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    J'ai découvert ce petit garçon sur Radio classique je le trouve tout simplement merveilleux.

     

     

     

    Mozart est sûrement aux anges en entendant ce petit garçon jouer ses œuvres !

     

    (image pixabay)

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Il s’appelle Alberto Cartuccia Cingolani, il vient d’avoir 5 ans, a commencé à jouer du piano en 2020, ses pieds ne touchent même pas les pédales et pourtant il a déjà remporté tous les concours auxquels il a participé. Un talent très précoce qui fait le buzz sur les réseaux sociaux.

     

    Alberto a commencé à apprendre le piano pendant le 1er confinement

     

    La récente prestation d’Alberto Cartuccia Cingolani lors d’un concours de jeunes talents, mi-mai à Penne près de Pescara (Abruzzes), a déjà été vue près de 150 000 fois sur Facebook, presque autant de fois sur Twitter et sur la chaîne YouTube que son papa a créée. Pendant cette compétition, le petit prodige de 5 ans a épaté le jury et le public avec, notamment, une interprétation très bien maîtrisée du premier mouvement de la Sonate pour piano n° 16 en ut majeur de Wolfgang Amadeus Mozart.

     



     

    Pour écouter  ce petit prodige jouer Mozart, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=fsCHwtCaTGg

     

     

     


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    Je vous ai déjà parlé du sistre, mais aujourd'hui je vais vous parler du cistre et de son ancêtre la citole, deux instruments que je viens juste de découvrir, si je n'ai pas aimé le son du sistre, j'aime bien le son du cistre.

     

    Vous pourrez l'écouter en cliquant sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=5v2jdgF9fW8

     

     

    Femme avec cistre

     

    Pieter Van Slingeland (1677)

     

     

     

    Le cistre est un instrument à cordes pincées qui semble avoir fait son apparition vers le XVe siècle et qui est encore répandu en Europe.

     

    L'archicistre est un cistre augmenté d'une série de cordes graves.

     

    Héritier de la citole, le cistre connut deux périodes d'intense prédilection :

     

    • la plus longue dura du début du XVIe au milieu du XVIIe siècle. Il y acquiert les caractéristiques qui sont encore les siennes de nos jours. À cette époque, la pratique du cistre est proche de celle du luth mais d'un statut inférieur, plus populaire et plus simple. Les amateurs le pratiquent assidûment, et les recueils mis à leur disposition sont nombreux. Mais, vers le milieu du XVIIe siècle, sans raison apparente, il tombe dans l'oubli ;

    • vers 1770 il refait surface. Là, c'est un véritable engouement du public et pour répondre à la demande, les compositeurs vont rivaliser d'imagination, au point que la production en perde sa qualité. Un facteur imagine même d'y adapter une petite table mécanique de pianoforte et de petits marteaux actionnés par l'intermédiaire d'un clavier. Mais l'intérêt s'estompe dès 1800.

     

    Citole anglaise conservée au British Museum

     

    Quand à la citole, citole maurache, ou guitare sarrazine c'est un instrument à cordes pincées archaïque en usage jusqu'au XIVe siècle, ancêtre du cistre d'origine arabo berbère qui fut introduite en Europe lors de l'invasion de l'Espagne.

     

     

     

     


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    Ces temps derniers, dans le climat délétère des élections, mensonges et calomnies (on appelle cela aujourd'hui, des fakes news) ont occupés la scène publique et la haine latente s'est dévoilée entre tous les acteurs... Personne n'en est sorti indemne.

     

     

    Portrait de Gioachino Rossini

     

    Peintre anonyme

     

    Le Barbier de Séville est l'opéra le plus connu de Rossini, sur un livret de Cesare Sterbini, créée en 1816, et considéré par beaucoup comme le chef-d'œuvre de l'opéra-bouffe italien.

     

    L'histoire a été tirée de la comédie : «Le Barbier de Séville ou la Précaution inutile» de Beaumarchais, jouée pour la première fois au Théâtre Français le 23 février 1775, l'une des trois pièces de cet auteur comptant parmi ses héros le personnage de Figaro.

