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    POUR LE TABLEAU DU SAMEDI

     

     

     

    Et  Renoir entre dans la danse… A Bougival, le peintre Paul Lhote sans faux col et coiffé d’un chapeau de paille entraîne gaillardement sa compagne dans une danse endiablée ; sur une autre piste en plein air, c’est avec un peu plus d’élégance et de tendresse que Paul Lhote, mène la jeune Alice Charigot (future femme de Renoir), dont le sourire éclatant illumine le tableau ; enfin dans un bal en ville, c’est, cette fois le jeune modèle Suzanne Valadon qui valse au bras de Lhote.

    Et que la fête commence…

     

     

     

    Art

     

     

    La Danse à Bougival

    (Suzanne Valadon et Paul Lhote) 1883.

    (Boston, Museum of Fine Arts)

     

     

    Art

     

     

    La Danse à la campagne

    (Aline Charigot et Paul Lhote) 1883

    (Musée d’Orsay)

     

     

    Art

     

     

    La Danse à la ville

    (Suzanne Valadon et Paul Lhote) 1883

    (Musée d’Orsay)

     

     

    Art

     

     

    La Bal du Moulin de la Galette, 1876.

    (Musée d’Orsay)

     

     

    Les danseuses exotiques de Renoir…

     

     

    Art

     

     

    Danseuse au tambourin, 1909

    (Londres, National Gallery)

     

     

    Art

     

     

    Danseuse aux castagnettes, 1909

    (Londres National Gallery)

     

    Les trente dernières années de la vie de Renoir ont été assombries de nature personnelle. Ce furent pour son art des années de triomphe, qui lui valurent la reconnaissance du public tout entier, ainsi qu’une réussite financière le mettant à l’abri du besoin. Mais elles furent attristées par la souffrance d’une maladie grave, contre laquelle il dut lutter de toutes ses forces, et par ce qui est le lot de tous les artistes vieillissants ; il dut accepter de voir son art dépassé et supplanté par celui de la génération montante.

    Il finira sa vie en fauteuil roulant, ce qui ne l’empêcha pas de continuer à peindre malgré de vives douleurs, et de finir sa dernière grande composition : Les Baigneuses. Il meurt à Cagnes le 3 décembre 1919, et est enterré à Essoyes auprès d’Aline.

     

     

     

     

     

     


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    Littérature

     

     

     

    Les Parapluies Pierre-Auguste Renoir (1883)

    (Londres, National Gallery)

     

    « Rien n’est difficile comme ces petites œuvres léchées, encore faut-il que le coup de langue n’y paraisse pas ».

    Colette

     

     

    Ecoutons marcher sur le cœur qui s’ennuie…

     

    Ecoutons marcher sur le cœur qui s’ennuie les petits pieds froids de la pluie, puisque la pluie est de saison. Ecoutons, sur le rebord du toit, ce jeu léger des ongles impatients qui pianotent avec monotonie. Ce ne sont pas les gens qui s’ennuient, c’est la pluie. […]

    Ecoutons pleuvoir. Et la pluie c’est aussi l’éclosion des parapluies et leur effort aussi vain qu’émouvant de vouloir soulever les gens au-dessus d’eux-mêmes, légèrement. Et c’est surtout, mais rares sont ceux qui l’apprécient, le souvenir de ce rêve qu’ont fait les cœurs épris, d’être un jour, tels Mars et Vénus par Vulcain surpris, captés par ce réseau murmurant et qui plie, et d’être prisonniers à jamais de la pluie.

    Car si d’aucuns ont souhaité les heures claires, on ne sait quel rayonnement, quelle fanfare, quel plein four et tout le tremblement solaire, et tous les pavés de l’azur sur leur amour, les plus sages appellent la pluie, la douce pluie persistante et mineure. Ils appellent son chuchotement pour combler les terribles minutes de silence, quand chacun se demande tout à coup à quoi pense l’autre, dans quel pays se perd son désir inconnu, quel songe le séduit, le détourne, l’entraîne, et s’il reviendra tout à fait le même et s’il aura la même voix, le même sourire, la même chaleur, les mêmes yeux. Au moins on n’est jamais tout à fait seul quand il pleut.

    Germaine BEAUMONT

    Extrait de : Si je devais

     

    Je préfère le soleil et son éclat, sa fanfare, le plein four et tout le tremblement solaire et tous les pavés de l’azur…

    Cependant la normande qu’est Germaine Beaumont a bien le droit de préférer la pluie qui chante sur les toits dit-elle, mais qui mouille aussi.

    Liviaaugustae


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    Le goût des mots

     

     

    Franchouillard…

     

     

    Autrefois, on disait : « français moyen ». A présent, on dit franchouillard. Dans « français moyen », il n’y avait qu’un peu de moquerie. Un peu de tendresse aussi car on aimait bien les français, fussent-ils moyens, voire au-dessous de la moyenne. L’expression en outre, laissait entendre qu’il existait des français supérieurs. Franchouillard est carrément haineux et insultant. Seuls des français pouvaient l’inventer pour désigner leurs frères.

