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    Le chat, la Belette et le petit lapin.

     

    […] Or bien sans crier davantage,
    Rapportons-nous, dit-elle, à Raminagrobis.
    C'était un chat vivant comme un dévot ermite,
    Un chat faisant la chattemite,
    Un saint homme de chat, bien fourré, gros et gras,
    Arbitre expert sur tous les cas[
    ...]

     

    Jean de La Fontaine

     

     

    Le loups et les chats au Moyen-Âge...

     

    Un bon gros raminagrobis...

     

    (image pixabay)

     

     

     

    Au cours d’une lecture « Le Moyen-Âge » de Jacques Le Goff historien médiéviste, j’ai découvert comment nos ancêtres voyaient le chat.

     

    […] Il ne faut pas oublier : « Parmi les animaux ambivalents (ils étaient même sacrés) dans l’Antiquité, les plus diabolisés au Moyen-Âge, sont sans doute le loup, dont la destruction systématique est organisée, et le chat, symbole de l’hérétique, du luxurieux, du sodomite et du diable lui-même, surtout si il est noir ...]

     

    Cependant, sous les tropiques aux Antilles, de nos jours, les chats noirs ne sont pas non plus considérés d’un bon œil, il paraît qu’ils seraient maléfiques, et les pauvres chats sont détruits sans sommation !

     

    Le chat noir d’un nos amis est rentré à la maison brûlé jusqu’à l’os, on lui avait balancé une casserole d’eau bouillante, il a fallut le faire piquer pour abréger ses souffrances.

     

    Je n’aime pas trop les chats qui sont allergisants pour moi, mais je ne pourrai faire du mal à un animal, beaucoup de personnes oublient qu’il souffre autant que nous.

     

    Mais, et c’est Jésus Lui-même qui le dit : « L’homme est un loup pour l’homme. »

     

    Alors il agit de même envers les animaux !

     

    Livia

     

     


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    Dimanche 30 octobre 2022

     

    N'oublions pas d'ôter 1 heure à nos pendules...

     

     

    L'horloge...

     

    Le temps qui passe se noie dans l'eau du souvenir...

     

    (image pixabay)

     

     

     

     

     

    L'horloge

     

    Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible,
    Dont le doigt nous menace et nous dit : " Souviens-toi !
    Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d'effroi
    Se planteront bientôt comme dans une cible,

    Le plaisir vaporeux fuira vers l'horizon
    Ainsi qu'une sylphide au fond de la coulisse ;
    Chaque instant te dévore un morceau du délice
    A chaque homme accordé pour toute sa saison.

    Trois mille six cents fois par heure, la Seconde
    Chuchote : Souviens-toi ! - Rapide, avec sa voix
    D'insecte, Maintenant dit : Je suis Autrefois,
    Et j'ai pompé ta vie avec ma trompe immonde !

    Remember ! Souviens-toi, prodigue ! Esto memor !
    (Mon gosier de métal parle toutes les langues.)
    Les minutes, mortel folâtre, sont des gangues
    Qu'il ne faut pas lâcher sans en extraire l'or !

    Souviens-toi que le Temps est un joueur avide
    Qui gagne sans tricher, à tout coup ! c'est la loi.
    Le jour décroît ; la nuit augmente, souviens-toi !
    Le gouffre a toujours soif ; la clepsydre se vide.

    Tantôt sonnera l'heure où le divin Hasard,
    Où l'auguste Vertu, ton épouse encor vierge,
    Où le repentir même (oh ! la dernière auberge !),
    Où tout te dira : Meurs, vieux lâche ! il est trop tard ! "

     

    Charles Baudelaire

     

     

     

    Macron avait pourtant promis que nous reviendrions à notre heure réelle, mais comme il ne tient jamais les promesses qu'il nous fait, nous resterons donc cette année encore à l'heure allemande !

     

    Mais il paraît que ce serait le dernier changement, faut-il encore y croire ???

