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    « Certaines personnes sont si pauvres…

    Tout ce qu’elles ont c’est de l’argent ! »

    Anonyme

     

     

    « La méchanceté est heureusement gratuite,

    Si elle était payante : çà ruinerait les cons ! »

    Anonyme

     

    Ces deux apogthèmes, ne vous rappellent-ils pas certains de nos grands ferrailleurs, politiques ?

    Liviaaugustae


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    Billet

    Etude de mains, De Nicolas de Largillière

    (Musée du Louvre)

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    TRADUIRE LES GESTES…

     

     

    1)   Les deux poings fermés enchâssent les joues : attitude de bouderie, entêtement dans son point de vue, de refus de discuter avec les autres.

    2)   La main devant la bouche, main jouant le rôle de verrou : il y a des chances que le sujet dissimule quelque chose, qui peu être physique, (un bouton qu’il cherche à cacher), ou moral, il préfère se taire, sinon il en dirait trop.

    3)   Le pouce semble soutenir la mâchoire tout entière : l(index est replié sur le menton : le sujet se concentre, canalise son attention sur un point particulier, qu’il lui soit exposé par un interlocuteur, ou qu’il y réfléchisse seul.

    4)   Même mise en scène du pouce et des doigts,  sinon que l’index est allongé jusqu’en haut de la tempe : attitude de celui qui écoute en établissant une distance certaine entre son interlocuteur et lui-même, exprimant ironie, scepticisme, détachement et ne laissant pas présager une particulière bienveillance.

    Le corps ment mal ! Un sourire inconscient, un geste involontaire peuvent contredire un propos, tout comme un geste calculé, un sourire apprêté,  trahissent la volonté de donner le change. Cette femme assise en face de vous (ou cet homme), que vous disent « ses mains », ses pieds, son attitude, sa façon de tenir sa cigarette, d’aspirer la fumée, de la rejeter ? Ce sont autant de « signaux » que chacun émet sans le vouloir, autant de signaux à percevoir et à interpréter […]

    Extrait de : La psychologie Moderne, connaître les autres par leurs gestes. Françoise Kostolany.

     

    Surveillons donc les gestes ! Nous saurons peut-être, si les gens qui nous parlent sont fiables !

    Depuis que j’ai ce bouquin, je n’arrête pas d’épier mes interlocuteurs.

    Liviaaugustae


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    Patrimoine

    La rosace de la cathédrale Saint-Gervais-et-Saint-Protais de Soisson.

     

     

    Patrimoine

    Le déambulatoire de la cathédrale de Soisson…

     

    LA CATEDRALE

     

     

    L’art du verre n’est pas à proprement parler une invention de l’époque gothique, même s’il y trouve ses plus belles expressions. Déjà connu des Romains, l’usage du vitrail, très onéreux, est un luxe. Il s’impose progressivement à partir du Xe siècle, remplaçant les fresques, pour atteindre son apogée au temps des cathédrales et devenir un élément essentiel du décor, le comble de la magnificence.

    Les vitraux, comme les sculptures, parlent à l’homme du Moyen Âge. En général, les verrières basses, situées à portée de regard, illustrent la vie du Christ et de la Vierge selon les Evangiles ou encore l’Apocalypse et le jugement dernier.

    Les fenêtres, hautes, mettent plutôt en scène d’imposants personnages, saints, apôtres présentés debout ou assis.

    Quand aux rosaces, elles cristallisent avec délicatesse, entre leurs pétales de pierre, une image de la perfection sans doute ressentie comme solaire. Le cercle apparaît aussi important dans la cathédrale que l’élan vertical des voûtes.

    Il n’est  autre qu’un point qui se développe sans commencement ni fin, soit le symbole de l’absolu et de l’infini. Au Moyen Âge, il représente le Ciel, la lumière de Dieu et celle du Christ, autant que le mouvement des astres au firmament. […]

     


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    Mythologie

    Relief de l’Agora romaine de Smyrne 2e siècle après J.C.

    (Izmir, Musée d’Art et d’Histoire)

     

     

    AMPHITRITE

     

    Amphitrite est la Déesse de la mer. Fille de Nérée et de Doris, elle appartient au groupe des Néreides.

