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    POUR LE TABLEAU DU SAMEDI

     

    Les femmes de Romero Redondo…

     

    Un petit tour en Espagne avec Vicente Romero Redondo, il est né à Madrid en 1956, il a étudié la peinture à : l’Art San Fernando de Madrid.

    Il habite à Calonge en Catalogne.

    Texte wikipédia.

     

     

     

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    Lecture…

     

     

     

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    Causerie au jardin…

     

     

     

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    Rêverie…

     

     

     

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    Ecriture en terrasse…

     

     

     

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    L’éventail…

     

    Je vous offre aujourd’hui le peintre espagnol Vicente Romero Redondo,

    Des femmes indolentes, vêtues de déshabillés, roses,  blancs ou   bleus, sur fond de jardins fleuris, se prélassent et rêvent au soleil de la Méditerranée…

    Liviaaugustae

     

     

     

     

     


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    Les bijoux de l’auberge de Salvius….

     

     

    Antiquité

    Bracelet à paires d’hémisphères en feuilles d’or, unies par une soudure et tenues ensemble par un fil goudronné recouvert d’éléments moulés en valve de coquille.

    (1er siècle après J.C.)

     

     

     

    Antiquité

    Anneau d’or à barrette plane se terminant par un double chaton contenant du plasme vert.

    (1er siècle après J.C.)

     

     

    Au moment de l’éruption du Vésuve, deux femmes cherchèrent à se protéger de la pluie de pierres ponces en gagnant l’étage supérieur de l’auberge. Elles avaient emporté dans leur fuite leurs biens les plus précieux : 135 pièces de monnaie en argent et 7 en or, différents bijoux en or, dont 2 bracelets comme celui ci-dessus, et 7 anneaux comme celui-ci-dessus.

    Ces biens indiqueraient des possibilités économiques importantes.

    Une des  deux femmes, selon les données de fouilles serait une adolescente.

     


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    Poème

    La sirène

    J.W. Waterhouse

     

     

     

    Et pour vous accompagner durant la lecture du poème, La Mer de Claude Debussy :

     http://www.youtube.com/watch?v=FOCucJw7iT8

     

     

    Caerulei Oculi

    (Les yeux bleus)

     

    Une femme mystérieuse,

    Dont la beauté trouble mes sens,

    Se tient debout, silencieuse,

    Au bord des flots retentissants.

     

    Ses Yeux, où le ciel se reflète,

    Mêlent  à leur azur amer,

    Qu’étoile une humide paillette,

    Les teintes glauques de la mer.

     

    Dans les langueurs de leurs prunelles,

    Une grâce triste sourit ;

    Les pleurs mouillent les étincelles

    Et la lumière s’attendrit ;

     

    Et leurs cils comme des mouettes

    Qui rasent le flot aplani,

    Palpitent, ailes inquiètes,

    Sur leur azur indéfini.

     

    Comme dans l’eau bleue et profonde,

    Où dort plus d’un trésor coulé,

    On y découvre à travers l’onde

     La coupe du roi de Thulé.

     

    Sous leur transparence verdâtre,

    Brille parmi le goémon,

    L’autre perle de Cléopâtre

    Près de l’anneau de Salomon.

     

    La couronne au gouffre lancée

    Dans la ballade de Schiller,

    Sans qu’un plongeur l’ait ramassée,

    Y jette encor son reflet clair.

     

    Un pouvoir magique m’entraîne

    Vers l’abîme de ce regard,

    Comme au sein des eaux la sirène

    Attirait Harald Harfagar.

     

    Mon âme, avec violence

    D’un irrésistible désir,

    Au milieu du gouffre s’élance

    Vers l’ombre impossible à saisir.

     

    Montrant son sein, cachant sa queue,

    La sirène amoureusement

    Fait ondoyer sa blancheur bleue

    Sous l’émail vert du flot dormant.

     

    L’eau s’enfle comme une poitrine

    Aux soupirs de la passion ;

    Le vent, dans sa conque marine,

    Murmure une incantation.

     

    Oh ! viens dans ma couche de nacre,

    Mes bras d’onde t’enlaceront ;

    Les flots, perdant leur saveur âcre,

    Sur ta bouche, en miel couleront.

     

    « Laissant bruire sur nos têtes,

    La mer qui ne peut s’apaiser,

    Nous boirons l’oubli des tempêtes

    Dans la coupe de mon baiser. »

     

    Ainsi parle la voix humide

    De ce regard céruléen,

    Et mon cœur, sous l’onde perfide,

    Se noie et consomme l’hymen.

     

    Théophile Gauthier


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    20 MARS.

    Aujourd’hui, le printemps naît !

     

    Avec les rêves fleuris de Proust…

     

     

    Des saisons et des jours

    Branches de pommiers en fleurs…

     

    « Combien de fois à Paris, dans le moi de mai (…) il m’arriva d’acheter une branche de pommier chez le fleuriste et de passer ensuite la nuit devant ses fleurs où s’épanouissait la même essence crémeuse qui poudrait encore de son écume les bourgeons de feuilles… »

    Marcel PROUST

    Le printemps naît,

    Mais pas de veine, la pluie revient…

    Liviaaugustae


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    Inégalement vôtre…

     

     

     

    Billet

    Tristan et Yseut

    (Edmund Blair Leighton 1902)

     

    « Mais l’Oise est sans roman la Seine sans romance/Dans le Valois désert il n’est plus de Sylvie. » (Sylvie est l’héroïne de la nouvelle éponyme de Gérard de Nerval).

    Pour dire sa peine devant la France brisée, occupée, pour dire son Paris, son amour et sa Résistance, le poète Aragon rejoint le poète Nerval dans la nostalgie de la femme. « Plus belle que les larmes », la femme éternelle est celle qui dit le cœur des choses, l’inspiratrice d’un ciel nouveau. « La petite fille Espérance » de Péguy est certes une vertu théologale. Mais elle n’est pas une petite fille pour rien.

    En ces temps d’égalité primaire et obligatoire, est-il permis de dire que l’égalité nous coûte très cher « à nous les femmes » ? Mon Dieu, que l’inégalité était joli en Occident quand Dante suivait éperdument sa Béatrice pour accéder aux mystères de la « Divine Comédie » !  Comme elle avait de l’allure, la châtelaine qui civilisait les casques, hauberts et cuirasses dans les cours d’amour des châteaux d’Oc ! Comme on les aimait ces grandes dames du premier XVIIe siècle, qui savaient à la fois faire de la conversation l’un des beaux-arts et ouvrir leur bourse à toute détresse !

    Pourquoi a-t-il fallu que le Code Napoléon, en faisant de la femme une éternelle mineure, porte le fer au cœur  de sa royauté spirituelle ?

    Et plus profondément, pourquoi avons-nous oublié l’image civilisatrice tellement admirée des hommes et des femmes d’Occident depuis vingt siècles ?

    Le drame de nos suffragettes d’aujourd’hui, gouvernementales ou autres, c’est qu’elles ont perdu la Saint Vierge. L’immense fleuve d’art et d’histoire de l’Occident chrétien porte des nefs entières de sculptures et de tableaux de Marie, Vierge et Mère. Image de pureté, de beauté, de don, de souffrance et de fantastique espérance qui n’est pas séparable de notre civilisation. La France tout particulièrement, grâce à son « blanc manteau » de cathédrales, a fait de Notre-Dame l’inspiratrice d’une vision de l’homme et du monde où le mystère tient sa place. Toutes notre littérature classique le chante, et nos réflexes fondamentaux en vivent. L’idéologie glisse dessus comme l’eau sur les plumes de l’oiseau.

    Enfin… on aimerait qu’elle glisse. Car elles nous fatiguent ces petites dames qui ne voient pas plus loin que la société de consommation, bornent leur ambition à être « pédégée » (à vos souhaits !), écarquillent de grands yeux à l’idée qu’un enfant est un mystère inviolable, se croient passionnément libres alors qu’elles ne sont que de la chair à slogan et du gibier de pub.

    Elles nous font perdre la poésie, la courtoisie, la galanterie, l’esprit chevaleresque qui mu la violence des hommes en protection. Sans garantie de succès, ni surtout de bonheur.

    Alors qu’il n’y a pas de « plafond de verre » pour Béatrice, mais seulement le ciel à perte de vue…

    Marie-Joëlle GUILLAUME

     

     

    Edmund Blair Leighton, nous propose une version de l’homme assagit et protecteur, envers la femme qu’il aime ! Il va jusqu’à lui jouer de la lyre…

    Aujourd’hui, les féministes, se veulent « égales des hommes.

    L’homme, pour se protéger,  est retourné dans sa grotte…

    Plus d’attentions, plus de galanterie, de petits cadeaux et de fleurs !

    Tu payes ton resto, ton ciné, etc…

    Comme le dit M.J. Guillaume, les femmes, ont beaucoup  perdu avec ses imbéciles !

    Liviaaugustae 


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