     

    Livia

     



     


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    ad libitum

    (A volonté, au choix)

    J'ai donc à volonté et selon mes choix, créé ce couvent dans lequel des pères et des abées, vaquent, de l'accueil au jardin et à la cuisine, je vous invite à les suivre...

    Ce petit texte a beaucoup amusé mon curé à qui je l'ai fait lire, pour faire mentir ceux qui pensent que les cathos ne savent pas rire et sont coincés.

    Ils chantent Alleluia avec Haendel, clic sur le lien ci-dessous pour l'écouter :

    https://www.youtube.com/watch?v=PHcJ_95WgNw

     

     

    Les voûtes du Mont Saint-Michel

    Ce n'est bien entendu pas de ce couvent dont je parle ci dessous, c'est juste une illustration pour mon article car je trouve la photo de ma petite fille superbe...

     

     

    C'est en effet un drôle de petit couvent que je vous invite à visiter aujourd'hui, le Père Istyle vous accueillera avec le Père Manence.

    Le Père Tinent et le Père Oraison qui ont la parole facile vous gratifieront d'un petit discours de bienvenue, tandis que le Père Iscope vous conduira vers l'abée Chamel supérieur du couvent secondé par l'abée Lard et l'abée Gnoire.

    Le Père Colateur, le Père Rier et le Père Naud vous offriront une boisson pour vous rafraîchir, ils sont aidés par le Père Manence toujours prêt à rendre service.

    Le Père Manganate* quand à lui s'occupe tout seul de la cuisine, il est drastique en ce qui concerne la pureté des aliments, il n'accepte jamais personne dans sa cuisine et surtout pas les intrusions du Père Manence qui aime bien fourrer son nez partout.

    Le Père Aboie*, le Père Drix, le Père Ruche entretiennent les jardin aidées du Père Rou, ainsi que du Père Manence, toujours serviable.

    L'abée Rant, quand à lui, déambule dans les jardins en quête de fleurs pour la chapelle et de de fruits et de légumes pour les repas, le Père Manence tente en vain de le guider dans ses choix hésitants et souvent extravagants.

    Le Père Ceuse et le Père Foreur s'occupent des ateliers du couvent et réparent tout ce qui est cassés ou abîmés. Et comme le Père Manence n'y connaît rien il n'y vient jamais, à la grande joie des deux responsables.

    Le Père Ception lui, administre et gère les comptes, aidé du Père Fiscal, les chiffres n'étant pas la tasse de thé du Père Manence, il ne met jamais les pieds ici non plus.

    Le Père Cuti* est médecin et soigne les malades dans la petite infirmerie aidé par le Père Iode, le Père Itoine et le Père Fusion très efficaces eux aussi, le Père Manence évite aussi ce nid à microbes..

    Le Père François, s'occupe des animaux, un peu à l'instar de saint François dont il porte le prénom, le Père Manence vient parfois l'aider quand il est débordé.

    Le Père Formance réussit tout ce qu'il entreprend, pas comme l'abée Rézina, qui perd toujours tout et ne comprend jamais pourquoi, au grand dam du Père Manence.

    Et tout au fond du parc, le Père Lachaise, entretient les tombes du cimetière du couvent, aidé par l'infatigable Père Manence, qui lui donne un coup de main.

    Le Père Turbateur est un homme grognon et un peu acariâtre qui reste dans son coin, d'où le brave Père Manence n'a jamais pu le sortir.

    Quand au jovial Père Limpinpin, qui fabrique de la poudre, il vous amusera avec sa petits tours...

    Livia

     

    *Permanganate : Sel dérivé du manganèse, utilisé comme antiseptique

    *Péraboie : Terrain couvert d'herbe utilisée pour l'alimentation des animaux, par pâture ou par fauche, ou par les deux méthodes.

    *Percuti : Réaction cutanée inflammatoire obtenue avec une tuberculine déposée sur l'épiderme.

    *Péritoine : Membrane qui tapisse les parois intérieures de l'abdomen et recouvre les organes qui y sont contenus.

     

     


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    Jeudi 14 avril 2022

     

    Jeudi Saint, dernier repas de Jésus.

