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    JUIN.

     

    Ovide attribue l’origine du nom de ce mois à Junon…

     

     

    Le 24 juin, c’est déjà le solstice d’été,

    Le jour va décliner plus tôt…

     

     

    Mai fut grincheux,

    Que nous réserve juin ?

    Déjà, les chemins sont constellés de fleurs,

    Tous les ronciers, s’épanouissent,

    En couleurs variées,

    Palette pour peintre rêveur…

    C.F.

     

     

     

     

    numerisation0005.jpgGrande digitale (digitalis purpurea)

    (Aquarelle d’Edith Holden)

     

     

    Par un beau soir d’été, j’aperçus une digitale

    Cette grande fleur balançait dans une pénombre feuillue

    Et au cœur du bois dressait son doigt

    Flèche cramoisie de floraison toujours plus alanguie.

    Jamais en vérité, n’ai-je contemplé tant de beauté

    Pour défier la pensée, susciter la joie pure

    Et conjurer les tourbillons de cet air divin

    Dont nos folies détruisent la subtile perception.

    Je ne pouvais compter les clochettes lippues

    Qui en gouttes figées,

    Serraient leurs gorges mouchetées

    Les unes contre les autres

    Et sur la tige de plus en plus fine

    Elles s’accrochaient

    Symbole d’une indéfectible unité.

    E.M.H.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L’EMPEREUR LUCIUS VERUS.
     
     
     
     
     
    numerisation0001.jpgTête en marbre de Lucius Verus
     
    (Cleveland Museum of art)
     
     
     
     
     
    « Verus… prenait, dit-on, un tel soin de ses cheveux blonds qu’il se saupoudrait la tête de paillettes d’or pour que leur brillant accentuât encore la blondeur de sa chevelure » Histoire Auguste.
     
    L’Empereur Lucius Verus a laissé une impression mitigée aux historiens romains. L’auteur de l’Histoire Auguste s’applique à dépeindre Verus comme un prince oisif trop occupé à festoyer et à chasser pour diriger correctement la guerre Parthique. Il peut ainsi mettre en lumière les qualités du consciencieux Marc Aurèle, qui accomplit son devoir tandis que Verus s’amuse en Orient. Dans un moment de franchise, l’auteur avoue toutefois que Verus : « ne se place ni parmi les bons ni parmi les mauvais princes. Il est en effet patent que, s’il ne fut pas couvert de vices, il ne brilla pas non plus par ses vertus. » Il ajoute que Verus était heureux de recevoir des directives de Marc Aurèle : « lorsque Lucius entreprenait quelque action, il obéissait à Marc comme un légat au proconsul ou un gouverneur à l’Empereur. »
     
    Dans ses Pensées, Marc Aurèle affirme : « Avoir eu un tel frère, capable par son caractère de m’inciter à prendre soin de moi-même et qui, en même temps, me charmait par ses égards et son affection. »
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    UN VIOLENT REJET DE L’ART ACADEMIQUE…
     
    Contemporain du « fauvisme » en France, l’expressionisme en Allemagne est la première révolution artistique du XXe siècle.
    Dans un quartier pauvre de Dresde, ils installent leur atelier dans une ancienne échoppe de boucher.
    […] En 1905 à Dresde, le groupe des quatre (influencé par Matisse), forment un mouvement qu’ils baptisent « Die Brücke » (ce qui veut dire : un pont qui va d’une rive à une autre) dont le nom même évoque ce qui unit les artistes contre la force des conventions pour les guider vers l’avenir, et où l’expression directe des émotions priment sur le métier et l’esthétique. Ils s’inspirent des masques africains et océaniens.
    Comme un pont entre le passé et l’avenir, les quatre rejettent l’art académique pour imposer un style aux couleurs éclatantes et au graphisme volontairement outré. Ce choix de couleurs violentes et de formes tourmentées au service de sensibilité exacerbée va donner naissance à l’expressionisme.
     
     
     
     
     
    numérisation0005Mur-pignon rouge 1911 de Karl Schmidt-Rottluff
     
    L’artiste exprime ses émotions par des couleurs violentes, et outrées…
     

     

     

     

     

     

    numérisation0006La percée dans la digue (1910) de Karl Schmidt-Rottluff.

    Il mêle les simplifications et la couleur répartie sans modelé en vigoureux contrastes.

     

     

     

     

     

    numérisation0007Couple allongé (1909) de Max Peschstein, influencé par Matisse il est proche des fauves.

    (La rougeole ?)

     

     

     

     

     

    numérisation0008Arbres dans un pré (1905) de Heckel.

    Son art est toujours empreint de poésie.

     

     

     

     

     

    numérisation0009Nu couché au miroir (1910) de Kirchner.

    Son style est empreint de tension…

    (Une petite bonne femme verte… Serait-ce une martienne ?)

     

    Note de liviaaugustae : Si vous avez apprécié, vous pourrez admirer ces « chefs-d’œuvre », au Musée de Grenoble, 5 Place Lavalette, jusqu’au 17 juin 2012…

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LA DECADENCE DE ROME…

     

    « En l’absence de principes, à quoi servent les lois ? »

    (Horace)

     

     

     

     

    numérisation0005De cet grand Empire, qui gouverna le monde, il ne reste plus que des colonnes brisées…

     

     

    Dans la Rome Impériale, le nombre des esclaves, des affranchis et de leurs descendants était tel que d’aucun se sont demandés si les bouleversements qui affectèrent la mentalité et le mode de vie, et qui frayèrent la voie au despotisme des derniers Césars, ne leur était pas imputable. Les romains de l’époque héroïque n’auraient jamais toléré une pareille tyrannie dont s’accommodaient les ancêtres des affranchis, surtout s’ils étaient d’origine orientale.

    A la longue, tout l’Empire fut emporté par la marée irrésistible des transformations internes et des invasions.

    Au moment où Rome atteignait son Apogée, elle eut à faire face aux épreuves les plus sévères qu’elle eut connues : les épidémies, la guerre, économie en crise et invasions  barbares. C’est alors que l’historien romain Dion Cassius écrivit : « Notre histoire plonge maintenant de celle d’un royaume d’or dans celle d’un royaume de fer et de rouille. »

     

    Note de liviaaugustae : Aujourd’hui, les royaumes d’Occident ne connaissent-ils pas ce royaume de fer et de rouille ?

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    numérisation0003Hirondelles de cheminées

    (Aquarelle d’Edith Holden)

     

     

     

    Au revoir Mai…

     

    Mai, finit en habits de soleil.

    Les hirondelles,

    Ivres de chaleur,

    En rondes dispersées,

    Trissent de bonheur,

    Et se poursuivent au-dessus des toits,

    Sur fond de ciel bleu,

    Où s’accroche un croissant de lune pâle.

    Séléné, attend patiemment le coucher d’Apollon,

    Pour envahir le ciel, accompagnée d’étoiles…

    C.F.

     

     

     

     

    Hirondelle rustique.

    L’hirondelle rustique est un oiseau attrayant dont la présence dans les bâtiments est tolérée par l’homme, car elle se nourrit d’insectes.

    Elle est également perçue comme un des signes précurseur du printemps, car c’est une des premières espèces à revenir d’hivernage.

    En Europe, l’hirondelle rustique utilise les constructions humaines pour bâtir son nid depuis très longtemps, comme en témoigne Virgile dans ses Géorgiques en 29 avant J.C.

    « …ante/garrula quam tignis nidum suspendat hirundo »

    (« …avant que la gazouillante hirondelle suspende son nid aux chevrons »).

    Texte trouvé sur : WIKIPEDIA

     

     


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