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    LA VIA APPIA REGINA VIARUM.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0010La via Appia telle qu’on peut la voir aujourd’hui…
     
    La voix Appienne,  construite en 312 avant J.C. par le Consul Appius Claudius Caecus, la via Appia fut prolongée à plusieurs reprises pour atteindre Brindisi au second siècle avant J.C.
     
    Elle est bordée de tombeaux, les morts ne pouvant être enterrés dans la Cité.
     
     
     
    « La voie que le Consul Appius fit… Et qu’il nomma de son nom… Contient le chemin de cinq journées, et s’étend depuis Rome jusqu’à Capoue. Elle est assez large pour passer deux chariots de front, et est d’une merveilleuse structure. Elle est toute de grandes pierres extrêmement dures, qu’Appius fit apporter de loin, parce que la nature n’en produit point de semblables dans le pays. Il les fit polir, et taillées de telle sorte qu’elles tiennent toutes ensemble, sans y être attachées avec du fer, ni avec aucune autre matière étrangère. Mais la liaison en est si étroite et si ferme qu’à les voir on ne dirait pas qu’elles soient jointes ; on croirait plutôt que ce ne serait qu’une seule pierre. Depuis tant de temps que les chariots et les chevaux y passent incessamment, rien ne s’est démenti de tout l’ouvrage, et pas une seule pierre n’a été rompue, ni n’a rien perdu de sa beauté. Voilà quelle est la voix Appienne. »
     
    PROCOPE (Livre des guerres, Histoire de la guerre contre les Goths)
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LEPTIS MAGNA.
    LA ROME DES SABLES…
     
     
    Sous l’administration romaine, les provinces de Tripolitaine et de Cyrénaïque (Libye actuelle), vont connaître des bouleversements durables jusqu’aux invasions arabes.
    Alors que les cités de Cyrénaïques conservent en partie leur physionomie grecque, un nouvel urbanisme efface la plupart des vieux centres puniques (Carthage) dès avant l’époque d’Auguste. Cette tendance s’accentue au IIIe siècle, sous le règne de Septime Sévère : originaire de Leptis Magna, l’Empereur embellit cette ville et la transforme en Rome des sables. Son fils Caracalla suivra son exemple.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0011
    L’Empereur Septime Sévère, originaire de Leptis Magna.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0003Arcature de la Cavea du théâtre de Leptis Magna.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0006Scène du théâtre et statue d’un Dioscure IIe siècle après J.C.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0005La villa Silin, largement ouvert sur la mer, grâce à un jardin qu’enserre un péristyle mosaïqué.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0008-copie-1Le grand Arc de Leptis érigé sur la voie principale, pour célébrer la visite de Septime Sévère dans sa ville natale en 203.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0009Une des entrées monumentales de la Basilique.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0012-copie-1La Basilique publique, création architecturale romaine, sans équivalent dans l’art grec.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0013-copie-1Détail des pilastres de la basilique, aux sculptures profondément creusées par le trépan, annonce un style baroquisant, qui connaîtra un grand succès.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0010Le Forum, avec le temple de la famille Sévère. Le complexe est fondé sur le modèle des forums impériaux de Rome. La place centrale mesure 6 000 mètres carrés, luxueusement parée de marbre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0004-copie-1Apollon Citharède, provenant des thermes d’Hadrien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0007Le Diadumène, statue d’athlète, copie romaine du IIe siècle après J.C. d’après un original grec de Polyclète, provenant des thermes d’Hadrien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE THEATRE DE SABRATHA.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0005
    Le mur de scène à caractère baroque avec deux de ses trois étages de colonnes, et ses avancées et retrait de par et d’autre de la porte centrale ou royale.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0006

     

    Détail du décor sculpté disposé sur le devant de la scène.

     

    Le mur de scène du théâtre de Sabratha, admirablement reconstitué par les archéologues italiens d’avant-guerre, est un excellent exemple de l’apport architectural romain (les murs des théâtres grecs étant beaucoup plus modestes). Ils datent de la fastueuse période Sévérienne, belle exemple du baroquisme que connaît alors l’architecture.