     

    La Cène...

     

    La dernière Cène retable en bois de tilleul doré du grand Maître Paul 1517 dans l'église de Levoca (Slovaquie)

     

     

     

    Levoca, au centre est de la Slovaquie, est une belle petite ville d'art de quinze mille habitants, réputée pour son église gothique Saint-Jacques. Parmi les quatorze retables gothiques spectaculaires, sculptés dans le tilleul qui dressent leurs pinacles en dentelle de bois doré, on peut admirer le plus grand d'Europe, haut de 19 mètres. Ils sont tous l'œuvre de Maître Paul, menuisier et sculpteur en bois polonais, disciple du grand sculpteur souabe Veit Stoss qui fut maître d'atelier à Cracovie.

     

    Paul vint s'installer à Levoca en 1500 et y resta jusqu'à sa mort. Rassemblant quelques unes de ses sculptures, un joli musée lui est consacré sur la belle place Renaissance de la ville, dans sa maison construite en 1501. Au vingtième siècle, on fit réaliser par d'habiles artisans des fac-similés de certains détails des retables qui étaient placés trop haut pour qu'on les puisse bien voir, sinon à l'aide de jumelles.

     

    Notre Cène fait partie de ces copies. Elle figure sur le retable du maître autel, celui de 19m de haut. Jésus et les douze, dont les vêtements sont magnifiquement dorés à l'or fin, sont assis sur des bancs de part et d'autre d'une table couverte d'une nappe blanche et dépourvue de vaisselle.

     

    Jean est figuré comme toujours chez les sculpteurs allemands, ou influencés par l'art allemand : penché à angle droit et endormi sur les mains du Seigneur qui reposent sur la table. Pierre est à côté de Jean, accoudé ; il ne mange pas et semble soucieux et angoissé. Les autres Apôtres, eux, sont occupés à leur repas : celui de droite mord dans un morceau de pain, celui de gauche boit dans un gobelet en métal.

     

    Judas de dos à gauche, saute aux yeux du spectateur : il porte autour du cou une bourse qui pend dans son dos par dessus son épaule. Allusion à son rôle de trésorier des Douze, et surtout à sa trahison et aux trente deniers reçus en paiement du Sanhedrin pour livrer Jésus. Jean vient de demander à Jésus qui va le trahir, qui lui répond que c'est celui à qui Il va donner la bouchée trempée dans le plat. Les deux mains tendues de Jésus et de Judas se rejoignent et s'effleurent. Jésus ne croise pas le regard de Judas et regarde au loin, contemplant avec gravité sa Passion si proche.

     

    Judas est représenté par Maître Paul avec des cheveux roux, comme souvent à l'époque. Celui n'est pas aimable pour les personnes rousses, mais l'on considérait alors les roux comme fourbes et sournois, n'étant ni blonds ni bruns.

     

    Marie-Gabrielle Leblanc

     

     

     

     

     

    « L’heure étant venue, Jésus se mit à table, et les douze apôtres avec lui ; et il leur dit : j’ai désiré d’un grand désir manger cette Pâque avec vous avant de souffrir. Car, je vous le dis, je ne la mangerai plus jusqu’à la Pâque parfaite, célébrée dans le royaume de Dieu. Et prenant une coupe, il rendit grâce et dit : Prenez et partagez entre vous. Car, je vous le dis, je ne boirai plus du fruit de la vigne, jusqu’à ce que le royaume de Dieu soit venu.

     

    Puis, il prit du pain, et ayant rendu grâce, il le rompit et le leur donna en disant : Ceci est mon corps, qui est donné pour vous : faites ceci en mémoire de moi. Il fit de même pour la coupe, après le souper, disant : Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est versé pour vous. »

     

    Après le repas, le Christ et les apôtres se rendent au jardin des Oliviers pour veiller et prier, et c'est là, dans ce beau Jardin des oliviers, que les soldats d'Hérode menés par Judas vont l'arrêter !

    La Cène...

    Le baiser de Judas

    Sculpture dans la collégiale Sainte Waudru

     

    Et selon la légende, les cloches s'envoleront ce soir pour Rome ,et reviendront le matin de Pâques pour sonner à toute volée la Résurrection !

     

     

     

     


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    Le 6 janvier dernier nous fêtions la visite des rois à la crèche avec leurs cadeaux destinés à l'Enfant qui venait de naître.

     

    Mais connaissons-nous vraiment l'origine des galette que l'on déguste ce jour-là ?

     

    Livia

     

     

    Ma galette et la couronne pour tirer les Rois... accompagnée par le cidre offert par mon pâtissier

     

    La fève ce dimanche-là, représentait Napoléon en costume de sacre, il a été rejoindre les autres fèves dans mon bocal.

     

     

     

    Que serait la tradition de la galette des rois sans la fève ? Dans chacune des galettes fabriquées, le boulanger introduit une fève qui servira à désigner le “roi” parmi les convives partageant la galette. L’usage de la fève remonte probablement aux Romains qui l’utilisaient comme « bulletin de vote » pour élire le roi du festin lors des fêtes des Saturnales, des rassemblements populaires pour célébrer le solstice d'hiver, entre décembre et janvier. Pendant sept jours consécutifs, de grandes fêtes avaient lieu en l’honneur de Saturne, dieu de la Paix et de la Prospérité. A cette occasion, maîtres et esclaves se retrouvaient pendant un temps sur un pied d’égalité : un tirage au sort faisait roi un esclave ou un condamné à mort.

     

    La fève dans la galette, une origine antique

     

    Au IVe siècle, l’Eglise rend fériée la date du 6 janvier pour célébrer la naissance de Jésus et l’adoration des Mages. La tradition du tirage du roi héritée des Romains est conservée pendant le haut Moyen-Age, à la même saison. Point de Saturnales mais une « fête des fous » où les rôles sociaux sont totalement inversés : les domestiques deviennent les maîtres et les maîtres, domestiques. Le « roi de la fête » était celui qui trouvait une fève dans un gâteau. La première attestation du partage d’une galette remonte à 1311 dans une charte de Robert de Fouilloy, évêque d’Amiens. Normalement, celui qui trouvait la fève devait payer sa tournée à la tablée. Pour ne pas débourser un centime, il était courant que certains participants avalaient la fève afin de ne pas débourser d’argent. Pour éviter que le roi ne s’étouffe en ingurgitant le haricot, celui-ci est remplacé au 19ème siècle par de la porcelaine de Saxe.

     

    Pourquoi une fève ?

     

    La fève est porteuse d’un sens positif. En effet, elle symbolise la fécondité, comme l’œuf avec son embryon. C’est aussi le symbole de la renaissance : c’est le premier légume qui pousse au printemps et en vieillissant il donne la vie, elle est fabriquée aujourd’hui en porcelaine ou en plastique.

     

    Pour certains, elle est un véritable objet de collection. On appelle cette pratique la fabophilie.

     

    Je suis une fabophile, je collectionne en effet les fèves, j'aime bien les déballer pour les admire de temps à autres en général avec mes petits enfants.

     

     

    Le bocal dans lequel je glisse les fèves...

     



     

     

     

     

    Le dimanche 8 janvier, aidée de ma fille j'ai rangé le sapin, la crèche et toutes les décorations de Noël, mon appartement a donc repris son air de tous les jours... un air ordinaire.

     

    Mais comme nous le rappelle Philippe Koloski :

     

    « Si nous rangeons doucement les sapin et autres décorations de Noël, cela ne signifie pas que l’esprit et la joie de Noël doivent s’éteindre.

     

    Bien plus qu’une fête ou une saison, Noël est un commencement dont la beauté doit imprégner la vie de chacun tout au long de l’année. »

     

     

    Mais bien que cette lumière brille, il y a beaucoup de nébuleuse autour d'elle...

    Alors souhaitons que la lumière de Noël reste avec nous tout au long de l'année, pour nous aider à supporter les vicissitudes de la vie.

    (image pixabay)

     

     

     

     

     


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