    Le franchouillard a les mêmes défauts que le français moyen. D’ailleurs il ressemble comme deux gouttes d’eau au français moyen de 1910, lequel, soit dit en passant, gagna la guerre de 14 au prix de quinze cent mille morts. Les poilus étaient Franchouillard jusqu’à se faire tuer. Comment les Boches les appelaient-ils alors ? Franchouillard, prononcé à l’allemande : vandgeouillarte les aurait fort égayés.

    Les mots, particulièrement les néologismes, ne sont jamais innocents. « Franchouillard » a une double mission, l’une de souligner la vulgarité d’une certaine droite plus ou moins traditionnelle et populaire ; l’autre de jeter le discrédit sur l’idée de Patrie, incompatible avec le mondialisme, l’européanisme maëstrichien vers quoi on s’efforce de nous acheminer. Il y a une foule d’anglouillards depuis Mme Thatcher, et une foule d’américanouillards depuis Me Reagan, mais nul chez nous ne s’est avisé de les baptiser ainsi. Nous en serions passablement scandalisés.

    Jean Dutour : A la Recherche du Français Perdu.

     

    Ce livre a été écrit en 1999, année à laquelle on méditait de nous délester de notre identité, c’est fait aujourd’hui, et on nous traite de « Franchouillard » tout les jours que Dieu fait, simplement parce que nous voulons sauvegarder, ces mots si beaux, tels que : Patrie, Civilisation, Nation, Patrimoine, Honneur ! Et pourquoi ?

    Pour ménager les envahisseurs, ils sont nous dit-on « une chance pour la France » ! Résultat, le français perdu !

    Liviaaugustae


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    Antiquité

     

     

    Cornica de la colonne Trajane, instruments de l’armée IIe siècle après J.C.

    Musique de la Rome antique

     

    La musique de la Rome antique est beaucoup moins connue que la musique grecque ancienne, sur laquelle beaucoup de sources subsistent. Peu de choses ont survécu sur la musique de la Rome antique.

    Il semble que les Romains n'ont été ni particulièrement créatifs, ni originaux dans leur production musicale. Contrairement aux Grecs, ils n'attachaient guère d’ethos spirituel à cet art2. Si l'on considère que les Romains ont porté la même admiration à la musique grecque qu'au reste de la culture hellène, on peut en déduire sans grand risque d'erreur que leur musique a été monodique (c'est-à-dire qu'elle ne comportait qu'une partie mélodique sans harmonisation), et que ces mélodies étaient fondées sur un système de gammes élaboré (appelées « modes »). Le rythme des hymnes chantés devait se conformer à la métrise de leur poésie.

    Il y eut aussi des influences non-grecques sur la culture romaine (par exemple celle des Etrusques, et plus tard, avec les conquêtes, celles des Chaldéens en Orient et des Numides au sud).

     

    Les Romains, s'ils n’ont jamais mis par écrit leur musique, ont dû emprunter la notation musicale des Grecs. Ce système employait quatre lettres (équivalant à nos actuels la, sol, fa et mi) pour désigner la succession des trois rythmes tétracorde. Le rythme était rendu par des signes diacritiques au-dessus des notes, marquant la durée de chaque son.

    Dans les représentations artistiques de la période romaine (par ex. sur les Mosaïques de Pompéi on ne voit aucun des musiciens lire de la musique, et très peu de partitions ont été retrouvées.

    Le célèbre traité du philosophe latin Boèce traite bien davantage de la théorie musicale des Grecs de l'époque hellénistique que de la musique de son temps. Les Romains ont sans doute accordé leurs instruments selon les modes grecs. On a avancé que les sonneries militaires d'un instrument comme la tuba auraient pu paraître familières à nos oreilles modernes, car les cuivres, par nature, ne peuvent émettre qu'un nombre réduit de subharmoniques.

    Instruments de musique

     

    Antiquité

     

     

    Préparatif d’un concert, (fresque de Pompéi)

     

     

    Antiquité

     

     

    Un sistre romain, inspiré du sistre d’Isis l’Egyptienne.

     

    On sait que les Romains ont eu accès à une large palette de timbres, couvrant les principaux domaines des orchestres modernes.

    Texte wikipédia.

     

    Si vous désirez connaître cette musique, allez sur Youtube, lien ci-dessous :

    http://www.youtube.com/watch?v=WJKkt-V7D0o

    Vous me direz si vous supportez ce barouf ? Moi j’ai du mal…

    Liviaaugustae

     

     


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    Apogthème

     

     

    Fresque étrusque de la tombe des Léopards à Monterozzi en Italie.

     

    « Je me demandais si la musique n’était pas l’exemple unique de ce qu’aurait pu être – s’il n’y avait pas eu l’invention du langage, la formation des mots, l’analyse des idées – la communication des âmes »

    Marcel Proust  (A la recherche du temps perdu)

     

     

    http://www.youtube.com/watch?v=Bmwkx0tSvKc


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