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    L’ART DU PORTRAIT SOUS SEPTIME SEVERE.

     

    DEUX PORTRAITS DE L’EMPEREUR.

     

     

     

     

     

    numérisation0002Buste de Septime Sévère fin du IIe siècle après J.C.

    (Munich Glyptothek)

     

    La politique de restauration de l’Empire et d’ordre que Septime Sévère entendait imposer, fait l’Empereur prétendre, à partir de 195, être un fils adoptif de Marc Aurèle. Il conserve la barbe abondante et la chevelure bouclée travaillées au trépan des Antonin, mais dans un style beaucoup moins miniaturiste et brillant que certaines œuvres antérieures. L’effigie prend progressivement sa personnalité propre, la barbe notamment se divise en deux mèches bien distinctes.

    L’Empereur s’étant intéressé au Dieu Sarapis, la coiffure comporte désormais au-dessus du front, trois ou quatre longues mèches bouclées, reprises à l’image du Dieu. Mais c’est là une simple allusion à une divinité protectrice, bien différente de l’assimilation direct à Hercule qu’avait pratiqué Commode son prédécesseur à la pourpre.

    D’une manière générale, les portraits de Septime Sévère lorsqu’on les rapproche de ceux de ses prédécesseurs immédiats, donnent l’image d’un personnage énergique, mais plus humain, comme le suggèrent l’expression et le modelé du visage qui laissent transparaître l’âge et la fatigue.

     

     

     

     

     

    numérisation0005Portrait colossal de Septime Sévère, début du IIIe siècle après J.C.

    Trouvé Markouna en Algérie.

    (Musée du Louvre)

     

    Sur le Forum de la petite ville de Markouna, un groupe de portraits impériaux, des époques Antonine et Sévérienne ont été retrouvés, de tailles et de factures très diverses.

    Cela permet d’observer comment l’image impériale a pu être utilisée dans les villes modestes de l’Empire. Le Forum, centre de la vie civique, accueille celle-ci de manière naturelle. La place est souvent encombrée d’œuvres d’art un peu hétéroclites qui constituent autant de témoignages de loyauté à l’égard de Rome et du souverain au pouvoir.

    La maladresse de ce portrait laisse supposer l’intervention d’artisans locaux et disposants de modèles secondaires. Dans le cas de Markouna, il provient bien d’Afrique : il se caractérise en effet par sa fidélité aux créations de Rome, dans l’iconographie et la facture, mais aussi par un souci de monumentalité qu’on retrouve couramment dans cette région de l’Empire, souvent avec plus de brio.

    Le portrait de Septime Sévère, du type de Sarapis comme celui de Munich, est travaillé de manière assez schématique au trépan. Les boucles de l’Empereur sont creusées de profonds canaux parallèles. Contrairement à certains portraits africains plus raffinés, celui-ci est traité avec une brutalité qu’accentue encore sa dimension : les effigies colossales sont fréquemment simplifiées pour en accentuer les effets, d’autant plus qu’elles sont pour la plupart insérées dans des statues qui accroissent l’impression d’écrasement.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    JULIEN  DIT : « L’ASPOSTAT »
     
     
    Une nuit de 337 au palais de Constantinople. Dans leur chambre, deux gamins qui dorment. Gallus, 11 ans, très malade ; Julien, son demi-frère, 5 ans. Réveillés en sursaut, Julien, terrifié, s’est caché à temps. Des soldats sont entrés. Il entend une grosse voix : « Non, celui-là tu le laisses : il crèvera bien tout seul ! ».
    Le commando repart, le silence retombe. Julien sort de la chambre. Sur les dalles du palais, une quinzaine de corps. Entre autres, son père, un oncle, un frère, des cousins… Pourquoi ce massacre ? Une sombre histoire entre les trois fils du défunt Constantin et leurs demi-frères et neveux. Les premiers redoutaient que les second, naguère évincés de la pourpre, ne la veuillent reprendre. Bref, une opération préventive. A qui profite le crime ? A Constance II, bien sûr, l’Empereur chrétien qui ne s’embarrasse pas de l’esprit des Evangiles.
    Pour Julien, tout commence donc par un carnage familial. Cela n’arrangeait pas Constance que les deux jeunes s’en soient tirés. Faute de pouvoir les occire en toute discrétion, il expédia Gallus, entre temps guéri, on ne sait trop où, et Julien chez sa grand-mère à Nicomédie, aujourd’hui Izmir en Turquie. Ce fut sa chance. Mardonios, son précepteur, un eunuque chrétien, était fou d’Homère et d’Hésiode, et s’est dans leurs livres que Julien apprit à lire, à écrire et… à penser. Dans sa tête de gosse, Ulysse, Jésus, Héra, Marie, les apparitions des uns, les métamorphoses des autres, se mêlaient sans problème. Les plus belles années de sa jeunesse : il le dit.
    Cinq ans plus tard, les deux frères se retrouvent en résidence surveillée, ô combien ! Dans la forteresse de Macellum, dans les montagnes de Cappadoce.
     
