•  
     
     
     
     
     
     
    LE FORUM DE LA COLONIE DE TARRACON.
     
     
     
     
    numérisation0003La basilique très partiellement conservée.
     
     
     
     
     
    Le Forum de la colonie, municipale, était celui de l’administration de la ville et de l’activité judiciaire. Son édification commença à l’époque républicaine, mais il fut remodelé sous Auguste, avec la construction de deux places annexes, occupées par le Capitolium et la basilique juridique.
     
    La basilique, partiellement conservée, était composée de trois pièces, la salle centrale étant deux fois plus vaste que les salles latérales. Le portique intérieur qui les séparait était formé de colonnes corinthiennes. De petites salles situées sur l’un des côtés, avec une largeur identique à celle des entrecolonnements, étaient probablement liées à l’administration publique. Au centre se trouvait la curie, lieu de réunion du sénat local.
     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  
     
     
     
     
     
     
    TEMPLE D’AUGUSTE DE PULA
    (Istrie Croatie)
     
     
     
     
     
     
    numérisation0003Façade du Temple d’Auguste.
     
     
     
    Le Temple s’élève sur une base rectangulaire forment un piédestal. Devant la cella fermée, le pronaos est délimité sur la façade par quatre piliers et sur les murs latéraux par un pilier de chaque côté. Ils sont lisses et portent des chapiteaux corinthiens richement décorés, tandis que les pilastres latéraux de la cella sont cannelés.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0004Frise décorative de l’architrave et chapiteaux corinthiens.

     

    L’architrave directement sous la toiture porte sur toute sa longueur une frise décorative reprenant des motifs d’acanthe, de vigne, de fruits et d’oiseaux. Sur la façade, elle s’interrompait pour laisser place à l’inscription dédicatoire en lettres de bronze : Romae et Augusto Caesari divi filio patri patriae (A Rome est César Auguste, fils divin et père de la patrie).

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  
     
     
     
     
     
     
    SANCTUAIRE DE LA FONTAINE.
     
     
     
     
     
    numérisation0003Le visiteur contemplant le jardin de la fontaine, ne saisit pas immédiatement qu’il se trouve sur un site antique, car son décor architectural de style classique date du milieu du XVIIIe siècle.
     

     

     

     

     

     

    numérisation0002C’est au XIIIe siècle que les travaux d’aménagement des abord de la source de la fontaine, ont permis de découvrir les vestiges antiques, et les réalisations qui ont suivies, ont respecté le plan de l’ensemble mis au jour.

    Celui-ci est bien visible du haut de la terrasse qui surplombe la source.

    L’eau de source, issue d’un bassin de forme irrégulière au pied de la colline, était rassemblée dans un Nymphée central. Véritable cœur du sanctuaire, celui-ci se composait d’une plate-forme massive, presque carré qui supportait l’autel impérial, cantonné de quatre colonnes finement ouvragées. On accédait à cette plate-forme et à son autel, par de petits ponts amovibles. L’autel a disparu, mais son soubassement à servi de fondation au groupe statuaire classique.

     

     

     

     

     

    numérisation0004Le Temple de Diane.

     

     

     

     

     

    numérisation0005Autre vue du Temple de Diane.

     

    Dans l’environnement immédiat de la source, se trouvait un Nymphée au centre duquel se trouvait un autel pour le culte impérial, un édifice voûté, appelé Temple de Diane, dont la fonction religieuse n’excluait pas d’autres usages : bibliothèque ou salle de réunion. Il présente un plan tripartite, une spacieuse Cella flanqué de deux couloirs, couverts d’une voûte. Ces couloirs en plan incliné permettaient d’accéder aux niveaux supérieurs, aujourd’hui en grande partie détruits. Subsiste le couloir et une partie de la Cella, ainsi que la façade. Le mur nord de la Cella est pourvu de niches creusées dans la maçonnerie, flanquées de colonnes corinthiennes et surmontées de frontons triangulaires et curvilignes. A l’époque romaine, ce lieu de culte est complètement assimilé à un sanctuaire dynastique ou Augusteum. On y rendait un culte au prince et aux membres de sa famille. Si un certains nombres de complexes analogues sont conservés dans la partie orientale du monde romain, les vestiges du jardin de la fontaine de Nîmes, sont les seuls de ce type qui soient parvenus jusqu’à nous en occident.

    Derrière le bassin de la source, une double dédicace, à l’Empereur Auguste, a pu être restituée, confirmant que l’ensemble à bien été conçu et réalisé selon un schéma unitaire au cours de la période Augustéenne.

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  
     
     
     
     
     
    LE PONT DE BATEAUX DE LA VILLE D’ARLES ANTIQUE.
     
     
     
     
     
    numérisation0003Mosaïque de la place des corporations à Ostie.
     
    Le pont de bateaux symbolisant la ville d’Arles.
     
     
     
    Les ponts de bateaux sont des édifices utilisés en général pour des fins militaires. Arles est une des rares villes qui possédait un pont de bateaux permanent, prouesse technologique peu commune reconnue par de nombreux auteurs anciens comme Ausone ou Cassiodore. Les arlésiens étaient d’ailleurs si fiers de cet ouvrage qu’ils l’avaient choisi comme symbole sur la mosaïque de leur schola du Forum des corporations d’Ostie.
     
    Les bateaux fluviaux de types ponto, à proue très relevée, étaient ancrés fermement dans le fleuve et attachés, pour les quatre premiers, à deux bites d’amarrage maçonnées ; un platelage de fortes poutres maintenaient la cohésion des barques et recevaient le tablier.
     
    Aux extrémités, deux ponts levis assuraient une liaison souple avec les culées en pierre, afin d’étaler les crues violentes du Rhône et permettre le passage des navires de faibles tonnages, qui pouvaient ainsi remonter le fleuve depuis la mer jusqu’à Lyon. La mosaïque d’Ostie montre clairement en outre que les départs comportaient des arcs triomphaux surmontés de statues ou de trophées.
     
    La présence du pont amenait une rupture de charge, c’est-à-dire que les marchandises qui descendaient le fleuve sur des péniches devaient être transbordées sur des navires de mer, tandis que le frais arrivant de la Méditerranée sur des navires trop gros pour remonter au-delà du pont étaient transférées sur des barques fluviales.
     
    D’énormes quantités de vestiges découverts dans le fleuve montrent que l’activité du port fluvio-maritime d’Arles devait être intense, comme le décrit d’une manière imagée le poète romain Ausone : « Arles, ville double, ouvre tes ports si aimablement hospitaliers : Arles, Rome des Gaules, qui a pour voisine d’un côté Narbonne, de l’autre Vienne, opulente colonie des Alpes. Le cours torrentueux du Rhône te coupe en deux : Mais d’un pont de bateaux tu forme d’une rive à l’autre une large route. »
     

     

     

     

     

     

    numérisation0001Maquette du pont de bateaux d’Arles (détail)

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    votre commentaire
  •  

     

     

     

     

     

    LE PONT AELIUS

    (Aujourd’hui pont Saint-Ange)

     

     

     

     

     

     

    numérisation0001Le château Saint-Ange et le pont du même nom.

     

     

    Son nom actuel est lié à une croyance populaire remontant au Moyen Age et d’après laquelle Saint Michel Archange serait apparu à la sommité du château Saint-Ange.

    Le château Saint-Ange, dont la masse imposante domine encore de nos jours le panorama de Rome, n’avait pas à l’origine une destination militaire. Ce n’était pas un ouvrage défensif mais seulement le tombeau monumental des Empereurs. En effet, tous les membres de la famille impériale, d’Hadrien à Caracalla y ont trouvé sépulture.

    Le Vatican fut l’emplacement choisit pour ce nouvel édifice. La zone n’était guère bâtie et était traversée par des voies importantes flanquées de tombeaux et, surtout parsemée de villas privées. Les plus importantes tombèrent rapidement dans le Domaine impérial. C’est dans une de ces propriétés appelée Horti de Domitienne sur la rive droite du Tibre, face au Champ de Mars que fut érigé le Mausolée d’Hadrien. Pour établir une liaison entre le monument et le Champ de Mars on jeta un nouveau pont (dit Aelius d’après le nomen de l’Empereur) qui existe encore sous le nom de pont Saint-Ange. Il doubla le pont de Néron, sis plus en aval. Ce pont comprenait trois grandes arcades centrales et deux rampes inclinées. Celle de droite s’appuyait sur trois petites arcades et celle de gauche sur deux. Ce pont servait surtout de jonction entre le tombeau au-delà du Tibre et l’ustrinum, plate-forme monumentale érigée dans le Champ de Mars sur laquelle devaient être incinérés les corps d’Hadrien et de Sabine.

     

     

     

     

     

    numérisation0003Son aspect dans l’antiquité, alors qu’il était le mausolée des Antonins.

     

     

     

     

     

     

     

    C’est en 403 après J.C. que l’Empereur Honorius incorpora cet édifice dans un bastion avancé des murs d’Aurélien. Devenu forteresse il subit en 537 l’assaut des Goths. Au Xe siècle on le transforma en château.

    

    

    

    

    

    

    

    

    


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique