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    Ode à la joie…

     

    L’ode à la joie de Beethoven, lien ci-dessous :

    http://www.youtube.com/watch?v=8nGhHL6Dhok

     

     

     

    Apogthème

    Une touffe de fleurs, poussant dans une anfractuosité…

    Un chant d’oiseau, de la musique, …

    Voilà de la joie pure !

     

    Je ne puis croire que notre univers insondable tourne autour d’un axe de souffrance ; l’étrange beauté du monde doit reposer sur de la joie pure !

    LOUISE BOGAN (1897-1970)

     


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    L’art de vivre à Pompéi…

     

     

    Antiquité

    Oenochoe  trilobée, à bord tourné vers l’intérieur. Un col haut et cylindrique, la base fortement ventrue. Rare dans les cités vésuviennes, cette forme était répandue dans les provinces occidentales de l’empire, y compris après l’époque flavienne.

     

     

     

    Antiquité

    Coupe bleue jaspée et mouchetée de blanc.

    Ce type de coupe, qui fait partie de la vaisselle de table, appartient à la catégorie des coupes côtelées à corps profond qui furent produites par des ateliers de la plaine du Pô.

     


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    Quand l’orgue nous ébloui…

     

    Pour accompagner ces splendides buffets :

     J.S. Bach, Jésus que ma joie demeure : Lien ci-dessous

    http://www.youtube.com/watch?v=W-FdgYFLD74 

     

    Le buffet d’orgue est la structure de menuiserie dans laquelle sont renfermés, notamment les tuyaux et les sommiers. Il constitue la partie visible de l’instrument.

    Le buffet de l’orgue devient une œuvre à part entière, souvent dessinée par un architecte et effectuée par un ébéniste ou huchier…

    Pour de multiples raisons, historiques, musicales et esthétique, quand on essaye de reconstituer l’histoire d’un orgue, on constate très souvent que, sauf destruction ou incendie, l’ébénisterie et à proprement parler le buffet lui-même, peu avoir une durée de vie bien supérieure à la partie instrumentale. Autrement dit, un même buffet pourra traverser les siècles et contenir tour à tour diverses instrumentations : baroque, classique, romantique, voir néo-classique, puis à nouveau baroque reconstitué…

     

     

    Quelques beaux « buffets » du XVIe siècle…

     

     

     

    Art chrétien

    Eglise Saint-Jacques  (1505) Lübeck Allemagne

     

     

     

    Art chrétien

    Notre-Dame de Strasbourg (1489)

     

    Buffets du XVIIe siècle…

     

     

     

     

    Art chrétien

    Basilique Lezasjk Pologne (1680)

     

     

     

    Art chrétien

    Basilique Saint-Jean de Latran Rome.

     

     

     

    Art chrétien

    Notre-Dame de Saint Thégonnec Bretagne

     

     

     

    Art chrétien

    Eglise Saint Miliau, Guimiliau Finistère.

    (facteur* Thomas Dallam)

    (*Architecte de buffets d’orgue)

     

    Texte et images wikipédia.

     

     

     

     

     

     


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    Le mot du général…

     

     

    Spectacle

    Détail de la statue du général, située au centre du cours Cambronne à Nantes.

    (image wikipédia)

     

    Un peu d’histoire.

    Pierre, Jacques, Etienne, vicomte de Cambronne (Nantes 1770-1842), Est un général français, engagé comme volontaire en 1792, il prit part aux campagnes de la Révolution et de l’Empire, fut nommé général de brigade puis, major général de la garde impériale. Ayant accompagné Napoléon 1er à l’île d’Elbe (1814), il revint avec lui en 1815, et fut fait comte et pair de France pendant les Cent-Jours. Lors de la bataille de Waterloo (juin 1815), il fit partie du « dernier carré » de la Vielle Garde et, sommé de se rendre aurait répondu, selon la tradition, « La garde se meurt, mais ne se rend pas » ou encore (aurait adressé aux anglais le mot de Cambronne, anecdote repris par Victor Hugo, dans les Misérables).

    Blessé, il fut emmené comme prisonnier en Angleterre. A son retour en France, il fut traduit devant un conseil de guerre. Défendu par l’avocat Berryer, il fut acquitté, et fut peu après chargé du commandement de la place de Lille (1820-1822).

