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    LA MURAILLE DE TARRAGONE
     
     
     
     
     
     
     
     
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    La muraille romaine est le plus ancien monument conservé de Tarragone. Il ne faut pas chercher des origines ibères aux blocs mégalithiques sur lesquels elle est assise, l’ensemble est l’œuvre des romains qui établirent, en 218 avant J.C., une base militaire sur ce site stratégique, disposant d’un port et d’une bonne communication avec l’intérieur de la péninsule Ibérique.
     

     

     

     

     

     

     

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    Enchâssée parmi des constructions modernes, une des sept poternes conservée dans la muraille romaine.

     

     

     

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    Une promenade archéologique a été aménagée pour mettre en valeur les importants tronçons conservés de la muraille. De la partie la plus ancienne construite en blocs de pierres non taillées, appareil dit cyclopéen, il reste trois tours celle de l’archevêque, du Capiscole et de Minerve, et quelques petits tronçons. La plupart des vestiges proviennent d’une seconde phase, entre les années 150 et 125 avant J.C., qui vit un important élargissement de la première enceinte, tant dans son parcours que dans ses mesures.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    AMPHITHEATRE D’ARLES.
     
     
     
     
     
    numerisation0002.jpgVue aérienne de l’amphithéâtre et du théâtre d’Arles.
     
     
     
    La façade haute de 21 mètres, comprend deux niveaux de soixante arcades en plein cintre aux ouvertures de largeur irrégulière.
     
    Au premier étage les piedroits de la seconde rangée d’arcades sont décorées de demi-colonnes engagées de style corinthien. Dans l’antiquité il devait exister un niveau terminal en attique.
     
    Dès le début du Ve siècle, l’édifice commence à être envahi par les habitations. Au Moyen Age il est transformé en forteresse comme en témoignent ses tours insolites.
     

     

     

     

     

    numérisation0003Vue sur la seconde rangée d’arcades.

     

     

     

     

     

    numérisation0004Vue sur une des tours du Moyen Age insérée dans l’amphithéâtre.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    AMPHITHEATRE ROMAIN DE NIMES.
     
     
     
     
     
    numérisation0002L’amphithéâtre vu de l’extérieur.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0003Vue aérienne des arènes.

     

    Bâti à la fin du 1er siècle après J.C., l’édifice est en forme d’ellipse et mesure 133,38 mètres sur 101,40 mètres. Sa façade haute de 21 mètres est constituée de deux étages égaux, séparés par une forte corniche et surmontés par un attique, où l’on voit les consoles destinées à recevoir les mâts d’un velum. Chaque travée est constituée d’une superposition d’arcades en plein cintre de dimensions identiques.

     

     

     

     

     

    numérisation0004Intérieur du monument avec vue sur les vomitorium.

     

    La structure interne du monument associe des éléments en grands appareils et des murs en blocage à parements de petits moellons. Elle est étudiée pour faciliter la circulation des quelques vingt mille spectateurs que pouvait recevoir l’édifice. Grâce à cinq galeries concentriques, situées à divers niveaux et reliées entre elles par de nombreuses galeries et des escaliers rayonnants, ceux-ci pouvaient rejoindre des vomitorium proches de leur place.

     

     

     

    numérisation0005Une des nombreuses galeries de l’amphithéâtre.

     

    Destinées aux combats de gladiateurs, les arènes n’étaient équipées ni pour les venationes (chasse), ni pour les naumachies (combats navals). La piste sur laquelle se déroulait le spectacle était principalement accessible par les extrémités du grand axe, mais aussi par deux petites portes s’ouvrant sur le petit axe. Des trappes devaient aussi permettre d’y accéder depuis le sous-sol. Enfin l’édifice était doté de dispositifs destinés à l’évacuation des eaux pluviales.

     

     

    numérisation0006Evocation de la ville de Nîmes, avec l’amphithéâtre, telle qu’elle devait être dans l’antiquité.

     

    (Aquarelle de Jean-Claude Golvin)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LA CURIA JULIA

     

     

     

     

     

    numérisation0001La Curia Julia vu depuis le Forum.

     

     

     

     

     

    numérisation0004La Curia Julia vu depuis la Basilique Aemilia.

     

     

    Commencés par César, les travaux de constructions furent terminés sous Auguste en 29 avant J.C.

    L’aspect actuel de la Curie provient de la réfection voulue par Dioclétien après l’incendie qui l’avait ravagée en 283. Les murs périmétraux de briques, allégés par des arcs de décharge et percés sur la façade de hautes fenêtres, était à l’origine revêtus sur la partie inférieure de plaques de marbre.

    A l’intérieur de la salle ont été placés deux grands reliefs en marbre connus sous le nom de plutei de Trajan. Ils portent des scènes relatives au Principat de Trajan et nous offrent les plus importantes représentations existantes du Forum antique.

     

     

     

     

     

    numérisation0002Plutei de Trajan.

     

     

     

     

     

    numérisation0003-copie-1Plutei de Trajan.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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    LE TABULARIUM
     
     
     
     
     
     
    numérisation0001Le Tabularium vu depuis le Forum.
     
     
     
    Dominant la vallée du Forum, cet édifice fut construit à l’initiative de Sylla, en 78 avant J.C.
     
    Il abritait les archives de l’Etat romain, les textes de loi ainsi que les plébiscites et les senatus consultes. La plupart de ces textes étaient gravées sur des plaques de bronze (tabulae) d’où son appellation. De plan trapézoïdal, il était constitué d’un grand soubassement et du tabularium proprement dit. Au premier étage de la façade, six petites fenêtres éclairent un long corridor interne.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0002Corridor du Tabularium.

     

    L’une des deux entrées qui s’ouvraient sur le Forum fut barrée sous Domitien, par la construction du Temple de Vespasien et de Titus. Elle conduisait, par deux escaliers perpendiculaires à la façade à l’étage supérieur aujourd’hui disparu. Le second niveau, qui devait constituer la partie principale de l’édifice, comprenait du côté de la place du Capitole une façade monumentale et plusieurs grandes salles. Du côté du Forum, il s’ouvrait en un grand portique à colonnes, au-dessus de la galerie. C’est le type même de l’architecture républicaine.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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