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    Aquarelle d’Edith Holden.

     

    Ce mois doit son nom à l’Empereur Auguste, et fut choisi non pas pour l’avoir vu naître, mais parce qu’il y connut la plus grande chance de son existence.

    Juillet comportant 31 jours et août 30 seulement, il fallut lui en ajouter un pour qu’Auguste ne soit aucunement inférieur à Jules César.

    (Encyclopedia Britannica)

     

     

    Le 24 août : Saint Barthélémy.

     

    Dictons :

    « Pluie de Saint Barthélémy

    Chacun s’en fait fi. »

     

     

    A la mi-août

    Le temps s’arrange ou défait tout. »

     

     

     

    Quand l’août est bon, abondance à la maison.

    Qui dort en août, dort son coût. »

     

     

     

     

     

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    Chardon béni (Cnicus arvensis)

    Chardon fausse-acanthe (Caduus acanthoides)

    Onoporde (onopordium arcanthium)

     

     

     

     

     

     

     

     

    « Le plus beau des mois ! Roi du riche été ;

    De l’année, jours les plus fastes ;

    Dans ses draperies étincelantes, d’un éclat solaire,

    Août le très doux paraît. »

    R. Combe MILLER

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LORIENT CELEBRE SES RACINES CELTES.
     
     
     
     
     
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    Une fête de famille pour Bretons et Bretonnants du monde entier.

    Le Bagad de Lann Bihoue

     
     
     
     
     
    Le festival interceltique, chaque année depuis 40 ans, et par tous les temps, investit les rues, quais, marchés et parcs de Lorient (Morbihan). Cette année du 5 au 14 août, si vous êtes dans le coin, et si vous aimez : cornemuse,  bignou et bombarde, ne le manquez pas. Les costumes sont très beaux, et l’air lui-même est en fête, le bagad de la base militaire de Lann-Bihoue y participe, comme le montre l’illustration ci-dessus.
     
    « Le Festival interceltique est plus qu’un festival musical. On y défend une identité culturelle qui a essaimé dans le monde entier », insiste Lisardo Lombardo. Un Austrien d’Espagne qui est médecin de formation mais, depuis 5 ans, c’est son amour pour la culture qui a pris le pas avec l’organisation du festival de Lorient.
     
    « J’ai découvert, il y a une vingtaine d’années, une très forte correspondance culturelle entre la Bretagne et les Asturies, à travers les instruments de musique, les costumes, un sens profond de l’imaginaire, des récits mythologiques proches, un sens de la spiritualité aussi, et les fameuses danses traditionnelles où l’on se tient par le petit doigt. Ce qui m’a intéressé alors, c’est certes le fond culturel celte commun, mais aussi l’avenir de cette culture. »
     
    Le festival propose de nombreuses animations qui dévoilent la richesse des traditions culturelles celtes : défilés en costume traditionnel, ateliers de de contes, de danses bretonnes, marché du terroir, exposition de cornemuse et jardin des luthiers, bateaux pirates pour les enfants et jeux sportifs celtes.
     
    «Nous insistons pour offrir aux festivaliers une ambiance familiale, accessible à tous les budgets, avec de nombreux concerts gratuits. »
     
    Mais cette « celtitude » défendue et prônée par le festival n’est-elle pas une manière de conserver artificiellement une culture dépassée ?
     
    « Une culture ne se conserve pas. Elle se vit. Une culture identitaire a du sens  si elle évolue avec son temps, avec les hommes. Etre ouvert à la culture, c’est le point d’ancrage, une référence qui permet à la liberté et à la créativité de se développer. A l’heure de la globalisation, les jeunes générations sont de moins en moins en contact avec leur culture identitaire, leurs racines. Or on a toujours besoin de racines pour pousser. »
     
    Le festival accueille des artistes très variés issus de la « diaspora celte». Tous viennent partager leurs racines culturelles, passées au filtre de la composition musical moderne, transbahutées dans des pays fort éloignés, comme les Bretons de New York, du Canada, de l’île de la Réunion, de la Galice avec le célèbre Luz Casal, mais aussi le bagad de Lann Bihoué, les chœurs de Saint- Malo, et les chœurs sacrés du Pays de Galles et d’Ecosse.
     
    « IL ne faut pas oublier que les Bretons sont très catholiques. La culture celte a été absorbée par la religion chrétienne assez naturellement car elle était marquée par un sens fort de la transcendance et de l’espérance dès son origine. »
     
    Durant les dix jours du festival, trois laissent une bonne part aux concerts de musiques sacrées dans la belle église Saint-Louis de Lorient.
     
    Et une messe en breton sera célébrée pour clore cette 41e édition.
     
    Famille chrétienne du 30 juillet.
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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    MADAME GOEFFRIN : FEMME D’AFFAIRES ET D’ESPRIT.
     