    Elle fut enlevée par Neptune, qui s’était épris d’elle en la voyant danser avec ses sœurs. Selon une autre version de la légende, elle avait fui ce Dieu qu’elle n’aimait pas et s’était cachée dans les profondeurs de l’océan. Mais elle fut retrouvée par des dauphins qui la ramenèrent à Neptune.

    De leur union naquirent plusieurs enfants, dont le plus connu est Triton. Epouse du Dieu de la mer, Amphitrite participait à son pouvoir et avait droit aux mêmes honneurs.

    Dans l’art romain ils sont souvent représentés ensembles.


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    Billet

    Vierge à l’Enfant et cinq anges, dite Madone du Magnificat

    De Sandro Botticelli (vers 1481-1485)

     

     

    VOYAGE EN SPIRITUALITE

     

    La nuit, quand les étoiles clignotent dans le ciel, le cœur s’émeut, l’esprit s’enivre, l’âme s’ouvre au mystère. Parfois la lune de Beethoven nous y convie.

    La mécanique céleste des astronomes nous fascine, mais c’est dans le ciel des théologiens et des poètes que les figures de nos chimères prennent de l’altitude. « Il est monté au ciel », dit-on aux enfants, faute de mieux, lorsqu’un aïeul vient de mourir. […]

    […] Pas les cieux des astrophysiciens derrière les nuages, ou derrière les planètes, encore qu’ils nous consentent un aperçu allégorique de l’Invisible. Un ciel à la fois plus concret et plus secret, celui où s’affairent les anges au gré du souffle divin. Celui dont rêvait la pauvre Ophélie de Rimbaud : « Ciel, amour, liberté… » Celui qu’habitent nos aspirations à l’éternité et nos hantises d’un néant plus ou moins démoniaque, coloriées par les artistes innombrables de l’histoire du catholicisme, chacun avec son génie. L’azur séraphique du ciel, ou sa noirceur, ou sa lividité, ou la grisaille qui le voile, ou les roses orangés des crépuscules, reflètent les états de notre âme.

    Tout de même, c’est en bleu qu’on le préfère, et comme par hasard la couleur bleue, longtemps peu considérée par les artistes, s’est imposée à l’âge des cathédrales, sur les vitraux surtout mais aussi sur les peintures, les sculptures, les enluminures, les vêtements.  Bleues les figurations des voluptés paradisiaques, bleues les robes de la Vierge, bleue la majesté royale à partir de Philippe Auguste, bleue la mélancolie des romantiques allemands. Le catholicisme a perdu pas mal de batailles culturelles depuis la fin du baroque, mais il a gagné la bataille du bleu. […]

    Tandis que m’émerveille la buse décrivant des arabesques dans le ciel autour de mon clocher, au gré de son désir. De sa poétique. Imagerie peut-être fallacieuse de la liberté – mais comment décrire cette triple fringale d’évasion, d’insouciance et d’apesanteur ? Ce ciel de l’oiseau en cavale,  c’est l’appel du divin à la mesure de nos imaginations. Dans l’iconographie, Dieu le Père nous y tend la main (de loin), le Christ nous y ouvre ses bras (de moins loin), la Vierge s’y élève en une Assomption majestueuse, sous la garde des légions célestes, survolant les paysages de fantaisie et les villes idéalisées. Nous désirons l’y rejoindre. C’est l’horizon indestructible de notre salut éventuel, un outre-monde qui nous incite à lever les yeux – mais on peut les fermer, le ciel est toujours là, sinon toujours bleu. On a le droit de rêver qu’une belle nuit, l’étoile des Rois mages recommencera à briller. Ce qui signifierait simplement que nous avions oublié la route qu’elle nous indique. En attendant, nous continuerons de badigeonner nos ciels avec les pinceaux de nos songeries et, les jours d’euphorie, ils seront tapissés de ce bleu ineffable qui enlumine les verrières de Chartres. Les jours de blues, ce sera le bleu torturé des Vierges du Greco.

    Denis TILLINAC

    Extrait de : Le Dictionnaire amoureux du Catholicisme.

     

     

     

    Moonlight Sonata Beethoven.

     

    Mettre la musique en lisant…

     

     


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