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    Monument Romain

    Vue du secteur occidental du temple de la paix : fouilles de 1998-2000.

    (Rome)

     

    Monument Romain

    Restitution du temple de la paix, d’après R. MENEGHINI

     

     

    LES FLAVIENS

     ET LES DEUX COMPLEXES MONUMENTAUX DEDIE A LA PAIX.

     

     

    Entre 70 et 96 après J.C., les Empereurs de la famille Flavienne, Vespasien, Titus et Domitien, sont intervenus pour éliminer les restes de l’ancien quartier de l’Argilète, au sud-est des Forums d’Auguste et de César. Le monument fut construit par les Empereurs avec les revenus tirés du butin de la guerre de Judée.

    La place comportait des portiques sur trois côtés avec des colonnes de granit rouge d’Assouan alors que le côté septentrional, par lequel on accédait au Forum, était décoré d’une rangée de colonnes en marbre africain. De par et d’autre de la salle de culte étaient réparties quatre autres grandes salles, deux de chaque côté, affectées à des tâches diverses, parmi lesquelles, celles des archives et la bibliothèque avec la présence dans la construction d’une école médicale.

    La place était entièrement en terre battue, à l’exception d’une large bande en dalles de marbre blanc de Carrare. Elle était occupée par six longues structures en terre cuite, que les fouilles récentes, ont permis d’interpréter comme six canaux dont l’eau s’écoulait ensuite vers de petits canaux sous-jacents. Le long des canaux, ont été découverte des files de récipients enterrées en terre cuite, contenant des restes carbonisées de roses, qui devaient constituer, à l’origine, de véritables haies fleuries.

    Les recherches archéologiques de 1998-2000, ont permis de reconstituer le plan originel du Forum qui serait parfaitement carré.

     

    Je suis toujours admirative, lorsque je vois les ruines, et les restitutions, que font les chercheurs, archéologues, et architectes…

    La Rome antique devait être magnifique !

    Liviaaugustae


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    Art Chrétien

    Saint Antoine, le franciscain au-dessus de la tête de l’avare, constate avec tristesse que cet homme s’est damné, à cause de son manque total de charité. En effet le médecin ne trouve pas son cœur, dans sa poitrine ouverte.

    (Une des premières œuvres du Titien)

     

     

    Art Chrétien

    Le cœur de l’avare est découvert, ratatiné, dans son coffre…

     

     

    LE CURIEUX MIRACLE DE SAINT ANTOINE DE PADOUE.

     

    Au XIIIe siècle un riche meurt à Padoue, en Vénétie. Jamais il ne s’était soucié des pauvres, et n’avait fait une aumône. On appelle Saint Antoine dans son palais orné de belles colonnades. Antoine affirme que « Là où est son trésor, là est son cœur » et demande que l’on ouvre sa poitrine, qui est trouvée vide. Il leur indique alors le coffre-fort, où l’on découvre le cœur de l’impitoyable avare. Antoine explique que cet homme n’est pas damné parce qu’il était riche, mais parce que l’argent était son Dieu.

    Antoine de Padoue (1195-1231) était né à Lisbonne et mourut à 36 ans à Padoue. Entré à 26 ans chez les franciscains du vivant de Saint François, il avait un don de prédication et un charisme de miracles pittoresque qui frappait ses contemporains : la prédication aux poissons, les miracles de la pluie, le jeune homme au pied coupé, la mule adoratrice, le mari violent, le nouveau-né qui prend la parole pour défendre sa mère… Il fut canonisé l’année après sa mort, et l’Eglise le fête le 13 juin.

    L’oratoire de la Scuola de Saint Antoine à Padoue est orné de trois fresques peintes en 1512, par le jeune Titien, qui sont ses premières œuvres. A côté de la Basilique Saint Antoine, haut lieu de pèlerinage, s’ouvre la petite confrérie du Saint. L’oratoire est au premier étage.

    Titien (Tiziano Vecellio 1488-1576), est l’un des trois plus grands peintres vénitiens du XVIe siècle.

    Marie-Gabrielle LEBLANC

    Extrait de : Famille Chrétienne.


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    UN PEU D’HISTOIRE

     

     

     

    Des Saisons et des jours

    Les Feux de la Saint Jean, par Charles Cottet.

    (Salon de 1901)

    (Manoir de Kérazan à Loctudy Fondation Astor)

     

    La Fête de la Saint Jean d’été, est traditionnellement accompagnée de grands feux, et de danses, c’est la fête de Saint Jean-Baptiste, qui se fête le 24 juin.

    Elle est proche du solstice d’été dans l’hémisphère nord. La nuit est encore très courte et de ce fait plus propice à une fête durant toute la nuit.

     

     

    Des Saisons et des jours

    Danse au solstice d’été, par Anders Zorn.

     

    Le solstice d’été a été fêté de tous temps. La fête de la Saint Jean reprend des traditions préchrétiennes.

    (Image, et texte  Wikipédia)

     


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    Des Saisons et des Jours

    LES GROSEILLES DE LA SAINT-JEAN…

     

    A la Saint Jean d’été les groseilles sont mûres.

    Dans le jardin vêtu de ses plus beaux habits.

    Près des grands lis, on voit pendre sur les ramures

    Leurs grappes couleur d’ambre et couleur de rubis.

     

    Voici l’heure… Déjà dans l’ombreuse cuisine

    Les pains de sucre blancs, coiffés de papier bleu

    Garnissent les dressoirs, où la rouge bassine

    Reflète les lueurs du réchaud tout en feu. […]

     

    Doigts d’enfants, séparez sans meurtrir la groseille

    Les pépins de la pulpe entr’ouverte à demi ;

    La grave ménagère attentive, veille

    Le travail délicat d’abeille et de fourmi.

     

    Vous êtes son chef-d’œuvre, exquises confitures !

    Dès que l’été fleurit les liserons du seuil,

    Après les longs travaux, lessives et coutures

    Vous êtes son plaisir, son luxe, son orgueil.

    THEURIET

     

    (Image Wikipédia)

     

     

    Le 21 juin, les calendriers, affirmaient que c’était « l’été », mais le ciel chagrin les démentait.

    Aujourd’hui, c’est le solstice d’été, le ciel persiste et signe, au programme : froidures, nuages, averses se succèdent, accompagnés souvent d’orages pleins de fureur.

    Les vacances sont-elles déjà en coupes réglées ?

    Il reste l’espoir ! L’espoir qui permet de vivre, l’espoir de beaux jours…

    Liviaaugustae


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    Poème

    Marguerite commune

    (Leucanthemum vulgarele)

    (Image Wikipédia)

     

    APRES-MIDI DU DIMANCHE

     

    Ce sont les reines marguerites du dimanche,

    Les fleurs que sur la route aux peupliers, les blanches

    Campagnardes, en se promenant, porteront.

    L’avenue du village est à celles qui vont

    Se reposer, au soir du beau jour du Seigneur,

    D’avoir baissé le front sur un obscur labeur.

    C’est à elles que sont ces fleurs endimanchées

    Comme le sont aussi les robes empesées

    Dieu bénira la route où pacifiquement

    L’on voit, les bras aux bras, les filles de seize ans

    O poésie de l’après-vêpres du village.

    JAMMES


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