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    J'ai toujours entendu dire, que la musique adoucissait les mœurs et c'est vrai, je l'ai constaté à plusieurs reprises lors de petits coups de lassitude, je m'installe confortablement pour écouter de la musique – pas forcément du Mozart, je penche plutôt vers Beethoven, Schubert ou Chopin – mais cela marche, je m'apaise et parfois... je somnole.

     

    Mais au cours d'une lecture j'ai découvert qu'il paraîtrait que l'on peut guérir avec ladite musique (c'est Mozart qui est employé pour cette médication) plusieurs maladies résistante à la pharmacopée, comme... l'épilepsie !

     

    C'est une bonne nouvelle pour les patients liés à cette affreuse maladie nerveuse, qui m'avait tant effrayée lorsque dans la classe de 4è, une élève s'était effondrée en bavant et en faisant des bonds tout en se tordant sur le sol...

     

    Lancé par une élève (qui y croyait ou non) un bruit courait : « si la bave de l'épileptique vous touchait, on pouvait attraper la maladie », aussi sans demander notre reste – comme nous étions au rez-de-chaussé – nous avons sauté par les deux fenêtres ouvertes sur la cour pour... fuir la contagion !

     

    Pour écouter la sonate de Mozart employée pour cette médication, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=9iePyP2HOr8

     

     

    Fresque étrusque

     

    (Danseurs et musiciens de la tombe des Léopards à Monterozzi en Italie)

     

     

     

    Écouter une sonate de Mozart pour combattre l’épilepsie: cette piste n’est pas nouvelle, mais une équipe de chercheurs américains pense avoir identifié les mécanismes que ce type de morceau de musique semble déclencher dans le cerveau des patients atteint de cette affections neurologiques dont près de 50 millions de personnes sont atteintes dans le monde.

     

    « L’effet Mozart » sur les épileptiques est étudié depuis 20 ans

     

    Depuis 20 ans, plusieurs travaux ont mis en avant les vertus supposées de la sonate pour 2 pianos en ré majeur (K.448) de Wolfgang Amadeus Mozart pour les épileptiques, en mesurant l’activité électrique de leur cerveau. C’est ce qu’on a appelé « l’effet Mozart ». Mais des chercheurs américains disent être allés plus loin. « L’aboutissement rêvé serait d’arriver à concevoir un type de musique anti-épileptique et de l’utiliser pour améliorer la vie de ces patients», explique Robert Quon, du département de neurologie de l’université américaine Dartmouth College à Hanover, (New Hampshire) qui cosigne avec 10 autres chercheurs une étude (Musical components important for the Mozart K.448 effect in epilepsy), publiée ce jeudi dans la revue Scientific Reports (Groupe Nature). [...]

     

    Philippe Gault

     

     

     


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    Les instruments de musique rythment la Bible de leurs notes en de nombreuses références. C’est une dizaine d’instruments qui se trouvent, en effet, évoqués dans les Écritures, certains encore pratiqués de nos jours, d’autres ayant disparu depuis longtemps. La cithare vient ainsi s’inscrire dans le quotidien sacré des premiers Hébreux, et sera même le premier instrument biblique à être évoqué…

     

     

    Muse accordant deux cithares

     

    (détail d'une coupe antique)

     



     

    La cithare

     

    La première référence biblique à des instruments de musique intervient au chapitre 4 de la Genèse lorsque le texte de l’Ancien Testament évoque le cinquième descendant d’Hénoch, fils de Caïn : «Son frère s’appelait Youbal; il fut le père de tous ceux qui jouent de la cithare et de la flûte». La cithare et la flûte surgissent ainsi de la culture hébraïque et antique la plus ancienne

     

    Le premier livre de Samuel nous livre, pour sa part, une indication à la fois plus précise et par la même précieuse de ce que pouvait être l’usage de cet instrument lors des fêtes religieuses : «Après cela, tu arriveras à Guibéa de Dieu, où il y a des postes de garde philistins. Et là, en entrant dans la ville, tu tomberas sur un groupe de prophètes qui descendent du lieu sacré, précédés de harpes, tambourins, flûtes et cithares; ils seront en état de transe prophétique» (1 S 10, 5). Les Saintes Écritures soulignent que ces prophètes jouaient de leur instrument jusqu’au point d’atteindre le stade de transe, seuil qui modifie le niveau de conscience, propice à la rencontre divine.

    La cithare aurait-elle quelques pouvoirs ?

     

    La lyre

     

     

     

     

    Mosaïque de la synagogue de Gaza

     

    David assis sur son trône avec ses attributs royaux jouant de la lyre.

     

     

    La trompette d'argent

     

    (Relief de l'Arc de Titus, soldat romains après la destruction du Temple de Jérusalem)

     

    La trompette d'argent

     

    Différente du shofar, la trompette d’argent compte également parmi les instruments bibliques qui ont jalonné l’histoire du peuple Israël dans son quotidien cultuel, mais aussi lors des actions guerrières…

     

    Un instrument fait d’argent…La Bible nous informe très précisément sur l’origine et la manière de fabriquer la trompette d’argent. C’est au livre des Nombres (chapitre 10) que se trouve la description la plus éloquente lorsque «le Seigneur parla à Moïse. Il dit : Fais-toi deux trompettes d’argent, tu les feras en métal repoussé. Elles te serviront à convoquer la communauté et à donner le signal pour lever le camp». Les instructions sont précises, une matière précieuse, l’argent, est requise afin de souligner le caractère sacré de cet instrument qui sera fabriqué d’une seule pièce, en deux exemplaires, afin de distinguer les occasions de rassembler la communauté. Ainsi, le livre des Nombres précise-t-il : «Lorsqu’elles sonneront toutes les deux, toute la communauté se rassemblera auprès de toi, à l’entrée de la tente de la Rencontre. Lorsqu’une seule trompette sonnera, les responsables, les chefs des clans d’Israël, se rassembleront auprès de toi».

     

    Les trompettes d’argent dans la Bible faisaient retentir leurs sonneries stridentes lors des actions guerrières, ce que confirme la parole divine elle-même adressée au peuple d’Israël au livre des Nombres : «Lorsque, sur votre terre, vous marcherez au combat contre l’ennemi qui vous enserre, vous accompagnerez les cris de guerre de la sonnerie des trompettes. Ainsi il sera fait mémoire de vous devant le Seigneur votre Dieu, et vous serez sauvés de vos ennemis». Le son de la trompette symbolise ainsi par sa force l’appel adressé à Dieu afin de recueillir son aide, une modulation que l’on retrouve dans de nombreuses religions de l’Antiquité à cette même époque.

     

    L’archéologie a également livré un témoignage précieux de cet instrument biblique notamment avec ces trompettes encore visibles sur l’Arc de Titus à Rome. Un détail du passage central de l’Arc évoque une représentation de deux trompettes élevées vers le ciel dont le corps semblait très fin et devait produire un son très aigu. D’autres sources littéraires encore, dont celles issues des manuscrits de la mer Morte pourraient laisser penser que ces trompettes étaient capables de régler leur hauteur assez précisément afin de leur permettre de produire des modulations différentes ou à l’unisson. Cette représentation pourrait, enfin, laisser penser, selon les historiens, que l’empereur Titus aurait rapporté cette paire de trompettes à Rome au titre de trophée lors de sa conquête de Jérusalem et la destruction du second Temple en 81 après. J.-C.

     

     

     

     

     

     

     

     


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    Le sistre...

     

    Un sistre romain

     

     

     

    Le sistre figure en bonne place dans l’orchestre biblique. Cet instrument bien particulier entrait dans la famille des percussions en raison des rondelles métalliques ou autres coques de fruit enfilées dans un cadre ovale ou en demi-cercle d’une vingtaine de centimètres. La plupart du temps, ces dernières –rondelles ou coques – étaient fabriquées en bronze afin d’être mieux entrechoquées par un mouvement rotatif et vif du poignet. Le son produit par ce curieux instrument était perçant et strident.

     

    Le 2e livre de Samuel nous livre une évocation sommaire de cet étrange instrument : « David et toute la maison d’Israël dansaient devant le Seigneur, au son des instruments en bois de cyprès, cithares et harpes, des tambourins, des sistres et des cymbales ». Au regard de ce souvenir de liesse où figure l’un des rois majeurs d’Israël, il est aisé de comprendre que le sistre avait effectivement une place de choix parmi les instruments de musique des Hébreux, un instrument pourtant hérité, semble-t-il, de leurs anciens maîtres, les Égyptiens.

     

     

    Le sistre...

    Néfertari représentée avec un sistre dans la main droite et une fleur de lotus dans la main gauche

     

    C’est probablement d’Égypte, en effet, qu’est provenu le sistre. L’instrument aurait été selon la mythologie associé à la déesse Hathor dont il était un des attributs, puis à la déesse Isis. Les prêtres égyptiens avaient régulièrement recours à cet instrument pour les cérémonies et de nombreuses

     

    Le sistre a connu un regain de notoriété au XIXe siècle dans la musique symphonique, mais de nos jours il a été supplanté par le tambourin. Le sistre, lorsqu'on le secoue promptement et sèchement, incite à la danse. La scansion au sistre, à l'instar du tambourin, est associée aux cérémonies religieuses accompagnées de transes et de transports extatiques, que cela soit pour évoquer le serpent à sonnette sacré Hathor de l'Égypte ancienne, pour les messes des Eglises pentecôtistes, les chansons et danses des Roms, les concerts de rock, ou pour donner du volume à un tutti dans une œuvre orchestrale. L'instrument est mentionné dans le poème Charleroi de Verlaine.

     

    Les chrétiens coptes et les chrétiens d'Ethiopie utilisent toujours des sistres lors de l'office religieux.

     


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    Voulez-vous connaître le shofar ?

     

    Celui-ci, n'est pas le mauvais conducteur écrasant tout sur son passage, mais un drôle d'instrument dont parle la Bible et qui est encore usité lors de fêtes juives.

     

    Si vous désirez connaître le son de cet instrument, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=Rnkb7M3dKTg

     

     

    Le shofar en corne de bélier

     

    C’est la belle et longue corne d’un bélier qui sert à fabriquer le shofar, la partie la plus étroite faisant office d’embouchure. La référence au son puissant qu’émet cette corne survient à de multiples reprises dans la Bible, l’épisode des murs de Jéricho étant certainement le plus impressionnant, à défaut d’être peut-être le plus mélodieux. Josué et ses troupes se trouvent face à la ville de Jéricho qu’ils souhaitent prendre. Le Seigneur dit à Josué : « Devant l’arche, sept prêtres porteront sept trompes en corne de bélier. Le septième jour, vous ferez sept fois le tour de la ville, et les prêtres sonneront du cor. Quand retentira la corne de bélier – quand vous entendrez le son du cor –, tout le peuple poussera une grande clameur ; alors, le rempart de la ville s’effondrera sur place et le peuple montera à l’assaut, chacun droit devant soi. » (Js, 4-5)

     

    C’est ce que fit le peuple, et les remparts de Jéricho réputés imprenables s’effondrèrent instantanément au son de la corne de bélier, permettant ainsi à Josué de prendre la ville… Cet impressionnant épisode révèle ainsi que le shofar possède non seulement un son des plus puissants, mais symbolise également la puissance divine.

     

     

    Shophar du Yémen

     

     

     

    Le chophar, chofar ou schofar (fréquemment écrit shofar suivant la translittération anglophone, en hébreu : שופר) est un instrument de musique à vent en usage dans le rituel israélite depuis l'Antiquité. Le livre de Josué décrit notamment son utilisation par les Hébreux contre les murailles de Jéricho lors de la conquête du pays de Canaan.

     

    On le classe dans les cornes puisqu'il est fabriqué avec une corne de bélier ou de grand koudou, selon les régions et les rites.

     


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    Pour Noël, j'ai reçu un coffret avec 2 CD.

     

    Lang Lang, le pianiste chinois, au doigts légers, nous propose un échantillonnage de plusieurs compositeurs arrangés pour lui et son piano.

     

    Des CD, qui s'écoutent avec ravissement, on sent que le pianiste vit la musique.

     

    Et comme Verlaine je pense qu'il faut :

     

    « De la musique avant toute chose,
    Et pour cela préfère l'Impair
    Plus vague et plus soluble dans l'air,
    Sans rien en lui qui pèse ou qui pose. »

     

    Livia

     

     

    De la musique avant otute chose...

    Son piano est en effet magique !

     

     

    De la musique avant otute chose...

    Les romances sont choisies chez : Beethoven, Litz, Chopin, Bach, et beaucoup d'autres, ce coffret est une merveille !

     

     

     

    Pour écouter des extraits de cette merveille, clic sur le lien ci-dessous :

     

    https://www.youtube.com/watch?v=rKHiJnRdM3g

     

     

     


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