     
     
     
    numérisation0002Solidus de Constance II (337-361)
     
     
     
    Cousin Constance pensait à tout. Il attachait  une trop grande importance à l’éducation chrétienne des deux adolescents. En effet, pour les écarter définitivement du trône, quoi de mieux que d’en faire… Des prêtres ? Il en avait chargé Georges d’Ancyre, un ecclésiastique qui avant de se vouer au commerce des âmes c’était enrichi dans celui des porcs, dont il vendait la viande aux armées. Mais il avait la confiance de l’Empereur. Point positif : sa superbe bibliothèque, où Julien s’arrangeait pour passer le plus clair de son temps. Gallus, lui faisait du sport. Pour Julien, ce fut la révélation, et sur bien des plans. La philosophie d’abord : Platon, Aristote, les Stoïciens. C’était donc dans la lumière des Dieux d’Homère que s’était éveillée leur pensée. De ces Dieux dont il entendait encor Mardonios lui parler.
     
    Et puis, il y avait l’histoire de Rome, et voilà qu’à scruter ces textes lui apparaissaient les raisons de cette nuit de 337. Bien sûr : c’était à son père que revenait la pourpre, et un jour à Gallus ou à lui. Oncle Constantin avait bel et bien usurpé le trône, renié les Dieux, et ses fils avaient cette nuit-là exterminé tous les siens, les manquant eux-mêmes de peu. Bref, la famille des Atrides qui serait allée à la messe. C’est ainsi que les mois passant à méditer, Julien adolescent se découvrit un beau jour, dans le secret de son âme, revenu aux Dieux d’Homère, d’Hésiode, de Platon, de Virgile. Apostasie ? Retour aux sources, plutôt, d’une âme en peine à l’enfance tragique. Passons sur les aventures des deux frères, que Constance II, empêtré dans les guerres sans fin d’un Empire en déclin, se résigna, faute de mieux, à prendre successivement comme adjoints. Successivement car Gallus, qui bien imprudemment avait tenté de (doubler) Constance, fut décapité sans délais. Peu après l’Empereur faisait de Julien son César dans les Gaules, alors fort agitées. Cette intellectuel se révéla un si bon général qu’une nuit de février 360, à Lutèce, ses troupes, que Constance voulait rappeler et qui n’y tenaient pas, l’acclamèrent Empereur.
     
    Pour Julien, pas de doute : la providence des Dieux lui restituait l’héritage de ses ancêtres. Par chance, Constance II, à qui la chose n’avait guère plu décédait peu après.
     
    Le 11 décembre 361, Julien Auguste entrait solennellement dans Constantinople. C’était comme un rêve éveillé, illuminé de pieux fantasmes. Il se voyait réalisant l’image du souverain idéal selon Homère, selon Platon… Il était le Pontife mandaté par l’Olympe pour restaurer la gloire bafouée des Dieux. Cela dit, selon les historiens sérieux, parmi lesquels des chrétiens, ce fût un règne honnête, à part quelques maladresses et une bavure : interdire d’enseignement les intellectuels chrétiens. Mais un siècle et demi plus tard, le très chrétien Justinien estima intelligent de déclarer : « Nous interdisons qu’aucun enseignement soit professé par ceux qui sont malades de la folie sacrilège des Hellènes », et là-dessus, il ferma l’école d’Athènes. Toujours est-il que Julien, contrairement à ce qu’on raconte, n’a jamais vraiment persécuté les chrétiens.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0001Sculpture de Julien Ier « dit l’Apostat » IVe siècle après J.C.

    (Musée du Louvre)

     

    Le 26 juin 363, il trouvait la mort sur le front Perse, au cours d’une expédition ratée. Après cet intermède païen de 18 mois, l’Empire Constantinien était redevenu chrétien comme devant, et Julien serait pour les siècles le héros d’une légende noire fabriquée de toutes pièces, ou plus d’un auteur écornera sa propre réputation de sainteté, ou plus simplement d’objectivité historique.

    Julien n’avait pas rencontré le Christ : il n’avait rencontré que des chrétiens.

    Lucien Jerphagnon

    Extrait de : De l’amour, de la mort, de Dieu et autres bagatelles.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    DE L’INFLUENCE GRECQUE SUR L’EFFIGIE ROMAINE.
     
     
    L’influence grecque sur l’effigie romaine, s’effaçant devant la force des évènements ou s’accordant au caprice du prince, demeure inégale sous le haut-empire. Le portrait évolue au cours du Ier siècle avant J.C., c’est-à-dire sitôt qu’il se diffuse.
    Le visage de Pompée est pittoresque et pathétique, typique de l’iconographie au Ier siècle.
     
     
     
     
     
     
     
    numerisation0008.jpgPompée le grand.
     
    (Copenhague Ny Carlsberg Glyptotek)
     
     
     
     
     
    Celui de Jules César trahit ce souci très italien du réalisme, édulcoré dans les bustes de romains modelés en Grèce.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numerisation0009--2-.jpgJules César.

     

     

    Avec Auguste, le portrait brigue la perfection olympienne : quelque soit son âge, l’Empereur montre un visage poli, quasi hermétique, révélateur d’un sang-froid stoïcien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numerisation0009.jpgL’Empereur Auguste.

    (Centrale Montemartini, Musée Archéologique)

     

     

    Si artistiquement l’idéalisme hellénique marque son principat, la jeunesse et la vieillesse de Tibère concèdent une place  au réalisme. Celui-ci n’a qu’une existence fugace.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001L’Empereur Tibère.

    (Musée Nationale d’Archéologie Naples)

     

     

    Les portraits de Caligula et de Claude renoueront avec le classicisme grec augustéen. 

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001L’Empereur Caligula

    (Musée du Capitole)

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0003L’Empereur Claude.

    (Musée du Louvre)

     

     

    C’est l’émotionnelle qui s’impose sous Néron, dès l’amorce de sa démence : le statuaire se souvient alors du pathétique hellénistique.

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0008L’Empereur Néron.

    (Palazzo Massimo Musée Nationale Romain)

     

     

    Si la sculpture officielle balance entre classicisme et romantisme, en privé elle prône le réalisme, prisé du bourgeois. Bourgeois, Vespasien l’est et approuve : ses portraits reflètent sérénité et la projection de l’ordre instauré.

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'Empereur Vespasien (Musée National Naples)L’Empereur Vespasien.

    (Musée des Thermes)

     

     

    Dans le même esprit, ceux de Titus et de Domitien, conformes aux modèles, expriment la bonhomie et l’aversion.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    L'Empereur Titus (Musée du Capitole)L’Empereur Titus

    (Musée du Capitole)

     

     

     

     

     

     

     

     

    numerisation0015.jpgL’Empereur Domitien.

     

    (Musée du Capitole)

     

     

     

    Trajan est magnifié, avec un ciseau qui dégage l’essentiel : l’énergie, la lucidité.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0002-copie-1L’Empereur Trajan

    (Musée du Louvre)

     

     

    Sous Hadrien, le classicisme harmonieux du IVe siècle revient en force, d’autant que ce prince philhellène institue la barbe : les grecs le confondent avec Zeus !

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001L’Empereur Hadrien.

     

    Palazzo Massimo Musée Nationale Romain)

     

     

     

     

     

    L’avènement d’Antonin et de celui de Marc-Aurèle se distingue par un hyperréalisme où transparaît l’influence nordique, introduite à Rome par les armées aux frontières.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Antonin grecL’Empereur Antonin Le Pieux.

    (Musée d’Olympie)

     

     

     

     

     

     

     

     

    numerisation0005.jpgL’Empereur Marc Aurèle.

    (Musée du Louvre)

     

    Le portrait de Septime Sévère et de Caracalla se plie à la nouveauté avec ce type qualifié de satyrique. Une fois empereur la figure de Caracalla évoque une créature des enfers, effraie par son réalisme.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0003L’Empereur Septime Sévère.

    (Musée du Capitole)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    CaracallaL’Empereur Caracalla.

    (Musée du Louvre)

     

     

    Innovation pour la tête de Sévère Alexandre : elle semble une ébauche avec ses traits symétriques et sa chevelure simplifiée.

     

     

     

     

     

     

     

    numerisation0014-copie-1.jpgL’Empereur Sévère Alexandre.

     

    (Galerie des Offices)

     

     

     

    Ce portrait annonce un tournant dans l’effigie romaine, très prononcée chez Maximin le Thrace : toute référence à la Grèce est désormais absente.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001L’Empereur Maximin Le Thrace.

    (Musée du Capitole)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L’INCENDIE DE ROME.

    (Néron pyromane ou pompier ?)

     

     

    Faut-il s’étonner de cet incendie ? Le temps est sans doute chaud et sec, la température lourde, les ruelles étroites et encombrées, du bois inflammable partout, un vent qui souffle fort.