    Les statues des principales Divinités, toujours très présentes dans le répertoire classique, étaient installées entre les colonnes de ce décor immuable. Au centre se trouvait la porte royale pour l’entrée des personnages principaux et, sur les côtés les deux portes des hôtes pour les rôles secondaires. Ces éléments saillants et rentrants forment comme des pavillons destinés au jeu des acteurs. Les cintres abritaient la machinerie : poulies et palans permettant de faire apparaître les Dieux au moment crucial, réservoir d’eau chaude pour créer des impressions de brouillards avec de la vapeur, bandes peintes que l’on pouvait dérouler, instruments pour les effets sonores.

    On trouve ici dans la réalité, une de ces architectures imaginaire et théâtrale que représentait la peinture tant à la demeure d’Auguste au Palatin que dans le décor des maisons pompéiennes.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0004

    Vue d’ensemble du théâtre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L’AMPHITHEÂTRE DE POUZZOLES…
    L’ANTIQUE PUTEOLI.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0004
    Vue d’ensemble du grand Amphithéâtre.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0003La façade extérieure était ornée de statues placées entre les arcades et de précieux revêtements de marbre.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0002
    Cette vue de la cavea qui montre le côté sud-est de l’Amphithéâtre, permet d’apercevoir l’accès à l’arène qui était réservée aux gladiateurs.
     
     
     
     
    Long de 149 mètres et large de 116 mètres, l’Amphithéâtre Flavien de Pouzzoles était le troisième d’Italie, après le Colisée et l’Amphithéâtre de Capoue.
    Edifié par les habitants à leurs frais, il ne fut complètement dégagé qu’au cours des années 40.
    Composé de trois étages surmonté d’un Attique, il était entouré d’un portique elliptique qui menait à 16 entrées : 4 entrées principales et douze entrées secondaires.
    La disposition des souterrains permet de comprendre comment fonctionnaient les appareils de levages utilisés durant les spectacles de chasse aux fauves : c’est là qu’étaient en effet disposées les cages des animaux et les machineries nécessaires au déroulement des jeux. Quatre couloirs souterrains parallèles abritaient les somptueux décors qui, durant les spectacles, étaient tout à coup soulevés au centre de l’arène.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0006
    Les promenoirs intérieurs de l’Amphithéâtre, sont constitués de grandes salles disposées sur deux niveaux, qui abritaient les équipements nécessaires aux spectacles.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0007-copie-1Cette vue montre l’un des couloirs rectilignes, qui constituaient les artères souterraines de l’Amphithéâtre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0008

    Les souterrains de l’Amphithéâtre, desservis par deux volées de marches, abritent aujourd’hui les vestiges de sa riche façade.

     

     

     

     

     

    L’Amphithéâtre accueillit des jeux dont furent victimes des martyrs chrétiens, en particulier au IIIe et IVe siècles, sous le règne de Constance et de Maximien : c’est à cette époque que remonte le martyr de Saint Janvier évêque de Bénévent, dont les reliques conservées à Naples, sont encore aujourd’hui, l’objet d’un culte fervent.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    L’AMPHITHEATRE DE SUTRI.
     
     
     
     
     
     
     
     
     
    numérisation0002
    La porte qui permettait d’accéder aux gradins et au promenoir faisant le tour de la cavea.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001-copie-1

     

    Après avoir passé la porte on suivait le déambulatoire.

    (Bien plus tard à l’Ere Chrétienne, une église de la Madonna del Parto, occupe les lieux.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0003

    L’amphithéâtre de Sutri est situé à l’extérieur de la ville. Creusé dans la roche, il se confond avec le paysage.

     

     

     

     

     

     

     

    Après avoir soumis Véies, Rome s’empara de la région de Sutri et se servit de la ville comme d’un avant-poste stratégique.

    La région accueillit de nouveaux habitants à partir de 210 avant J.C.

    Au premier siècle avant J.C. la ville fut érigée en colonie et reçu le nom de Colonia Coniuncta Julia Sutrina. A cette époque, elle abritait une population nombreuse et prospère, comme le prouve la présence d’un grand Amphithéâtre. Entièrement creusé dans le tuf, l’amphithéâtre date du premier  siècle après J.C. : s’étendant sur quarante neuf mètres de long, et quarante mètres de large, il était équipé de toutes les infrastructures nécessaires à l’organisation de spectacles qui réunissait des milliers de spectateurs. Les eaux qui remplissaient l’amphithéâtre, à l’occasion des naumachies étaient acheminées par des canalisations depuis le sommet de la colline.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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