !

    Bonjour, 

    Comme vous le savez tous, la date de mon anniversaire approche. Tous les ans, il y a une  grande célébration en mon honneur et je pense que cette année encore cette célébration aura lieu. 

    Pendant cette  période, tout le monde fait du shopping, achète des  cadeaux, il y a plein de publicités à la radio et dans les magasins, et tout cela augmente au fur et à mesure que mon anniversaire se rapproche. 

    C'est vraiment  bien de savoir, qu'au moins une fois par an,  certaines personnes pensent à moi. Pourtant je remarque que si au début les gens paraissaient comprendre et semblaient reconnaissants de tout ce que j'ai fait pour eux, plus le temps passe, et moins ils semblent se rappeler la raison de cette célébration. 

    Les familles et les amis se  rassemblent pour s'amuser, mais ils ne connaissent  pas toujours le sens de la fête. Je me souviens que l'année dernière il y   avait un grand banquet en mon honneur. La  table de la salle à manger était   remplie de mets  délicieux, de gâteaux, de fruits et de  chocolats.  La décoration était superbe et il y  avait beaucoup de magnifiques cadeaux emballés  de manière très spéciale. 

    Mais vous savez quoi? Je n'étais pas  invité... J'étais en théorie l'invité d'honneur, mais  personne ne s'est rappelé de moi et ils ne m'ont pas envoyé d'invitation. La fête était en mon honneur, mais quand ce grand jour est arrivé, on m'a laissé  dehors, et ils m'ont fermé la porte à la figure... et pourtant moi je voulais être avec eux  et partager leur table. 

    En réalité, je n'étais  pas surpris de cela car depuis quelques années,  toutes les portes se referment devant  moi. Comme je n'étais pas invité, j'ai  décidé de me joindre à la fête sans faire de  bruit, sans me faire remarquer. Je me suis mis dans un coin, et j'ai observé. Tout le monde buvait, certains  étaient ivres, ils faisaient des farces, riaient  à propos de tout. 

    Ils passaient un bon moment. Pour couronner le  tout, ce gros bonhomme à la barbe blanche est  arrivé, vêtu d'une longue robe rouge, et il riait  sans arrêt : 

    Il s'est assis sur le  sofa et tous les enfants ont couru autour de  lui, criant 'Père Noël! Père Noël!', comme si la fête était en son  honneur! 

    A minuit, tout le monde a commencé  à s'embrasser; j'ai ouvert mes bras et j'ai attendu que  quelqu'un vienne me serrer dans ses bras et... vous savez quoi... personne n'est venu à moi. Soudain ils se sont tous mis à  s'échanger des cadeaux. Ils les ont ouverts un  par un, en grande excitation. Quand tout a été déballé, j'ai regardé  pour voir si,  peut-être, un cadeau était resté pour  moi. 

    Qu'auriez vous ressenti si, le jour  de votre anniversaire, tout le monde s'échangeait des cadeaux et que vous n'en receviez aucun ? J'ai enfin  compris que je n'étais pas désiré à cette soirée et  je suis parti silencieusement. 

    Tous les ans ça s'empire. Les  gens se rappellent seulement ce qu'ils  boivent et mangent, des cadeaux qu'ils ont reçu,  et plus personne ne pense à moi. J'aurais voulu pour la fête de Noël cette année, que vous me laissiez rentrer dans votre vie. 

    J'aurais souhaité que vous vous  rappeliez qu'il y a plus de 2000 ans de cela, je  suis venu au monde dans le but de donner  ma vie pour vous, et en définitive pour  vous  sauver. Aujourd'hui je souhaite seulement que vous croyiez à  cela de tout votre cœur. 

    Comme nombreux sont ceux qui ne m'ont pas invité à leur fête l'an  passé, je vais cette fois organiser ma propre  fête et j'espère que vous serez nombreux à  me  rejoindre. 

    En  guise de réponse positive à mon invitation, envoyez ce message au plus grand nombre de personnes que vous connaissez. 

    Je vous en serai éternellement reconnaissant. 

    JE VOUS AIME TRÈS FORT ! 

    Jésus Christ.

     

    Offert par le blog : http://halleyjc.blog.lemonde.fr/


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    Antiquité

    Strigiles en bronze, possède un manche en forme de ruban argenté, et décoré au poinçon sur chacune de ses faces…

     

     

     

    Antiquité

    Aryballos, objet d’usage quotidien.

    Ce flacon d’huile en bronze, était porté à la ceinture, par ceux qui se rendaient aux bains…

     

    On allait aux bains, munis de strigiles destinés à racler sur la peau : graisse, sueur et saletés, avec le bout recourbé.

    Ensuite on se passait de l’huile sur le corps puisée dans le flacon à huile, que l’on avait pris soin d’emporté.

    Le savon était une curiosité d’importation d’Extrême Orient.

    Très onéreux, seuls quelques privilégiés pouvaient s’en offrir, comme l’Empereur Néron.

     

    Les romains, contrairement à l’idée reçue, étaient très propres, il y avait des bains publics partout, et pour tous sans exception, les plus aisés en avaient chez eux, c’était certainement  plus commode, cependant les romains, aimaient et fréquentaient les bains public, c’était des lieux de rencontres, de culture, car il y avait : des bibliothèques, des peintures murales, des mosaïques, des concerts, des sculptures, et l’on pouvait même y prendre ses repas!

    (Dans Rome les thermes de Caralla, de Titus, de Trajan, etc…)

    Liviaaugustae

     


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