    Néron, rentré aussitôt de sa résidence d’été à Antium, ouvre aux victimes les jardins du Vatican où, ainsi que sur le champ de Mars, il fait dresser des bâtiments pour les sinistrés. Par ailleurs, il les fait ravitailler par Ostie et les villes proches de Rome, tout en ordonnant une baisse du prix du blé.

    Néanmoins, alors que la ville est encore la proie des flammes, le bruit court très vite : l’incendiaire c’est Néron en personne ; sa démence l’aurait poussée à incendier la vieille Rome pour en faire une cité nouvelle : Néropolis.

    Malgré des sources historiques discordantes : Suétone et Dion Cassius tenant pour la culpabilité de l’Empereur ; Flavius Joseph et le poète Martial bien qu’hostiles le jugent innocent, Tacite lui, ne prend pas position. L’édifiant tableau d’un Néron incendiaire, trône dès lors au Panthéon des mythes historiques.

    Devant le spectacle de cet incendie, Néron qui a le sens du théâtre,  du haut de la tour de Mécène sur l’Esquilin, costumé en acteur, chante : la ruine de Troie.

    Et alors ? Polybe ne dit-il pas que la même comparaison était venue spontanément à l’esprit de Scipion Emilien, devant Carthage en flammes.

    Certes Néron profitera de l’incendie pour reconstruire une Rome nouvelle. Et quoi, voudrait-on qu’il la laissa en ruines !

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0002

    Néron (Peter Ustinov) admirant Rome en flammes, et chantant une de ses oeuvres, dans le très beau film de Merwyn Leroy : Quo Vadis.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0005

    Néron charmé par la beauté des flammes tableau de H. Pyle (1897)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0006

    Le grand incendie, de H. Robert (1800)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE MYTHE DE NERON…
     
     
    Empereur fou, criminel et pervers, incendiaire de Rome, persécuteur des chrétiens… Au-delà du mythe qui fut réellement Néron ?
    Grâce aux historiens latins Suéton et Tacite, l’Histoire peut s’écrire, avec ses zones d’ombre et ses incertitudes…
    Devenu Empereur en 54 après J.C., grâce à l’ambition démesuré de sa mère Agrippine et aux conseils avisés de son précepteur Sénèque, Néron découvre vite le goût du pouvoir. S’il offre au peuple romain jeux et festivités, respecte en apparence l’autorité du Sénat, le jeune prince mène de fait une politique autoritaire et n’hésite pas à éliminer ses rivaux, y compris sa propre mère.
    Mais, en 64, Rome est ravagée par le feu. Tout bascule… Néron est soupçonné d’être l’incendiaire ; les chrétiens sont désignés comme bouc émissaire.
    La révolte gronde : des Sénateurs conspirent contre l’Empereur, bientôt les légions se joignent à eux… En 68, Néron est contraint au suicide.
     
    Cet Empereur artiste et sulfureux, mal aimé de l’histoire, fut portraituré par les peintres et inspira une nombreuse littérature et de nombreuses œuvres cinématographiques.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0007
     
    Néron au cirque d’après un tableau de W. Peters (1900)
     
    Le pouce baissé, signe la mort du vaincu…
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0010

    Dernière prière des Chrétiens de J.L. Gérôme (1883)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0018

    Quo Vadis illustration de Jan Styka pour le roman de Sienkiewicz (1896)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0019

    Le martyr des Chrétiens à Rome au cirque de Néron (détail) de Henryk Siemiradzki (1897)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0011

     

    Saint Pierre crucifié de Filippino Lippi

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0016

    Une des nombreuses représentations de la bête de l’Apocalypse de Saint Jean sur un manuscrit du XIIIe siècle.

    Cette bête que Jean voit comme l’incarnation du mal absolu, a été par la suite associé à Néron.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Locuste, en présence de Néron, teste un poison sur un esclave.

    Tableau de J.N. Sylvestre (1870)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0009

    Néron regardant le cadavre maternel XIXe siècle.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0015

     

    Le monarque Néron à Baia, peinture de Jan Styka, inspiré du roman de H. Siemkiewicz (1902)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    L’enlèvement de Lygie illustration de Quo Vadis édition de (1910).

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    La mort de Sénèque de Rubens (1615)

    « L’homme est un danger permanent pour l’homme… Tu te trompes si tu te fies au visage de ceux que tu croises : ils ont une silhouette humaine mais un cœur de bête féroce » Sénèque (lettre à Lucilius)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Le Laocoon, représenté dans une salle de la Maison Dorée de Néron

    Néron se voit en proie aux serpents du doute, de l’incompréhension qui l’entrave dans son vol vers le beau.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0014

    Sculpture provenant de la Maison Dorée de Néron.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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