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    Monument Romain

    La porte nord de la colonie, entièrement reconstituée sur ses fondations,  est représentative des portes à trois étages et double voies de passage qui équipaient le rempart.

    (Une reconstitution anastylose)

     

     

     

    Monument Romain

    Reconstruction partielle du temple portuaire de la colonie. Si l’ensemble du rempart n’a pas été reconstitué, plusieurs de ses tours ont été rebâties à leur emplacement originel.

    (Une reconstitution anastylose)

     

    Xanten

    (Colonia Ulpia Traiana)

     

    Xanten fut construit en 13-12 avant J.C. pour servir de point de départ aux campagnes menées en Germanie sur la rive droite du Rhin. Il constituait l’un des points les plus importants du système militaire défensif de l’Empire romain.

    Pour ravitailler les légions l’armée avait aménagé des routes et construit un port. Le camp pouvait abriter entre 8 000 et 10 000 légionnaires. Le marché commercial qui s’ouvrait avec l’énorme besoin de denrées de l’armée, attira une population constituée de Cugernes (tribut locale), de négociants et d’artisans, développant une agglomération civile qui s’accrut avec l’installation des vétérans.

    D’après les briques estampillées et les inscriptions, sont attestées successivement jusqu’en 120 après J.C. la XIIe légion Primigenia et la VIe légion Victrice. Autour de 120 Xanten devient le camp de stationnement de la XXXe légion Ulpia Victrice qui restera sur place jusqu’en 275 après J.C.

    Marcus Ulpius Traianus légat de Germanie supérieure, élève l’agglomération au rang de colonie de droit romain sous le nom de colonia Ulpia Traiana, celle-ci se dote d’un urbanisme et d’une parure monumentale conforme à son nouveau statut. Après Cologne, elle constitue le plus important centre  économique de Germanie inférieure. Elle compte entre 10 et 15 000 habitants.

     

     

     


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    Monument Romain

    Mur d’Hadrien à Housesteads (Vercovicium en latin), milieu des années 120 après J.C.

    (Grande-Bretagne)

     

    MUR D’HADRIEN

     

    « … Après avoir ainsi réformé l’armée comme il convenait à un souverain, Hadrien gagna la Bretagne, où il corrigea beaucoup d’abus et, pour la première fois, construisit un mur destiné à séparer les romains des barbares sur une longueur de quatre-vingt mille pas… » (Histoire Auguste : Vie d’Hadrien.

    Hadrien sillonne pendant plus de dix ans les provinces et c’est au cours de l’été 122 qu’il visite la Bretagne, où les légions romaines ont subi de lourdes défaites lors d’une révolte au début de son règne. Choisissant une solution radicale, il décide la construction d’une muraille au nord de la province dans le Northumberland (Cumbria en latin), créant ainsi un nouveau Limes.

    La muraille montée en assises régulières liée par un mortier blanc (le noyau était constitué dans les premières phases de construction, de petites pierres et d’argile) est aujourd’hui conservée sur une hauteur de trois mètres mais une existence probable d’un parapet et d’un créneau, devait emporter la hauteur à plus de cinq mètres. La forme type, des forts édifiés le long de la muraille est celle d’une carte à jouer. Leur taille montre qu’ils avaient été conçus pour abriter des unités de cinq cent hommes environ. Les remparts sont maçonnés et s’appuient sur un fort talus de mottes de gazon. Des tours les ponctuent à intervalles réguliers. Chaque fort abritait des services collectifs et des entrepôts où étaient conservés les denrées nécessaires à la vie des camps.


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    Monument Romain

    Vue du secteur occidental du temple de la paix : fouilles de 1998-2000.

    (Rome)

     

    Monument Romain

    Restitution du temple de la paix, d’après R. MENEGHINI

     

     

    LES FLAVIENS

     ET LES DEUX COMPLEXES MONUMENTAUX DEDIE A LA PAIX.

     

     

    Entre 70 et 96 après J.C., les Empereurs de la famille Flavienne, Vespasien, Titus et Domitien, sont intervenus pour éliminer les restes de l’ancien quartier de l’Argilète, au sud-est des Forums d’Auguste et de César. Le monument fut construit par les Empereurs avec les revenus tirés du butin de la guerre de Judée.

    La place comportait des portiques sur trois côtés avec des colonnes de granit rouge d’Assouan alors que le côté septentrional, par lequel on accédait au Forum, était décoré d’une rangée de colonnes en marbre africain. De par et d’autre de la salle de culte étaient réparties quatre autres grandes salles, deux de chaque côté, affectées à des tâches diverses, parmi lesquelles, celles des archives et la bibliothèque avec la présence dans la construction d’une école médicale.

    La place était entièrement en terre battue, à l’exception d’une large bande en dalles de marbre blanc de Carrare. Elle était occupée par six longues structures en terre cuite, que les fouilles récentes, ont permis d’interpréter comme six canaux dont l’eau s’écoulait ensuite vers de petits canaux sous-jacents. Le long des canaux, ont été découverte des files de récipients enterrées en terre cuite, contenant des restes carbonisées de roses, qui devaient constituer, à l’origine, de véritables haies fleuries.

    Les recherches archéologiques de 1998-2000, ont permis de reconstituer le plan originel du Forum qui serait parfaitement carré.

     

    Je suis toujours admirative, lorsque je vois les ruines, et les restitutions, que font les chercheurs, archéologues, et architectes…

    La Rome antique devait être magnifique !

    Liviaaugustae


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    Monuments Romains

    Vue des portiques qui bordaient les deux grandes artères d’Apamée, à savoir le Cardo (orientation nord-sud), et le decumanus (orientation est-ouest). Ces portiques qui datent du IIe siècle après J.C. en pleine période romaine, sont formés de colonnes corinthiennes, dont les fûts sont de divers types ; certaines supportaient des consoles sur lesquelles étaient placés des statues de citoyens et d’Empereurs.

     

    LES PORTIQUES D’APAMEE.

     

    Cette ville doit son nom à Apama, l’épouse indigène de Séleucos 1er Nikatôr, le général macédonien qui fonda la dynastie des Séleucides, laquelle devait gouverner la Syrie jusqu’à la conquête romaine.

    C’est là que les souverains Séleucides conservaient leur trésor et qu’ils entretenaient les écuries de chevaux Niséens, formidables dans les batailles, ainsi que les éléphants de combats. La ville resta prospère après la conquête romaine (en 64 avant J.C.), puisqu’en l’an 5 avant J.C. sa population s’élevait à cent mille habitants, un chiffre considérable pour l’époque. Elle conserva son importance avec les chrétiens et fut un siège épiscopal prestigieux.

    En 540 après J.C., les Perses prirent Apamée, l’incendièrent avant de détruire également Antioche. Son sort était désormais scellé, son déclin fut assez rapide.

     

    Les « barbares » qui assiègent aujourd’hui l’Occident, avaient déjà frappé dans l’antiquité. Rome a disparu quand ils sont arrivés, car partout où ils passent… ils cassent !

    Liviaaugustae


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    Monuments Romains

     

    Amphithéâtre de Pula.

    (Istrie, Croatie)

     

     

    La partie centrale de l’amphithéâtre est occupée par une arène de 67,90 mètres sur 41,60 mètres utilisée pour les combats de gladiateurs et les venationes (chasses d’animaux sauvages).

    Une partie de tribune orientale creusée dans la falaise a été rénovée en 1933.

    Originellement, l’amphithéâtre comportait une vingtaine d’entrées pour les spectateurs et disposait d’une galerie de distribution périphérique au rez-de-chaussée.

    Au-dessous de l’arène se trouvaient des salles souterraines contenant les machineries permettant de faire monter les gladiateurs, les cages d’animaux sauvages et des décors utilisés pour les différents spectacles.

    Aujourd’hui, dans le monument protégé et partiellement rénové, sont organisées diverses manifestations culturelles. Les tribunes peuvent accueillir jusqu’à 5000 spectateurs. Dans les parties souterraines de l’édifice est présentée une exposition permanente consacrée à l’oléiculture (l’olive) et la viticulture.


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