     
     
     
     
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    Portrait jamais exposé de Madame Geoffrin par Pierre Allais (1747)

     
     
     
    Pendant quarante ans, le salon de la rue Saint - Honoré, de Marie-Thérèse Geoffrin (1699-1777), fut une institution de la vie culturelle parisienne.
     
    Fille d’un valet de chambre de la Dauphine, mariée à 14 ans à un actionnaire de la Manufacture des glaces, elle rêve très tôt d’être quelque chose dans la société de son temps. Et elle y parvient malgré son inculture première, compensée par une curiosité sans bornes et une science de ses contemporains sans égale. Toutes les élites : les savants, les philosophes et les artistes ont fréquentés son salon.
     
    Ses visites au roi de Pologne Stanislas-Auguste Poniatowski, et à l’impératrice Marie-Thérèse d’Autriche en 1766, ont consacré sa réputation de première salonnière d’Europe. Elle a incarné l’effervescence intellectuelle et la sociabilité des lumières.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     

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    SAPHO POETESSE GRECQUE.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
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    Buste de Sapho.
     

     

     

     

    On fait naître Sapho, célèbre poétesse de la Grèce antique vers 630 avant J.C. dans l’île de Lesbos. Les sources sur sa vie sont bien ultérieures à son époque et diffèrent radicalement.

    Elle a une immense réputation chez les anciens, au point d’avoir été appelée par Platon la dixième Muse. Strabon, historien et géographe grec du Ier siècle avant J.C. la fait s’exiler en Sicile vers 596 avant J.C., à en croire Aristote, l’aristocrate et poète de Mytilène Alcée, était passionnément épris de Sapho, mais celle-ci l’aurait dédaigné. Il chante son admiration pour elle dans l’un de ses poèmes.

    Elle est l’image de la femme libre, éponyme du lesbianisme (le mot lui-même est tardif), que lui ont donné non sans dérision les poètes comiques du Ve et du VIe siècle avant J.C. et à leur suite les poètes Horace, Catulle, et Ovide.

    A Mytilène Sapho anime une confrérie de jeunes filles nobles, où sont à l’honneur : la poésie, la musique et la danse. Cette micro société, excluant les hommes ne pouvait que défrayer la chronique de ces temps anciens. C’est là, que Sapho compose ses poèmes. Peu de vers nous sont parvenus sauf un poème entier, l’ode à Aphrodite, qui fait de Sapho la créatrice du lyrisme érotique, au sens de l’amour, de la beauté et de la grâce. Ainsi de cette ode à Cleis : «J’ai à moi une jolie enfant, dont la beauté est semblable à celle des chrysanthèmes. Cleis, ma Cleis bien-aimée, que je ne donnerai pas pour toute la Lydie », mais une tradition nous rapporte que Cleis était… sa fille.

    La mythologie s’est emparée de Sapho, à commencer par son suicide du haut de la falaise de Leucade, d’où se jettent les amants malheureux. Ovide l’a chantera, ainsi que  Lamartine, bien après. Dès lors Sapho ne va plus cesser d’inspirer les arts, qu’ils soient antiques ou dans l’apogée de ces figurations dans les peintures du XIXe siècle.

    Claude Quétel. Historia juillet 2011.

     

     

     

     

     

     


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    BEETHOVEN : Un rêveur fragile…

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Portrait de Beethoven.

     

    (Bonn 1770- Vienne 1827)

     

     

    « Lettre à Elise ».

    Contrairement à la légende, Beethoven n’a jamais écrit pour Elise…

    En 1810, le compositeur installé à Vienne rencontre Thérèse Malfatti Von Rohrenbach Zu Dezza, jeune aristocrate de 18 ans, il en tombe éperdument amoureux d’elle,  il composera pour elle : la bagatelle en La mineur, (devenue aujourd’hui « Lettre à Elise » et personne ne sait pourquoi !) Il fait sa demande en mariage et est refusé par la Demoiselle et son père. Lorsque sa demande est repoussée Beethoven se sent : « Précipité des régions de la plus haute extase, dans une chute profonde ».

     

     

     

     

     

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    Portrait de Thérèse Malfatti

     

     

     

    Thérèse Malfatti n’a fait qu’un bref passage dans la vie de Beethoven, mais elle y a imprimé sa marque à travers cette œuvre pour piano, qui demeure aujourd’hui, une des plus célèbres du compositeur, qu’il refusa de publier de son vivant.  C’est pourtant une mélodie qui ravie avec ce charme qui, entrant par l’oreille, remonte jusqu’au cœur.  

    Thérèse ne sut jamais que Beethoven avait composé cette œuvre pour elle, car elle mourut 16 ans avant la publication de celle-ci.

     

     

     

     

     

     

     

     


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