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Les quatre Saisons de Nicolas…
Autoportrait Nicolas Poussin (1650)
Au crépuscule de sa vie, Nicolas Poussin (1594-1665), un des plus grands peintres français, peignit de 1660 à 1664 les quatre saisons illustrées par des paysages bibliques avec des scènes de l’Ancien Testament, allégories de la vie humaine et de l’histoire du Salut.
Le Printemps : ou Le Paradis Terrestre
Nicolas Poussin
L’Eté : Ruth et Boaz
Nicolas Poussin
L’Automne : ou la Grappe de la terre Promise.
Nicolas Poussin.
L’Hiver : ou le Déluge
Nicolas Poussin.
Les quatre saisons de Nicolas Poussin…
Ayant trouvé superbe l’Automne, je suis allé rechercher les trois autres saisons de Poussin, que je vous offre ici…
Liviaaugustae
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Le cabinet des rêves…
Le Cabinet intérieur de la Reine.
(Versailles)
Ce cabinet minuscule est un exemple éloquent de la place réduite dont disposaient pour leur usage privé, les reines et les Dauphines à Versailles.
Elles devaient en effet se contenter de petites pièces sombres au revers de leurs appartements officiels.
Pour égayer ces intérieurs ouverts sur une cour étroite, elles optaient ordinairement pour des boiseries claires et dorées sur fond blanc.
Mais l’invention par les frères Martin en 1728 d’un verni imitant la laque chinoise que l’on appliquait sur les meubles plut beaucoup et on ne tarda pas à l’utiliser sur les boiseries. Egayés de compositions florales, ces décors faisaient la part belle aux figurations pastorales et aux scènes champêtres alors en vogue, à la manière des peintres Oudry, Boucher ou Fragonard, ou des toiles de Jouy.
La Dauphine et mère de Louis XVI, Ma rie-Joseph de Saxe, en raffolait particulièrement, ce dont témoigne le décor de son arrière cabinet que Marie-Antoinette fit remonter à l’étage à côté de son cabinet doré. La pièce n’excédant pas deux à trois mètres carrés on peut supposer qu’elle était réservée aux conversations intimes, à la lecture ou à la rêverie.
On constate que les Dauphines et les reines de France étaient moins exigeantes que les maîtresses, de certains présidents s’octroyant des grands bureaux aux lambris d’ors, pouvant accueillir environ 8 personnes à leur service…
Liviaaugustae
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Auguste de Prima Porta.
(17-10 avant J.C.) Musée du Vatican
Cette année, nous fêterons le bimillénaire de la mort de l’empereur Auguste, qui s’est éteint à l’âge de 75 ans en 14 après J.C. ; après avoir fondé un régime qui allait durer 5 siècles.
Il a accordé un soin particulier à planifier ses funérailles, transformées en rituel grandiose. En devenant un Dieu, il consolidait le pouvoir impérial.
Auguste, devenu dieu, à marqué son siècle, et lui a laissé son nom. (On dit le siècle de Louis XIV, on dit le siècle d’Auguste).
Auguste, est la seule grande figure, que l’historiographie antique a épargnée.
Un bon prince doit mourir dignement : ces derniers moments furent décrits de façon théâtrale par Suétone et Dion Cassius. Le jour de sa mort : « il se fit donner un miroir, arranger sa chevelure, et relever ses joues pendantes » ; après quoi il demanda à ses amis s’il avait bien joué la comédie de la vie, ajoutant la formule traditionnelle, au théâtre : «si la pièce vous a plu, applaudissez et, tous ensemble, manifestez votre joie. » Cette mise en scène par Auguste de sa mort s’explique par la volonté, courante au sein de l’aristocratie, d’assimiler sa vie à celle des héros de tragédie et des dieux.
La mort apaisée d’Auguste et ses funérailles grandioses furent considérées comme un modèle que tous ses successeurs cherchèrent à imiter. Cela facilitait la transmission du pouvoir impérial, le successeur devenant le « divi filius » (le fils d’Auguste divinisé).
Auguste a ainsi changé le visage du monde. Il n’a pas seulement fondé un régime, il a créé un nouvel ordre architectural et artistique dans tout l’empire, pour mieux exalter le retour de l’âge d’or sous la royauté céleste du dieu tutélaire Apollon.
L’Empereur-Dieu, vient à Paris, du 19 mars au 13 juillet 2014, au Grand Palais. Il fallait bien un grand palais pour accueillir en France l’empereur Auguste : moi Auguste empereur de Rome…
C’est à sa personnalité et à son siècle que sera dédiée l’exposition.
La statue, d’Auguste en imperator, fera le voyage jusqu’au Grand Palais, prêtée par les Musées du Vatican.
D’autres Musées d’Europe prêteront aussi des œuvres représentant l’Empereur.
J’espère pouvoir me rendre à Paris pour visiter cette expo !
Liviaaugustae
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Tempête en Bretagne.
(Image internet)
HIVER
Que c’est triste l’hiver,
Lorsqu’un ciel lourd et gris,
Ruisselle à l’infini,
En longues larmes glacées.
Que c’est triste l’hiver,
Quand le vent en hurlant,
Ploie et brise les branches,
Des arbres dénudés.
Que c’est triste l’hiver,
Quand la terre noyée,
S’enfonce sous les pas,
Et semble inanimée.
Que c’est triste l’hiver,
Quand l’océan rugit,
Et noie sous ses rouleaux
Les oiseaux éperdus.
C’est si triste l’hiver,
Sous ce ciel trop gris,
Que l’âme en désarroi,
Pleure en rêvant, de printemps et de nids…
Liviaaugustae
Me voilà de retour.
Le temps était si moche, que même le jardin, nous était interdit, le mauvais temps m’a inspiré le poème ci-dessus.
Au programme : pluie, vent et grêle…
Mais à la maison, j’avais mes trois jolies têtes blondes, mes trois soleils du cœur.
Livia
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