•  

    Nos cathédrales et nos églises ont de magnifiques coupoles chefs-d'œuvre de plusieurs de nos grands artistes...

     

     

    Église Saint-Louis des Invalides (Paris, VIIe) Les coupoles de nos églises...

    Chef-d'œuvre de l'architecte Jules-Hardouin Mansart, cette coupole est d'une grande subtilité. La fresque, œuvre de Charles de la Fosse, représente saint Louis dans la gloire présentant ses armes au Christ en présence de la Vierge et des anges.

     

     

     

    Église Notre-Dame du Val-de-Grâce (Paris, Ve)

    Pour remercier le Ciel de lui avoir accordé un enfant, Anne d'Autriche fit de cette église un ex-voto en l'honneur de la Vierge Marie. La majestueuse coupole, œuvre de Pierre Mignard, représente "La Gloire des bienheureux" (1663). Au centre, la Sainte Trinité est entourée de l'Église triomphante. Juste en dessous, le baldaquin est inspiré directement de celui de Saint-Pierre de Rome.

     

     

    Église Saint-Thomas d'Aquin (Paris, VIIe)

    Inspirée du baroque italien, l'église Saint-Thomas d'Aquin à Paris, autrefois dédiée à saint Dominique, a perdu beaucoup de ses richesses mais pas ses fameuses fresques qui décorent murs et plafonds. À la croisée du transept, une belle coupole, peinte par Merry-Joseph Blondel représente le Christ enseignant et la Vierge en méditation. À leurs côtes, les évangélistes, deux par deux, les accompagnent.

    (Images wikipédia)

     

     

     

     

     

     

     


    14 commentaires
  •  

     

     

     

     

     

    Le tapis de chœur de Notre-Dame de Paris, aussi appelé tapis de chœur Louis-Philippe ou tapis monumental du chœur de Notre-Dame de Paris, est un tapis réalisé dans les années 1820-1830 sur commande du roi Charles X pour pour couvrir le chœur de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Classé au titre objet aux monuments historiques en 1974, ce tapis de laine d'une superficie de 200m2 environ est conservé dans les réserves et exposé très rarement, la dernière fois étant en 1980 pour une visite du pape Jean-Paul II. Il est de nouveau visible dans la nef de la cathédrale en janvier 2014.

     

    Il a été, heureusement épargné miraculeusement lors de l'incendie de 2019.

     

    Il est pour le moment en rénovation, les experts disent que son état de conservation est exceptionnel.

     

     

    Détail...

     

     

    Détail...

     

     

    Détail...

     

     

     


    12 commentaires
  •  

     

     

     

     

    Regard sur l'art chrétien...

     

    La Piéta de Villeneuve-les -Avignon 145—56

    Enguerrand Quarton

     

    C'est probablement pourquoi, dans l'art Occidental, les tableaux représentant la Piéta compte parmi ses plus grands chefs-d'œuvre.

    Prenons la Piéta d'Avignon du Louvre, l'une des plus impressionnantes. Ce tableau est peint par Enguerrand Quarton en 154-56, est la première manifestation en France de la peinture de chevalet. L'artiste, ne s'embarrassant ni de tradition d'école ni de préciosité technique, y a mis toute la force de son âme. Le tableau, tout en largeur, a la dimension d'un triptyque, mais il est d'une pièce. Le cadavre du Crucifié s'étale à l'horizontale le long du tableau, un corps raisi et cassé, les jambes affaissées, le bras droit à l'abandon avec, au bout, une main aux doigts rétractés. Autour du cadavre sont disposés trois personnages. Du côté gauche, Jean se penche en avant vers la tête du Christ, tandis que ses deux mains, d'un geste de dévotion qui reflète un amour filial sans bornes, cherchent à arracher les épines enfoncées dans le crâne du supplicié.

    Du côté droit, à voilà Marie-Madeleine . Elle aussi s'incline en avant, sa main gauche tenant un flacon de parfum. Sa robe rouge sang couvre le le cadavre jusqu'à mi corps (comme du sang qui reflue). Le pan de la doublure avec lequel elle essuie ses larmes est de couleur jaune ; il fait écho aux rayons jaune or qui émanent de la tête du Christ. Du visage pâle de la femme, on voit la joue encore enfiévrée de passion et les lèvres ouvertes comme si elle continuait à appeler l'homme, à lui souffler les mots d'amour jamais interrompus.

    Au milieu du tableau se tient la Vierge. C'est sur ses genoux qu'est posé le corps de son Fils. Elle est vêtue d'une robe couleur de nuit obscure, qui souligne plus violemment le teint livide de sa face aux yeux clos, à la bouche fermée.

    On croit entendre son cri muet de chagrin mêlé de stupéfaction. Buste dressé, elle est la seule figure verticale du tableau, tandis que les deux autres sont en position horizontale ou oblique. Ainsi dressée, elle semble attendre, au cœur même de sa douleur, une réponse venue d'en haut.

    Notre regard revient et se fixe à nouveau sur le corps décharné du Christ qui structure tout le tableau, qui en forme pour ainsi dire l'ossature, et presque , paradoxalement La ligne de force. Nous voyons que c'est Lui qui réunit et unit les vivants, les entraînant dans un de convergence et de partage. C'est Lui qui, ayant provoqué les larmes de désespoirs de tous, semble seul capable maintenant de sécher ces larmes.

    Ce corps terriblement raidi et arc-bouté devient tout d'un coup l'expression d'une noble in transigeance, car il rappelle la terrible résolution que le maître de ce corps a prise avant de mourir ; celle de prouver que l'amour absolu peut exister et qu'aucun mal ne peut l'altérer ni le souiller.
    Quelque chose se met à animer tout le tableau : un souffle ténu, d'un autre ordre, sort par les plaies aux filets de sang séché. Une force s'impose à nos yeux : ce corps étendu là est le résultat d'un « beau geste », celui qui a suscité tous les autres gestes, ceux de Jean, de Marie-Madeleine et de Marie. Il a fallut que ce corps soit réduit à presque rien, dénudé par un dénuement total, épuré de toutes scories et pesanteurs, pour pouvoir redevenir le consolateur. Lui seul est capable maintenant de consoler ; C'est sa manière de triompher de la mort. La beauté comme rédemption, est-ce là le véritable sens de cette phrase de Dostoïevski : « La beauté sauvera le monde » ?

    Extrait de « Cinq méditations sur la beauté de François Cheng


    12 commentaires
  •  

     

     

     

    Jean Restout, dit Jean II Restout ou Jean Restout le jeune, né à Rouen le 26 mars 1692 et mort à Paris le 1er janvier 1768 est un peintre rococo français.

     

    Il appartient à l’illustre famille des peintres normands Restout. Lui-même était le fils du peintre Jean Restout 1er et de Marie Jouvenet, sœur et élève de Jean Jouvenet.

     

     

    Présentation au temple

     

     

    Les pèlerins d'Emmaüs

     

     

    Saint Pierre guérissant les malades

     

     

     

     

     


    16 commentaires
  •  

     

     

     

    Le Jugement dernier

     

    Fra Angelico

     

     

     

    À la suite d'une commande de l'Oratorio degli Scolari de Santa Maria degli Angioli au cours de l'été 1431, Fra Angelico réalise ce tableau en tempera et or sur bois et sa forme particulière supérieure est due à son emplacement initial dans la partie droite du chœur, au-dessus du siège de l'officiant pendant la grand-messe.

     

    Si la partie du Paradis est entièrement de la main du maître, l'Enfer serait de la main de ses élèves.

     

    Il est aujourd'hui exposé dans la salle de l'Hospice des pèlerins du musée national du couvent de San Marco à Florence.

     

    Le Jugement dernier est un des thèmes de l'iconographie de la peinture chrétienne issu du Nouveau Testament : Jésus juge le monde depuis le ciel, entouré des saints et des prophètes reconnaissables à leurs attributs, les humains sont définis en deux groupes : les bienheureux allant au paradis et les damnés destinés à l'enfer et à ses souffrances (séparation décrite par saint Matthieu).

     

    Jésus trône dans les cieux, représenté dans la partie haute du tableau à trois lobes circulaires. Il est entouré d'une mandorle de séraphins elle-même insérée dans un cercle d'anges accompagnés de deux figures d'intercesseurs : la Vierge Marie et Jean-Baptiste.

     

    Dans les parties rondes latérales sont placés les saints et les prophètes.

     

     

    Les humains sont divisés en deux groupes séparés par un alignement central de tombes ouvertes :

     

     

    A la droite de Jésus, les bienheureux agenouillés

     

     

    Dans les parties latérales : à la droite du Christ, un cercle d'anges dansant est surmonté de rayons dorés jaillissant de la porte du royaume de Dieu, illuminant les nouveaux élus revêtus d'une robe blanche.

     

     

     

     

     

    À la gauche du Christ, tous les supplices que subissent les damnés, chacun dans les cercles des différents tourments (détails qui font référence aux peintures exposées à l'époque en différents lieux de Florence, inspirées des descriptions de Dante Alighieri dans sa Divine Comédie).

     

    De facture gothique (parties dorées, scènes détachées les unes des autres, couleurs chatoyantes) Fra Angelico introduit la perspective du Quattrocento avec, au premier plan, le sarcophage ouvert qui renforce l'effet perspectif de l'alignement fuyant des tombes ouvertes séparant les deux groupes humains, et des paysages.

     

    La présence de 270 personnages rappelle la qualité technique du miniaturiste que fut d'abord Fra Angelico.

     

     

     

     


    14 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique