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    L'amour courtois est devenu presque un gros mot aujourd'hui...

     

    Les féministes bien entendu sont contre, car disent-elles, que cet amour là, aliène la femme, et que ces dernières ont le « droit » de choisir et surtout celui de jeter si elle ne sont pas satisfaites de la marchandise (car l'amour aujourd'hui, qu'est-ce que c'est sinon un commerce comme un autre), et pourtant c'est si beau, d'avoir un homme (un vrai) à ses pieds !

     

    Cependant ce n'est pas sur un sites de « rencontre » qu'on le trouve, Internet n'y connaît rien dans les affaires du cœur ! Ce sont juste des entremetteurs.

     

    Liviaaugustae

     

     

     

    « Nul s'il n'est ni courtois ni sage,

     

    Ne peut d'Amour apprendre... »

     

    Chrétien de Troyes

     

     

     

    L'amour courtois est un idéal de sentiments et de comportement à une époque du Moyen Âge. ... Les principes de ce courant sont : courtoisie, loyauté, fidélité, amour. Avec ces principes, les mariages « arrangés », qui ont pour base uniquement le rang et la fortune, se dissipent peu à peu.

     

     

     

    L'armour courtois...

    Valve de miroir : scènes courtoises.

     

     

     

     

     

     

     

    Au XIIe siècle, deux cultures et deux régions linguistiques voient naître cette tradition à la cour des grands : La cour d'Aliénor d'Aquitaine, parmi les troubadours méridionaux parlant la langue d'Oc, et celle de Marie de France, comtesse de Champagne, parmi les trouvères du Nord parlant la langue d'Oil.

     

    D'abord diffusés par les cours du Midi au XIe siècle, les rituels de l'amour chevaleresque se répandent au gré des campagnes militaires et des voyages des troubadours et des trouvères dans toute l'Europe de l'Ouest du XIIe au XIVe siècle.

     

     

     

    L'armour courtois...

    Le chevalier et sa Dame...

     

     

     

    C'est à la cour de Champagne que Chrétien de Troyes a écrit sa saga arthurienne sommet de l'amour courtois. Il y a aussi le « tractatus de Amore » d'André le Chapelain qui montre l'ascèse mystique et le modèle féodal se rejoignant. Il codifie la « fin amor » à la manière des règles de chevalerie ou celles de la bienséance, tout en encourageant une forme d'ascèse sentimentale. IL tente de concilié bonheur terrestre et précepte religieux chrétiens.

     

    (images internet)

     

     

     


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    Angel Aile

     

    Les trompettes de Las Vegas

     

     

     

    Jouer de la trompette :

     

    « Le sens propre et ancien de tromper est jouer de la trompette », nous dit Littré.

     

    Et Pierre Larousse, souligne que l'étymologie du mot est controversé, il rappelle que le verbe était d'abord pronominal : « se tromper de quelqu'un » voulait dire en réalité s'en jouer, et la synonymie des deux verbes fera le reste.

     

    Quand à la trompette, « instrument de musique à vent, fort ancien, […] qui sert aux réjouissances, et principalement à la « guerre dans la cavalerie. », selon Richelet, d'aucun verront la variante de l'appeau, soit le sifflet qui imite le chant des oiseaux , les « fait venir et les oblige de donner dans les filets ou dans d'autres pièges qu'on leur tend. » « Bailler la trompe » ou « bailler la flûte » se disait au Moyen Âge pour tromper, prendre au piège.

     

    Le joueur de flûte Hamelin en est la plus célèbre illustration. Et si la musique adoucie les mœurs , elle anesthésie aussi le sens critique.

     

    Alors ne jouons plus de la trompette, pour se jouer des autres !

     


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    Nocturnes...

     

    Chopin Nocturnes

     

     

     

    C'est un coffret de deux CD, offert par ma fille, les notes cristallines de Chopin égrenées par Maria Joao Pires, légères comme des bulles de champagne vous emportent vers les hauteurs, la beauté est là à l'état pure.

     

     

     

    Nocturnes...

    Concert chez les Radziwitt en 1829

     

    Henri Siemiradzki

     

     

     

    Je vous invite dans le salon des Radziwitt pour entendre ces merveilleux Nocturnes

     

    Pour écouter, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=Dti7IJcIEDE

     

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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    Les dieux des vents...

     

    Eole

     

    François Boucher

     

     

     

    De nombreux peuples de l'antiquité ont personnifié et divinisé les vents. Les orientaux les représentaient généralement sous la forme de génies fantastiques. Les grecs en faisaient des génies ailés sous le nom générique d'Anémoi; Homère considère que les vents ont pour parents Eos et Astréos mais il existe quelques variantes.

     

    Les vents étaient soumis à l'empire d'Eole qui les tenait enfermés dans les grottes des îles éoliennes.

     

    On leur rendait un culte principalement en Borée et on offrait des agneaux, blancs pour les vents amicaux et noirs pour les vents destructeurs. La prière et le sacrifice ont été de bonne heure employés pour apaiser les vents.

     

     

     

    Les dieux des vents...

    Eole confiant à Ulysse l'outre contenant les vents contraire

     



     

    Dans l'Odyssée, Calypso et Apollon exercent sur ces êtres redoutables assez d'empire pour assurer à Ulysse une heureuse traversée. Avant de prendre la mer, on offre un sacrifice à Poséidon ou aux dieux en général, en leur demandant la même intervention favorable. Dans l'Iliade, Achille promet à Borée et à Zéphyr de belles offrandes, s'ils consentent à venir près du bûcher de Patrocle. Sur la prière d'Achille, les vents accourent et s'emparent de l'âme du héros pour la conduire dans le monde inférieur, pendant que le corps disparaîtra dans les flammes.

