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    Les enfants de William Bouguereau

     

     

     

    Regard sur l'art...

     

    Autoportrait (1879)

     

    William Bouguereau, est un peintre français, né le 30 novembre 1825 à La Rochelle, où il est mort le 19 août 1905.

     

    Déconsidéré en Europe peu après sa mort et jusque vers la fin du XXe siècle, son œuvre y est redécouverte tardivement. De son vivant, les toiles de Bouguereau sont très recherchées par de riches Américains qui les achètent à des prix élevés, de sorte qu'une grande partie de son œuvre a quitté la France.

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Premières caresses

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Deux sœurs

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Gardeuse d'oies

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Le cheval

     

     

     

    Regard sur l'art...

    Petite fille avec un panier de pommes

     

     

     

     

     

     


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    La calomnie ! peut-être avez-vous été, un jour en face de ce problème, sans savoir comment vous en sortir.

     

    La calomnie peut, comme le dit Beaumarchais, « terrasser le plus honnêtes des gens ».

     

    On a vu des hommes politiques en proie à cet hydre, obligés de partir.

     

    Comment prouver que ce ne sont que des racontars sans fondements ?

     

    Comment se défendre contre le vent du mensonge ?

     

    Bien futé celui qui y répondra !

     

    Livia

     

     

     

    La calomnie...

    Figaro

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

    Eloge de la calomnie

     

     

     

    Bazile :
    « La calomnie, monsieur ! Vous ne savez guère ce que vous dédaignez ; j'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés. Croyez qu'il n y a pas de plate méchanceté, pas d'horreurs, pas de conte absurde, qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville en s'y prenant bien : et nous avons ici des gens d'une adresse !… D'abord un bruit léger, rasant le sol comme hirondelle avant l'orage, pianissimo, murmure et file, et sème en courant le trait empoisonné. Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l'oreille adroitement. Le mal est fait ; il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable ; puis tout à coup, ne sais comment, vous voyez calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'œil. Elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription. Qui diable y résisterait ?

     

     

     

    Et quand le Comte lui demande : « Qui t'a donné une philosophie aussi gaie ? »

     

    Figaro répond : « L'habitude du malheur. Je me presse de rire de tout, de peur d'être obligé d'en à pleurer. »

     

    Beaumarchais

     

    (Extrait du Barbier de Séville)

     

    Pour écouter l'air de la calomnie clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=wOmRJIZiSEw

     

     


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    C'était la fête de tous les saints le 1er novembre, mais savons-nous vraiment à quel saint nous vouer aujourd'hui ?

     

     

     

     

     

    « Ne pas savoir à quel saint se vouer »

     

    « C’est au début du XVIe siècle qu’apparaît cette expression

     

    Qui signifie ne pas savoir à qui s’adresser.

     

    Cette expression a également pris le sens : «d’être déboussolé ou de ne plus savoir comment se tirer d’affaire. »

     

     

     

    Ces saints que nous implorons.

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

    Peut-être vous est-il déjà arrivé, alors que vous êtes en train de retourner votre sac pour retrouver vos clés perdues, de glisser une petite prière à saint Antoine de Padoue ?

     

    Peut-être avez-vous également l’habitude, avant de prendre la route, de recommander votre voyage à saint Christophe ?

     

    Si le culte des saints remonte aux débuts du christianisme, il prend « officiellement » forme vers le IIIe siècle. Origène écrit : « je tomberai à genoux et n’osant, à la vue de mes crimes, présenter moi-même ma prière à Dieu, j’appellerai tous les saint à mon secours, Ô vous, saints du Ciel, je vous invoque avec une douleur mêlée de larmes et de soupirs, tombez aux pieds du Dieu des miséricordes, et priez pour moi, misérable pécheur. »

     

    Saint Cyprien abonde dans le même sens : « Que la charité de celui à qui Dieu fera la grâce de partir le premier, persévère devant le Seigneur, qu’il ne cesse de prier pour ses frères.»

     

    Au Moyen Âge, le dévotion aux saints fait partie intégrante de la vie quotidienne : vénération des tombeaux et des reliques, processions, pèlerinages, ex-voto … Chaque ville, chaque paroisse, chaque confrérie, chaque situation a son saint ou sa sainte. On se sent proche d’eux, on les sollicite en période de crise comme pour les petits aléas de la vie. Si chaque saint a sa « spécialité », il arrive aussi fréquemment que l’on puisse en invoquer plusieurs pour la même requête.

     

    Mais, lequel ou laquelle choisir alors ? Sainte Anne ou saint Gabriel lorsque l’on désire un enfant ?

     

    Saint Grégoire Le Grand, saint Côme ou saint Damien lorsque l’on a mal à l’estomac ?

     

    Sainte Rita ou saint Jude lorsque la cause est désespérée ?

     

    Et le choix n’est pas toujours évident !

     

     


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    Aimez-vous le thé ?

     

    Rien n'est meilleure en hiver qu'une bonne tasse de thé vers cinq heures le « five o'clok tea » comme disent les anglais !

     

    Mais après avoir enlevé la boule de la théière, ne jetez plus les feuilles de thé usagées (ou les sachets), il paraît qu'elle peuvent encore servir : pour la beauté, le ménage, la pharmacopée, le jardinage, etc...

     

    Si ma grand-mère avait connu tous les bienfaits de ses feuilles de thé, elle l'aurait sûrement rajouté à sa batterie de produits nettoyants et il aurait figuré en compagnie : du marc de café, du savon de Marseille et du bicarbonate, mais à son époque en Guadeloupe, le thé n'avait pas encore fait son apparition.

     

    Livia

     

     

     

    L'usage du thé...

    « Do you want a cup of tea ? »

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

     

     

    Vous l’aimez en breuvage, mais saviez-vous que même après utilisation, le thé peut encore vous surprendre?

     

    Tour d’horizon de toutes les astuces possibles avec un sachet de thé usagé.

     

     

     

    L'usage du thé...

    Le précieux sachet de thé...

     

    (image internet)

     

     

     

     

     

    Un allié beauté pour estomper les cernes

     

    Riche en antioxydant, le thé favorise la circulation sanguine et est idéal pour réduire les vilaines cernes qui trahissent notre état de fatigue. Pour une meilleure efficacité, placez les sachets au réfrigérateur pendant cinq à dix minutes puis appliquez-les sur les yeux entre quinze et vingt minutes. Le froid aidera à décongestionner la peau. Pour un effet optimale, préférez le thé vert, aux vertus hautement antioxydantes.

     

    Il apaise brûlures et démangeaisons

     

    Les sachets de thé humides se révèlent efficaces contre les piqûres d’insectes et les brûlures superficielles. Si un moustique vient de vous piquer, appliquez un sachet de thé fraîchement infusé sur la zone concernée. Les démangeaisons vont s’atténuer et la zone gonflera moins.

     

    Le thé possède aussi des vertus apaisantes pour votre peau rougie par le soleil. Il vous suffit d’y appliquer un sachet de thé humide et froid en compresse. Vous pouvez aussi prendre un bain tiède dans lequel vous avez fait tremper plusieurs sachets.

     

    Il nourrit et hydrate les plantes

     

    Si vous vous absentez plusieurs jours et que vous craignez que vos plantes ne se dessèchent, un sachet de thé usagé peut être la solution. Placez un ou plusieurs sachets dans la terre de vos plantes, puis arrosez-les. Les sachets retiendront l’eau et garderont la terre humide. De plus, le thé produit de l’azote, de l’acide phosphorique, du manganèse et de la potasse, qui sont des nutriments utiles pour la croissance des plantes.

     

    Lustrez vos miroirs avec des sachets de thé

     

    Vous souhaitez lustrer votre miroir un peu terne sans avoir à utiliser de produits nettoyants? Un simple sachet de thé peut faire l’affaire! Après avoir bu votre boisson, passez votre sachet encore humide sur votre miroir pour le nettoyer et le faire briller. Essuyez avec un chiffon, si possible en microfibre. Il ne vous reste plus qu’à vous admirer !

     



     



     

    Pour la petite histoire :

     

     

     

    L'usage du thé...

    Anne 7e Duchesse de Bedford

     



     

    C'est Anne, la 7ème duchesse de Bedford (1788-1861) qui fût la première à inviter ses amies pour une petite collation autour d'une tasse de thé avec sandwiches et pâtisseries.
    La duchesse trouvait que le temps, entre le repas du midi et celui du soir était trop éloigné, elle eut l idée de faire préparer une petite collation composé de thé, de pâtisseries et de petits sandwiches.

     

     

     

    L'usage du thé...

    La table apprêtée pour le « Five o'clock tea »...

     

    (image internet)

     


    La pratique de « l'afternoon tea » se répandit dans toute les couches de la population et se formalisa au XIXe siècle en « five o'clock tea ».

     

    Les pâtisseries firent aussi leur apparition : les buns, les muffins, les scones, les cakes et la marmelade...

     

     

    L'usage du thé...

    Pâtisseries pour le « teatime »

    (image internet)

     

     

     

     

     


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    J'ai trouvé ces deux photos amusantes dans mes déambulations sur internet : «une voiture jardinière, et un arbre à l'air étonné», ces photos m'ont inspirées le petit poème ci-dessous...

     

     

     

    Retraite dans un jardin...

    En ce qui me concerne, je n'aimerai pas avoir cette vieille voiture comme jardinière dans mon jardin, c'est insolite mais... pas très esthétique.

     

    (image internet)

     

     

     

    Retraite dans un jardin

     

    Sur toutes les routes j'ai cheminé,

     

    J'ai rendu bien des services.

     

    Je n'étais jamais fatiguée,

     

    Par tous les temps j'ai roulé,

     

    J'ai sillonné beaucoup de routes.

     

    J'ai souffert sous le soleil tropical,

     

    Essuyé aussi des pluies diluviennes.

     

    J'aimais sentir le vent de la course me caresser le capot.

     

    Mon moteur alors, ronronnait avec allégresse,

     

    Comme un gros chat obéissant

     

    Mais un jour ; il hoqueta, tressauta et puis... s'arrêta !

     

    J'étouffais alors, et mourus doucement.

     

    Depuis ce jour, privé de mon moteur et privé de mes roues,

     

    Je sers de jardinière en quelques sorte.

     

    Et gis dans ce jardin, au pied d'un arbre étrange.

     

    Qui semble fixer un point là-haut,

     

    Et pourtant, rien en vue !

     

    Retraite dans un jardin...

     

    C'est une retraite humiliante pour une auto...mobile !

     

    Alors le soir sous la lune, je rêve !

     

    Je rêve que je roule,

     

    Je rêve que la route défile sous mes roues,

     

    Et m'emporte loin, très loin de ce jardin immobile.

     

    Livia

     

     

     

     

     


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