•  

     

     

     

     

     

    THYSDRUS.

     

    Thysdrus est le plus beau vestige d’une des villes les plus importantes du monde romain.

    Ce nom a paru dans l’histoire autour du milieu du premier siècle avant J.C. au temps de Jules César.

    Cette région remarquable était principalement réservée à l’agriculture : olives, céréales… Dû aux conditions naturelles de la région (ce qui n’est plus le cas aujourd’hui, cette région étant devenue désertique) le secteur agricole connut un grand essor. Quand au réseau routier, il fut la cause de l’arrivée d’un grand nombre de négociants italiens et ce, grâce au climat politique qui avait assuré la paix et la sécurité du pays.

    En 238 après J.C. l’opulence presqu’offensante de la ville dans un empire en temps de crise, avait éveillé la convoitise de l’Empereur Maximus. Accablé par un système d’impôts sévères, Thysdrus se révolta, avec pour conséquence, l’assassinat du collecteur d’impôts et la proclamation du Proconsul africain Gordien comme Empereur. Cet évènement a été salué avec soulagement aussi bien par Carthage que par Rome, les deux ayant essayé de débarrasser l’Empire de la tyrannie de Maximus. Durant ces conflits, la ville avait été sévèrement punie, ayant pour conséquence la crise générale, puis son déclin.

    Il reste aujourd’hui des monuments somptueux à découvrir, en Tunisie, cette ville est aujourd’hui appelée EL JEM.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001

    Le grand amphithéâtre, le troisième du monde romain, après le Colisée à Rome, et celui de Capoue. Construit entre 230 et 238, et est attribué au grand protecteur et propriétaire des terres : Gordien.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0002

    Une autre vue du grand amphithéâtre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0003

    Riches mosaïques qui décoraient les villas de Thysdrus.

    (Scène de chasse)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0004Orphée charmant les animaux.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    numérisation0005

    La province Africa.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    LA VILLA DE SIRMIONE.

     

     

     

    numérisation0016

     

    Témoins d’une grandeur disparue des bases de colonnes attiques et de chapiteaux composites, gisent au sol, le long de la promenade couverte de la villa.

     

     

    A Sirmione, le grand poète romain Catulle, possédait une villa, qui fut identifiée avec le grandiose complexe résidentiel d’une immense villa de quelque dix-huit mille mètres carrés, construite en plusieurs étapes à la pointe de la presque-île de Sirmione, et subit entre le Ier siècle avant J.C. et le IIe siècle après J.C. de multiples remaniements.

     

     

    numérisation0004 (2)

      

    Les souterrains aménagés dans les puissantes substructures.

     

     

     

     

     

    De puissantes substructures, permirent de rattraper la dénivellation naturelle et d’aménager une vaste terrasse. D’habiles procédés techniques et esthétiques, dissimulèrent au regard les substructures, dans lesquelles furent aménagées les pièces de service. Le centre du complexe était occupé par un grand péristyle jardin, qui était probablement entouré de salles de banquets, de promenades couvertes sur le lac de Garde et de pièces de séjour richement décorées.

     

     

     

    numérisation0015

      

     

     

    De grandioses voûtes de mortier supportent encore une grande partie des terrasses artificielles, aujourd’hui dépouillées de la villa de Sirmione.

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

    LA VILLA DE DESENZANO.

     

    numérisation0007

     

    Scène exotique qui représente un tigre bondissant sur une antilope, orne une des mosaïques polychromes de la villa (IVe siècle après J.C.)

     

     

     

     

     

    La villa porte les traces de deux phases de construction, l’une du Ier siècle après J.C. l’autre du IVe siècle après J.C.

     

     

    numérisation0004  

    Mosaïque incrustée de marbre qui décorait les pièces de séjour qui bordaient le grand péristyle.

     

     

     

    Les salles du luxueux complexe thermal qui fut construit durant la première phase furent transformées, durant la seconde, en pièces de séjour, qui bordaient le vaste péristyle et qui étaient décorées de belles mosaïques polychromes d’inspiration hellénistique. Les scènes figuratives évoquent des pratiques associées au culte de Dionysos.

     

     

    numérisation0008

      

     

    Toute baignée de grâce alexandrine, cette mosaïque représente deux Vénus tressant des guirlandes. (IVe siècle après J.C.)

     

     

    numérisation0010

      

    Cette mosaïque d’inspiration hellénistique, représente des Amours pêchant.

     

    (IVe siècle après J.C.)

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

    LA VILLA DE L’EMPEREUR-DIEU A CAPRI.

    numérisation0007

    L’Empereur Tibère.

     

    (Musée du Louvre) 

     

    Sous le règne de Tibère de 14 à 37 avant J.C. Capri fut la villégiature de prédilection de l’Empereur, qui fut séduit par sa position stratégique et excentrique, par ses anfractuosités faciles à défendre et par son climat doux en hiver et frais en été.

     

    numérisation0004

    

    Le sommet du mont Solaro, offre une vue panoramique sur Marina Grande, le Mont Tiberio, et à l’horizon la péninsule de la belle Sorrente.

     

     

     

     

     

    Tibère y fit construire douze villas, qui reçurent chacune le nom d’une divinité de l’Olympe, comme le rapportent les historiens de l’antiquité. La Villa Jovis (villa de Jupiter) qui était la plus somptueuse, fut bâtie sur la roche de Tibère, le promontoire oriental de l’île, puis agrandit à l’époque des Flaviens (69-96 après J.C.)

     

     

     

     

    numérisation0005

     

    La villa Jovis fut construite sur la roche de Tibère, l’endroit choisi par l’Empereur, quand il décida de se retirer sur l’île de Capri.