    (Dictionnaire Robert de noms propres)

     

    « Son mot » resté célèbre grâce à Hugo et beaucoup plus tard à Sacha Guitry, a toujours cours  en France bien que l’on ne soit pas sûr qu’il l’ait jamais prononcé…

     

    Comme hier soir, il n’y avait rien d’intéressant à la télévision. TF1 élections, France 2 : élections,  France 3 : élections !  

    Je me sui offert la pièce de Guitry : « Le mot de Cambronne » !

     

    QUAND L’HISTOIRE ET LE PATRIMOINE S’ENTRELACENT…

     

     

     

    Spectacle

    Les trois coups ont raisonné, le rideau va se lever…

     

    Le mot de Cambronne.

     Mme Cambronne, d’origine britannique, à qui l’on a beaucoup parlé du « Mot de son mari », le presse de questions afin d’en connaître la signification. Mais le général se refuse à toute explication et persiste à se taire.

    Jusqu’au moment, où la soubrette, laissant tomber le plateau avec les tasses du goûter, laisse échapper un sonore « Merde » !

    Cette pièce, interprétée avec brio par Guitry campant le général Cambronne.

    Marguerite Moreno l’épouse du général à l’accent anglais à couper au couteau (Birkin en serait jalouse).

    Pauline Carton, la femme du préfet de Nantes.

    Et la jolie soubrette, Jacqueline Delubac (épouse du moment de Guitry), qui n’a qu’un mot à dire : celui de Cambronne !

    Une pièce exquise, pleine d’esprit, et d’humour savoureux, bien français et en vers…

    Pour écouter le texte de la pièce, lien ci-dessous :

    http://www.youtube.com/watch?v=vQhA4eTyQ-o

     


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    L’enluminure de l’Annonciation…

     

     

    « Voici que la Vierge est enceinte, elle enfantera un fils, et on l’appellera Emmanuel. »

    (Isaïe 7, 14.)

     

     

     

    Aty Chrétien

    Annonciation

     

    C’est à Paris vers 1505, au début de la Renaissance française, que Jean Pichore peignit cette Annonciation. Il s’agit d’une des plus belles enluminures non d’un livre d’heures, mais d’un manuscrit, « Vie des femmes célèbres », écrit par Antoine du Four pour Anne de Bretagne et conservé au Musée Dobré de Nantes.

    D’Eve à Jeanne d’Arc, l’auteur, un dominicain confesseur de la reine Anne, passe en revue les femmes illustres de l’Ancien Testament, de l’Histoire, de la mythologie, ainsi que les saintes. Il en conclut que « Marie est le grand chef-d’œuvre de la nature ».

    L’archange Gabriel fait l’annonce à Marie. Il porte une étole car le Christ dont il annonce la venue en ce monde est le seul Grand Prêtre. Il tient un sceptre d’or, comme les anges byzantins, car le Christ est Roi.

    Un rideau précieux s’entrouvre et dévoile une fontaine sculptée dans un enclos de marbre entouré de colonnes, qui rappelle le Cantique des cantiques.

    Au chapitre 4, l’époux dit en effet : «Elle est un jardin bien clos, ma Bien-Aimée, une source scellée ». Cet enclos et cette source sont des prophéties de la virginité de Marie et de son immaculée conception. C’est une partie du mystère de la Rédemption qui est ainsi dévoilée en cet instant solennel de l’incarnation du Fils de Dieu.

    Pichore est remarquable par sa douceur et son raffinement. Il utilise des couleurs rares : le satin vieux rose avec des reflets vert bronze, et le vert anis de la robe de l’archange, les oranges, jaune d’or et vert émeraude, ainsi que les différents bleus, sont somptueux.

     

     

    Aty Chrétien

    La belle fontaine gothique dans son enclos de marbre fait allusion au Cantiques des cantiques qui prophétise la virginité perpétuelle de Marie, vierge avant, pendant et après l’enfantement.

     

     

     

    Aty Chrétien

    Le Saint-Esprit étant apparu sous la forme d’une colombe au baptême du Christ, les artistes de nombreuses époques Le représentent sous cette forme.

     

     

     

    Aty Chrétien

    L’archange a des ailes somptueusement chamarrées de vert émeraude, orange et jaune, doublées de bleu lapis, qui rappellent les anges de Fra Angelico à Florence.

     

    Marie-Gabrielle LEBLANC

     

    Quand le Musée Dobré (en rénovation depuis plus d’un  an) rouvrira ses portes, je vais aller voir cette merveille !

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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