     



     

    Pour écouter cet air, clic sur le lien ci-dessous:

     

    https://www.youtube.com/watch?v=IfyCau4yyBk&list=RDIfyCau4yyBk&start_radio=1

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Figaro

     

     

     

    La Calomnie

     

    C'est d'abord rumeur légère
    Un petit vent rasant la Terre
    Puis doucement, vous voyez calomnie
    Se dresser, s'enfler, s'enfler en grandissant

    Fiez-vous à la maligne envie
    Ses traits lancés adroitement
    Piano, piano, piano, piano
    Piano par un léger murmure
    D'absurdes fictions
    Font plus d'une blessure

    Et portent dans les cœurs
    Le feu, le feu de leurs poisons
    Et portent dans les cœurs
    Le feu, le feu de leurs poisons

     

     

     

    Le mal est fait, il chemine, il s'avance
    De bouche en bouche il est porté
    Puis riforzando, il s'élance
    C'est un prodige en vérité

    Mais enfin rien ne l'arrête
    C'est la foudre, la tempête
    Mais enfin rien ne l'arrête
    C'est la foudre, la tempête

    Un crescendo public
    Un vacarme infernal
    Un vacarme infernal
    Elle s'élance, tourbillonne
    Étend son vol, éclate et tonne

    Et de haine aussitôt un chorus général

     

    De la proscription a donné le signal
    Et de haine aussitôt un chorus général
    De la proscription a donné le signal

    Et l'on voit le pauvre diable
    Menacé comme un coupable
    Sous cette arme redoutable
    Tomber, tomber terrassé

     

    Le Barbier de Séville

     

     

     

     

     


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    Une pause musicale pour commencer la semaine.

     

    Le temps qui passe est un sacré problème pour ceux qui n'acceptent pas les outrages du temps, ce temps qui nous conduit doucement, mais sûrement vers le grand âge !

     

    Et c'est le problème de Thaïs au début de l'opéra.

     

    Les femmes, (mais sans doute aussi les hommes en secret cela va s'en dire) rêvent de rester jeunes et belles et jeunes et beaux toute la vie.

     

    Malheureusement on n'y peut pas grand chose et tous ceux qui se sont fait lifter – opération que l'on appelle à tort « chirurgie esthétique » – sont en général moins bien qu'avant, combien de jolie actrices en sont ressorties amochées !

     

    Thaïs est un opéra magnifique que j'adore revoir.

     

    Livia

     

     

     

    Thaïs est un opéra en 3 actes de Jules Massenet, le livret est de Louis Gallet, d'après Thaïs, le roman *éponyme d'Anatole France.

     

    Il a été créé à L'Opéra de Paris le 16 mars 1894

     

    Le résumé :

     

    « Athanaël, un moine cénobite, cherche à convertir au christianisme Thaïs, courtisane célèbre et prêtresse païenne vouée à la déesse Vénus. Il va réussir et Thaïs choisit de se retirer du monde et de vivre cloîtrée dans un couvent, avant d'y mourir. Athanaël, découvre trop tard qu'il est amoureux de Thaïs, et tandis que Thaïs meurt dans la joie de la rédemption, lui, plein de regrets va renier sa foi... et désespérer de son propre salut. »

     

    Pour écouter la sublime Méditation de Thaïs dans son couvent par Gauthier Capuçon lors du concert du 14 juillet 2015, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=7U-95yVmGI0&list=RD7U-95yVmGI0&start_radio=1&rv=7U-95yVmGI0&t=20

     

     

     

    *Eponyme : qui donne son nom à quelque chose, par exemple : Athéna, déesse éponyme d'Athènes (dictionnaire Larousse)

     

     

    Mariana is the south vers 1897

     

    John William Waterhouse

     

     

     

    Dis-moi que je suis belle

     

    Ah! je suis seule, seule, enfin!

     

    Tous ces hommes ne sont qu'indifférence et que brutalité.

     

    Les femmes sont méchantes... et les heures pesantes...

     

    J'ai l'âme vide...

     

    Où trouver le repos?

     

    Et comment fixer le bonheur?

     

    (rêveuse, elle prend in miroir et s'y contemple)

     

    Ô mon miroir fidèle, rassure-moi?

     

     

     

    Dis-moi que je suis belle

     

    Et que je serai belle éternellement!

     

    Éternellement!

     

    Que rien ne flétrira les roses de mes lèvres,

     

    Que rien ne ternira l'or pur de mes cheveux!

     

    Ah! Tais-toi, voix impitoyable, voix qui me dis:

     

    "Thaïs, tu vieilliras.. Thaïs, tu vieilliras..

     

    Un jour, ainsi, Thaïs ne serait plus Thaïs..."

     

    Non! Non! Je n'y puis croire.

     

    Toi, Vénus,réponds-moi de ma beauté!

     

    Vénus, réponds-moi de ton éternité!

     

    Vénus, invisible et présente!

     

    Vénus, enchantement de l'ombre!

     

    Vénus! Réponds-moi!

     

    L'air du miroir dans Thaïs

     

     

     

    Et vous pouvez aussi écouter l'air du miroir, d'un clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=6uVzSp2UYRU

     

     

     

     

     

     

     


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    J'ai vu cette opéra à l'opéra Garnier à Paris il y a quelques années, c'est gai, charmant et surtout... plein d'amour.

     

    Espérons que cet opéra-là ne sera pas inquiété par les wokistes et mis au rancart comme tant d'autres œuvres !

     

    Livia

     

    L'élixir d'amore...

     

    L'élixir d'amore...

     

    (image pixabay)

     

     

     

    L’histoire, qui se déroule dans un village du Pays basque, est relativement simple, pleine d’humour et de dérision. Nemorino, jeune fermier désargenté est amoureux de la riche héritière terrienne Adina, qui le dédaigne et lui préfère le fringant sergent Belcore. Pour conquérir Adina et se rendre irrésistible à ses yeux, Nemorino achète à un charlatan, le docteur Dulcamara, un élixir magique, qui s’avère être une simple bouteille de Bordeaux. L’élixir provoque la gaieté du jeune paysan, mais aussi son indifférence face à Adina. Piquée au vif, elle consent alors à épouser Belcore. Invité à la noce, le docteur Dulcamara propose une autre bouteille à Nemorino, qui pour l’acheter n’a pas d’autre choix que de s’engager dans l’armée. Intervient alors un providentiel coup de théâtre: Nemorino apprend qu’il hérite d’un oncle fortuné, devenant ainsi l’homme le plus séduisant du monde. Maintenant riche, il peut épouser Adina, confirmant au passage l’efficacité de l’élixir de Dulcamara !

     

    Le livret de L’Elixir d’amour est une adaptation très fidèle d’un autre livret d’opéra, Le Philtre de Daniel-François-Esprit Auber, écrit par Eugène Scribe, et qui a rencontré un très beau succès à l’Opéra de Paris, en juin 1831. Il met en scène, également dans un village basque, Guillaume, garçon de ferme, Térézine une jeune fermière, Joli-Coeur un sergent et le docteur Fontanarose, charlatan. C’est à Felice Romani qu’est confié la rédaction du livret. Romani a déjà travaillé avec Donizetti trois ans auparavant, en 1830, une collaboration qui a conduit au premier grand succès de Donizetti, Anna Bolena. Romani travaille vite. Il n’a en fait pas le choix, les circonstances lui imposent de ne pas perdre de temps, car le directeur du Teatro Della Cannobiana de Milan s’est adressé à Donizetti dans l’urgence, pour pallier la défection d’un autre compositeur. Le directeur du théâtre avait d’ailleurs proposé à Donizetti de puiser dans l’un de ses précédents opéras. Donizetti avait refusé, en expliquant qu’il avait «assez d’énergie pour composer un opéra flambant neuf en quinze jours».

     

     

     

    Pour écouter cette célèbre furtiva lagrima extraite de l'élixir d'amore, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=h8_AfrqbT5k

     

     

     

     


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