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    Hier, je vous ai proposé la musique de Monsieur Samuel Barber, aujourd’hui pour sourire, dans un tout autre genre, je vous propose la  « musique carnavalesque   de Mr Bigot »

     

     

    Pour l’écouter clic sur le lien ci-dessous :

    https://www.youtube.com/watch?v=ccOR5Dk_7B8

     

     

     

    Le bigophone...

    Mr Bigot inventeur du bigophone.

    Avec sa bille marante il a bien l’air d’un inventeur de bigophone !

     

    Instrument populaire dérivé du Mirliton, qui ne produit aucun son par lui-même. C’est un instrument de « musique carnavalesque ».

     

     

     

    Le bigophone...

    Le Mirliton, ancêtre du bigophone…

     

    C’est la voix de l’exécutant qui fait vibrer une membrane solidaire du corps de l’instrument, lequel existe dans tous les formats et sous les formes les plus fantaisistes, imitant parfois celles des instruments classiques. L’effet amplificateur s’accompagne d’un nasillement caractéristique dont Offenbach entre autre, a exploité les ressources comiques. Les bigophonistes restent nombreux dans certains pays, tel l’Espagne, où ils forment de véritables orchestres symphoniques.

    (Dictionnaire Larousse de la musique)

     

     

    Il n’y a pas qu’en Espagne que le bigophone reste en nombre, car chez nous, il y a des formations de bigophonistes, (pour le carnaval, et fêtes locales) ainsi que des fabricants de bigophones, quelques modèles ci-dessous :

     

     

     

    Le bigophone...

    Un embout appelé « Kazoo » est ajusté ici à un cornet en papier

     

     

     

    Le bigophone...

    Toujours avec un « kazoo », on peut préférer le bigophone en forme de crocodile, fabriqué à partir  d’une  bouteille, n’est-ce pas plus ludique ?

     

     

     

    Le bigophone...

    Le bigophone...

    Au choix : Bigophones divers et variés…

     

    (Images wikipédia)

     

     

     

     

     

     


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    « La musique creuse le ciel. »

    Charles Baudelaire

     

     

     

    Adagio...

    Samuel Barber, photo de Carl Van Vechten (1944)

     

     

    Samuel Osborne Barber, né le 9 mars 1910 à West Chester en Pennsylvanie et mort le 23 janvier 1981 à New York, est un compositeur américain.

     

     

     

    Adagio...

    Sa maison d’enfance à West Chester en Pennsyvalnie

     

    Il commence à composer dès l'âge de sept ans. Il étudie à l'Institut Curtis à Philadelphie avant de devenir élève de l'Académie américaine de Rome en 1935. L'année suivante, il écrit son quatuor à cordes en si mineur, dont il arrangera plus tard le second mouvement — à la suggestion d'Arturo Toscanini — pour orchestre à cordes sous le nom Adagio for Strings, puis pour chœur sous le nom d'Agnus Dei ; ce mouvement deviendra très populaire.

    La popularité de l'Adagio a quelque peu occulté le reste de son œuvre. Aucune de ses autres pièces n'a connu le même succès, mais certaines sont régulièrement jouées et enregistrées. Toutefois, Barber est considéré comme l'un des plus talentueux compositeurs américains du XXe siècle.

    Il a évité les expérimentations de ses contemporains, préférant des harmonies et des formes plus traditionnelles. Son œuvre est mélodique et souvent décrite comme néo-romantique, bien que certaines de ses œuvres ultérieures fassent montre d'une utilisation magistrale d'effets percussifs, de modernisme et d'effets néo-stravinskiens.

    Il meurt à New York à l’âge de 70 ans.

     

    (Image et texte wikipédia)

     

     

    J’ai écouté cet Adagio cette semaine, sur Radio Classique, j’ai beaucoup aimé, ce morceau pour cordes. J’ai donc été en quête de la biographie de Mr Barber, ce musicien du XXe siècle, qui n’a pas suivi la mode, (c’est-à-dire casser la mélodie) il nous a laissé de merveilleux morceaux qui enchantent l’oreille…

    Pour écouter cet Adagio, clic sur le lien ci-dessous :

    https://www.youtube.com/watch?v=BGMwNe9WWmE

     

    Liviaaugustae

     

     


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    Delalande, musiciens des Rois…

     

    « Mortels, c’est de ce beau délire

    Que sont nés parmi nous des accords si touchants

    A deux divinités Lalande doit ses chants ;

    Apollon le forma, c’est Louis qui l’inspira »

     

     

     

    Quelques notes de musique...

    Michel Richard Delalande.

    (Gravure du XVIIIe siècle par Henri-Simon Thomassin)

     

    Né à Paris le 15 décembre 1657, Michel Richard Delalande est le 15e enfant d’un maître tailleur d’habits du quartier de Saint-Germain l’Auxerrois. C’est dans cette église royale qu’enfant il chante au sein de la maîtrise. Il y rencontre Marin Marais (un autre musicien de Louis XIV) son ainé d’à peine un an.

    Il y étudie le clavecin et l’orgue. S’engageant plus tard dans la carrière d’organiste, il succède à Charles Couperin à l’église Saint-Gervais ; il n’a pas 22 ans. En 1682, il est nommé organiste d’une des plus grandes églises de Paris, Sain-Jean-en grève (détruite à la révolution). Cependant l’année suivante, il gagne un concours destiné à distinguer quatre sous-maîtres de la Chapelle Royale.

     

    A la mort de Jean-Baptiste Lully, il devint le maître, compositeur, surintendant à la musique de la chambre du roi.

    La première source, le manuscrit Philidor date de 1703, est titré : Les symphonies de Monsieur Delalande, surintendant de la musique du roi, qui se joue ordinairement aux soupers du roi. Ce manuscrit ne contient pas moins de 333 morceaux.

    Plus que sa musique profane, se sont ses œuvres sacrées qui font de Delalande un compositeur apprécié par Louis XIV.

    Plus tard sous le règne de Louis XV, logé par le roi au Parc Aux Cerfs, il abandonne vite ses charges d’organiste pour se consacrer entièrement à ses fonctions versaillaises. Le monarque apprécie l’éclat et le brillant des musiques de table, - le tempo un peu lent est d’une grande beauté et d’une grande profondeur  - de son surintendant.

    Après la mort de sa femme, il demande à Louis XV l’autorisation de se retirer de ses fonctions. Il meurt quatre ans plus tard à Versailles en 1726.

     

     

     

    Quelques notes de musique...

    Musique de la cinquième chambre des appartements : les appartements royaux sous Louis XIV.

    (Estampe, Antoine Trouvain, 1694)

     

    A la Révolution française, la musique de Michel-Richard Delalande tombe rapidement dans l'oubli.

    En 1957, année du troisième centenaire de sa naissance, Norbert Dufourcq lui consacre un livre.

     

    Musique du Grand Souper, clic sur le lien ci-dessous :

    https://www.youtube.com/watch?v=jGEsKQV1l_g

     

     


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    J’ai entendu cet air hier à « Radio Classique », je ne me rappelais plus très bien du livret, je vous  offre le fruit de mes recherches…

    Pour écouter l’air le plus célèbre de cet opéra, clic sur le lien ci-dessous :

    https://www.youtube.com/watch?v=jrd7cUodhPE&list=RDjrd7cUodhPE

     

    Romance, « Je crois entendre encore » …

    Chanté par l’amoureux : Nadir.

     

    Je crois entendre encore
    Cache sous les palmiers
    Sa voix tendre et sonore
    Comme un chant de ramiers.

    Oh nuit enchanteresse
    Divin ravissement
    Oh souvenir charmant,
    Folle ivresse, doux rêve!

    Aux clartés des étoiles
    Je crois encor la voir
    Entr'ouvrir ses longs voiles
    Aux vents tièdes du soir.

    Oh nuit enchanteresse
    Divin ravissement
    Oh souvenir charmant
    Folle ivresse, doux rêve!

    Charmant Souvenir!
    Charmant Souvenir !

     

    L’histoire…

     

     

     

    Pêcheurs de perles...

    Les pêcheurs de perles

    par Alessandro Allori (1570-1572)

    (Palazzo Vecchio)

    http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Alessandro_allori,_pescatori_di_perle,_studiolo.jpg#mediaviewer/File:Alessandro_allori,_pescatori_di_perle,_studiolo.jpg 

     

     

    Opéra en trois actes…

     

    Acte I

    Sur une plage de Ceylan, les pêcheurs de perles achèvent de monter leurs tentes. La fête rituelle qui précède la période de pêche bat son plein. Les pêcheurs accomplissent chants et danses afin de chasser les mauvais esprits, puis élisent Zurga comme leur chef. Nadir, ami de jeunesse de Zurga, rejoint alors le groupe. Tous deux évoquent le souvenir de Leïla, prêtresse de Candi, dont ils étaient amoureux. Afin de préserver leur amitié, ils avaient prononcé le voeu de renoncer à cet amour ; vœu qu'ils décident de réitérer.

    Une pirogue approche alors du rivage avec, à bord, le prêtre Nourabad et Leïla, la jeune vierge dont le chant doit protéger le village et les pêcheurs de la colère des flots. En remerciement, elle recevra la plus belle perle. Devant Zurga, elle réitère ses vœux de chasteté et promet de ne jamais quitter le voile qui la cache, la violation de ce serment en serait cruellement punie. La cérémonie se termine. Leïla gravit le sentier jusqu'au temple, suivie de Nourabad. Du haut du rocher, elle chante ses paroles sacrées. Nadir reconnaît sa voix et décide de la rejoindre.

    Acte II

    Dans les ruines, d'un temple indien, Leïla se repose. Le grand prêtre Nourabad lui rappelle ses engagements. Pour prouver sa loyauté, la jeune femme lui raconte comment elle a autrefois risqué sa vie pour sauver un étranger. En échange, il lui avait offert un collier qu'elle a gardé.

    Restée seule, la prêtresse chante son amour pour Nadir et le bonheur de le revoir ; la voix de celui-ci vient alors se mêler à la sienne. Mais Nourabad les découvre et les dénonce à Zurga et aux pêcheurs. Pas de pitié pour les amants sacrilèges : Zurga, pris de jalousie, les condamne à mort. Une tempête se lève, les pêcheurs, terrorisés, sont persuadés qu'il s'agit de la vengeance de la mer offensée.

    Acte III

    Premier tableau :

    Seul, dans sa tente, Zurga médite sur ce qu'il vient de faire. Il est rongé par la culpabilité. Leïla vient alors se jeter à ses pieds, en le suppliant d'épargner Nadir, offrant sa vie en échange. Mais l'amour qu'elle éprouve pour Nadir ne fait qu'augmenter la jalousie et la colère de Zurga. Voyant son heure venir, Leïla confie son collier à un jeune pêcheur et lui demande de le porte à sa mère. Zurga identifie immédiatement le gage confié autrefois à celle qui lui avait sauvé la vie. Reconnaissant, il décide alors de sauver les deux amants en leur permettant la fuite.

    Deuxième tableau :

    L'exécution se prépare, le bûcher est dressé au pied de la statue de Brahma. Soudain une lueur rouge envahit l'horizon. Pour faire diversion et éloigner les pêcheurs qui attendent l'exécution des deux traîtres, Zurga a mis le feu au village. Il apporte lui-même la terrible nouvelle : le village brûle. Les Indiens partent en désordre, Zurga brise les chaînes des condamnés, Leïla et Nadir prennent la fuite en le remerciant. Zurga reste seul face à son village dévasté et son amour perdu.

     

    Cette pièce créée, le 30 septembre 1863, malgré le bon accueil du public, est méprisée par les critiques hostiles, à l’exception d’Hector Berlioz, qui note : « un nombre considérable de beaux morceaux expressifs, plein de feux et de riches coloris ». Cet opéra sera représenté 18 fois, mais ne sera pas rejoué du vivant de Bizet.

    A partir de 1886 l’œuvre est reprise régulièrement  en Europe et aux Etats- Unis…

    Les critiques modernes ont également révisés leur jugement, malgré « la qualité inégale » et « sans originalité » de la musique, elles reconnaissent : « une œuvre prometteuse »… On y retrouve entre autre des préfigurations claires du génie de Bizet qui culminera dix années plus tard avec Carmen…

    Source wikipédia

     


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    Nous avons encore chanté à Noël le cantique ci-dessous :

     « Il est né le Divin Enfant,

    Jouez Hautbois, résonnez musettes… »

    Je me suis bien des fois demandé, ce qu’était une musette ?

    J’ai donc été faire des recherches pour lever le voile  sur cette musette-là…

     

     

     

    La musette...

    Planche de musettes à poche d’air et de la musette de Cour.

     

    Car la musette dont il est question est un instrument de musique à vent de la famille des bois, de perce généralement conique, d’un tuyau plutôt court et dont le son est créé par la vibration d’une anche double. Ses origines remontent à l’antiquité (aulos grec ou tibia romaine)…

     

     

     

    La musette...

    Détail d’une coupe attique, garçon jouant de l’aulos…

     

    C’est à partir du Moyen Âge qu’elle se développe en Europe où elle fut tout autant utilisée dans la musique pastorale que dans la musique de Cour.

     

     

     

    La musette...

    Deux joueurs de musette du Cantigas de Santa Maria au XIIIe siècle.

     

    Au son plus aigu et plus petit instrument de la famille des hautbois, la musette peut-être soufflée directement par le musicien ou par l’intermédiaire d’une poche d’air elle-même alimentée soit par l’instrumentiste (cornemuse), soit par un soufflet mu avec le bras comme pour la musette de Cour. Au XVIe siècle la musette sert de base à l’une des premières cornemuses à poche alimentée en air par un soufflet : la musette de Cour.

     

     

     

    La musette...

    Gaspard de Gueidan en joueur de musette de cour

     par Hyacinthe Rigaud (1738)

    (Musée Granet Aix-en-Provence)

     

    La musette est aussi le nom de l’un des jeux d’anche de l’orgue, de l’harmonium et de l’accordéon.

     La musette a donné son nom à une des danses de la Suite. (Une suite, en musique, est un ensemble ordonné de pièces instrumentales ou orchestrales jouées en concert plutôt qu’en accompagnement elles peuvent être extraites d’un opéra, d’un ballet, d’une musique de scène ou d’une pièce de théâtre. A l’époque baroque, la suite était assez précisément définie, avec des pièces unifiées par tonalité et était constituée de danses et parfois précédée d’un prélude ou d’une ouverture. […]

    Image et texte wikipédia.

     

    Si le cœur vous en dit vous pourrez écouter un morceau de François Couperin dans lequel on peut entendre une musette, il faut aimer la musique baroque, le son  pour ma part est un peu acide, lien ci-dessous :

    https://www.youtube.com/watch?v=UZlHfg8bkkU

    Bonne dégustation de musette !

    Liviaaugustae

     

     

     

     


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