     

    Dès les temps anciens les grecs ont distingué quatre vents principaux en plus d'Eole le maître des vents.  :

     

     

     

    Les dieux des vents...

    Borée

     

     

     

    Les dieux des vents...

    Euros

     

     

     

    Les dieux des vents...

    Notos

     

     

     

    Les dieux des vents...

    Zéphyr

     

    Dans l'Iliade, Zéphyr est un vent d'ouest violent ou pluvieux. Plus tard on le considéra comme un vent doux et léger, une brise tiède qui amenait la fonte des neiges. On le représentait sous la figure d'un jeune homme ailé, le front couvert de violettes et de primevères, glissant à demi-nu à travers les airs et tenant à la main une corbeille de fleurs printanières.

     



     

    On porta le nombre des dieux des vents à huit voire douze et ils avaient pour nom:

     

    Vent du nord aux ailes pourpres, fils d'Astréos et d'Eos (Aurore); il enleva la fille d'Erechthée, Orithye dont il eut de nombreux enfants appelés les boréales :

     

    • Chioné (la neige)

    • cléopâtra épouse de Phinée

    • Calaïs et

    • Zétès dont la Thrace était le lieu de séjour favori mais il était adoré en divers pays. A Athènes il avait un temple près de l'Ilissos; il figure sur la tour des vents. On le représentait comme un vieillard morose, ailé, barbe et cheveux couverts de neige, vêtu d'une robe flottante. Parfois il avait des serpents en guise de jambes

    • Vent du sud, qui apportait la pluie de la fin de l'été, était représenté avec un vase rempli d'eau. Il fut choisi par Zeus pour déchaîner le déluge en faisant pleuvoir sans cesse sur la terre.

    • Vent de l'Est qui est associé à l'automne et à ses pluies. Il est représenté par un homme barbu, aux ailes couleur du feu et vêtu d'un grand manteau.
      Sa demeure se trouve près du palais d'Hélios.

     

     

     

     

     



     

     


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    Je vous offre aujourd'hui un poète oublié lui aussi, cependant sa poésie est magnifique et mérite d'être connue.

     

    Livia

     

     

     

    La table pour le pauvre...

    C'est pour ce pauvre-là que la table est mise...

     

    (image internet)

     



     

    Un pauvre est à ta porte

     

     

     

    Mets ta nappe de lin sur la table agrandie,
    Verse dans les cristaux
    Des vins fumants faits de raisins orientaux,
    Orne de citrons verts, de pommes, de gâteaux
    Les vaisselles polies.

     



     

    Répands les fruits du parc et les fleurs de la plaine
    En couronne d’azur.
    Tords le feuillage d’or le long du calme mur,
    Inonde l’air d’odeurs, et que d’un parfum pur
    L’atmosphère soit pleine !

     



     

    Commande aux serviteurs afin qu’ils te rapportent
    Tous les vins du cellier
    Sors les sacs de la grange et détruis le hallier,
    Dénude-toi, soustrais la grappe à l’espalier ! Un pauvre est à la porte !

     



     

    Or tout vrai pauvre a droit à la plus belle place,
    Il est l’hôte divin,
    Il est l’expiateur qui va par le chemin
    Lourd de tes maux dont il rend le fardeau vain
    Et qu’il porte à ta place.

     

     

     

     

    Saint Georges de Bouhélier

     

    (La romance de l’Homme);

     



     

     

     

    Un mot sur le poète :

     

    La table pour le pauvre...

    Saint Georges de Bouhélier

     

     

     

    Stéphane-Georges Lepelletier de Bouhélier, dit Saint-Georges de Bouhélier, né à Rueil le 19 mai 1876 et mort à Montreux le 20 décembre 1947 est un poète, romancier et auteur dramatique français.

     

    En novembre 1896, il eut son premier entretien avec Emile Zola, à qui il avait dédié son livre L'Hiver en méditation. Zola lui conseilla d'écrire un article sur le naturisme et promit de le recommander aux directeurs du Figaro. Les deux hommes se virent souvent par la suite, et Bouhélier soutint la campagne du romancier pour la révision du procès Dreyfus. Après avoir publié des récits lyriques — La Route noire (1900), Julia ou les Relations amoureuses (1903) — et des vers philosophiques, Les Chants de la vie ardente (1902), il fit paraître La Romance de l'homme (1912), apologie de la cause ouvrière.

     

    Bouhélier écrivit surtout pour le théâtre, en se donnant pour but de faire renaître la tragédie. Il choisit des sujets religieux (Le Roi sans couronne, 1906), politiques (La Tragédie royale, 1909), légendaires (La Tragédie de Tristan et Iseult, 1923), et, surtout, des sujets historiques (Le Sang de Danton, 1931 ; Napoléon, 1933 ; Jeanne d'Arc, la Pucelle de France, 1934 ; Le Roi-Soleil, 1938). Il obtint son plus grand succès avec Le Carnaval des enfants, pièce créée au Théâtre des Arts en 1910, et jouée par la suite à l'Odéon et à la Comédie Française...

     

    (Texte et image wikipédia)

     

     

     

     


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