     

     

    Découverte à la fin du XVIIIe siècle, la villa fut dépouillée d’une grande partie de ses marbres polychromes qui servirent à décorer les palais royaux d’Europe, mais ce n’est qu’au début du XXe siècle que des fouilles systématiques furent entreprises.

    Construite sur plusieurs terrasses qui s’étagent depuis le sommet situé à 300 mètre d’altitude et le niveau de la mer, la Villa Jovis s’étend sur près de sept mille mètres carrés.

    numérisation0009

    

    Cette vue des citernes de la villa Jovis, montre les différentes terrasses, sur lesquelles s’étageaient la résidence impériale.

    On aperçoit encore les voûtes en berceau des différentes pièces qui furent construites sur quatre étages et qui donnaient sur le vestibule encadrées de quatre colonnes de marbre cipolin et d’une niche qui abritait certainement des statues de Dieux ou d’Empereurs. Parmi les constructions, on mentionnera en particulier les citernes placées dans une salle couverte de voûtes en berceau à l’intérieur d’un quadrilatère.

     

    numérisation0006

     

    Les citernes de la villa Jovis, qui jouxtaient les thermes privés de l’Empereur, assuraient leur approvisionnement en eau.

     

     

    Outre les logements des domestiques, dont les différentes pièces sont disposées sur deux niveaux, la partie orientale du palais comprenait une grande salle terminée par un hémicycle qui offrait une vue panoramique sur le paysage. Situé à l’écart, les appartements de l’Empereur étaient revêtus de marbre polychrome et percés de grandes fenêtres.

    numérisation0007

     

    L’accès aux pièces de la villa Jovis, étaient assuré par des escaliers intérieurs qui permettaient d’atteindre les nombreux étages couverts de voûtes en berceau.

     

    numérisation0010

     

    Les pièces de services se trouvaient dans la partie occidentale de la villa Jovis.

     

     

    numérisation0011 

     

    Cette porte septentrionale de la villa Jovis, offre un bel exemple de construction, qui alterne la maçonnerie en opus reticulatum et la maçonnerie de briques.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

    LA VILLA DE LA BELLE POPPEE A OPLONTIS.

     

    numérisation0005

      

    Le grand portique à deux ailes, s’ouvre sur les immenses jardins de la villa.

     

     

     

    numérisation0006

     L’élégant portique de la villa d’Oplontis.

     

     

     

     

    numérisation0007

     

     L’élégant portique de la villa d’Oplontis.

     

     

     

     

     

    

     

    Située à mi-chemin entre Herculanum et Pompéi, c’est à Oplontis que ce trouvait la villa impériale de la seconde femme de Néron.

    La villa d’Oplontis se présente comme un vaste complexe, construit sur un plan élaboré et décorée de peintures murales, bien conservées. Les décors d’architecture, les colonnettes et les pilastres peints, les portes en trompe-l’œil sont disposées autour d’une grande salle et d’un jardin.

     

     

     

     

    numérisation0009

     

     

    L’atrium de la villa, a conservé ses peintures murales.

     

     

    numérisation0008

     

     

    Grande salle, dont les murs d’origines étaient couverts de fresques.

     

     

     

    Aujourd’hui, la partie fouillée de la villa d’Oplontis s’étend autour d’un vaste atrium, revêtu de stuc blanc et entouré d’une mosaïque polychrome. De l’atrium le visiteur passe dans une grande salle, qui offre une très belle vue sur un jardin intérieur.

    Les murs des portiques étaient décorés de fresques plus belles les unes que les autres.

     

     

     

    numérisation0010

     

     

    Cette petite table décorée de motifs végétaux, sur laquelle est posée une offrande votive, témoigne de l’inépuisable imagination des peintres d’Oplontis.

    (détail)

     

     

    numérisation0011

     

     

    Cette fresque de la grande salle de la villa, représente une vasque de marbre, supportée par un sphinx. (détail)

     

     

    numérisation0021

     

     

    Cette vasque de marbre qui orne l’un des murs du triclinium rappelle le décor des jardins qui s’étendaient à l’est de la villa. (détail)

     

     

    numérisation0014

     

     

    Le décor naturaliste des fresques du triclinium, représente des vasques de jardin entourées d’une luxuriante végétation.

     

     

    numérisation0013

     

     

    Ce petit édifice est l’un des nombreux décors en trompe l’œil, qui élargisse artificiellement l’espace du triclinium. (détail)

     

     

    numérisation0019

     

     

    Sur le mur occidental du triclinium, les colonnes de marbre et de bronze, peintes en trompe l’œil, sont décorées de gemmes et de rinceaux. (détail)

     

     

     

    Situés à l’ouest, la zone résidentielle et les thermes, conservent de nombreuses fresques qui illustrent la variété décorative romaine. Destinées à souligner le caractère somptueux des pièces, ces compositions se distinguent par l’exubérance du décor, composé de colonnes, de fleurs, de gemmes ou de sphinx, et par le caractère religieux de ses thèmes.

     

     

    numérisation0012

     

     

    Sur un fond rouge pompéien, détail de fresque représentant un passereau en train de becqueter des figues.

     

    numérisation0016

     

    Détail de fresque représentant un paon et un masque de théâtre, qui se détachent sur le fond d’un portique peint en trompe l’œil.

     

     

    numérisation0017

     

      

    Cette architrave richement colorée, sur laquelle repose un récipient de verre, rempli de grenades, illustre le goût décoratif des peintures.

     

     

     

    Cette luxueuse résidence acquise par l’Empereur Néron, peut-être considérée comme l’un des exemples les plus représentatifs du goût et du mode de vie de la noblesse provinciale de Campanie.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique